La guerre d’Irak.

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La guerre d’Irak ou seconde guerre du Golfe commence officiellement le 20 mars 2003 avec l’invasion de l’Irak (dite opération Liberté irakienne) par la coalition menée par les États-Unis contre le Parti Baas de Saddam Hussein. L’invasion a conduit à la défaite rapide de l’armée irakienne, à l’arrestation et à l’exécution de Saddam Hussein ainsi qu’à la mise en place d’un nouveau gouvernement.

Cette guerre est l’une des rares mises en œuvre9 du concept de guerre préventive, ici menée pour parer à la menace des armes de destruction massive dont l’administration Bush affirmait à tort détenir la preuve dans un rapport présenté au conseil de sécurité de l’ONU le 12 septembre 2002.

Le président George W. Bush a officiellement déclaré l’achèvement des combats le 1er mai 2003, sous la bannière Mission accomplie. Toutefois, la violence contre les forces de la coalition a rapidement conduit à une guerre asymétrique impliquant plusieurs groupes d’insurgés, des milices, des membres d’Al-Qaïda, l’armée américaine et les forces du nouveau gouvernement irakien.

La guérilla irakienne est menée côté sunnite, principalement par l’Armée islamique en Irak, par les baasistes de l’Armée des hommes de la Naqshbandiyya et par les djihadistes d’Al-Qaïda en Irak qui forment en 2006 l’État islamique d’Irak. Plusieurs milices chiites sont également constituées, la principale étant l’Armée du Mahdi.


Le 22 février 2006, un attentat contre le sanctuaire Al-Askari à Samarra provoque la Première guerre civile irakienne, entre sunnites et chiites qui fait des centaines de milliers de morts. Elle s’achève en 2008 par la victoire des milices chiites qui prennent le contrôle de Bagdad et chassent la majeure partie de la population sunnite de la capitale, tandis que Nouri al-Maliki forme un gouvernement à la tête du parti chiite Dawa.

À partir de 2009, les États-Unis se désengagent progressivement en finançant notamment les milices sunnites Sahwa afin d’affronter l’État islamique d’Irak. Alors que les milices chiites rallient progressivement le pouvoir, les Sahwa contribuent à marginaliser les djihadistes et instaurer une relative accalmie en Irak. Le 18 décembre 2011, les forces américaines achèvent leur retrait du pays. La Coalition militaire en Irak aura duré 3 207 jours, soit huit ans et neuf mois.

Le nombre des victimes du conflit n’est pas connu avec exactitude et varie considérablement selon les études et les estimations qui vont de 100 000 à plus d’un million de morts pour la période 2003-2011, tant parmi les combattants que les civils.

Après avoir lancé une offensive en Afghanistan, lieu où Oussama Ben Laden se serait réfugié après les attentats du 11 septembre 2001, et suspectant des liens entre le régime irakien et les terroristes d’Al-Qaïda, George W. Bush charge Donald Rumsfeld et Tommy Franks de constituer un plan d’attaque contre l’Irak. C’est le plan d’opération 1003V, qui est une « évolution » du plan de guerre de la première guerre du Golfe.

Les raisons invoquées officiellement étaient principalement :

  • la « lutte contre le terrorisme », l’Irak étant présenté comme responsable entre autres de l’attentat contre le navire militaire USS Cole, des attentats contre plusieurs ambassades des États-Unis en Afrique et des attentats du 11 septembre 2001 ;

Ces accusations ont depuis été démontrées comme non fondées, y compris par le Sénat américain, Saddam Hussein considérant l’extrémisme islamiste comme une menace pour son régime.

  • l’élimination des armes de destruction massive (ADM) qu’était censé détenir l’Irak.
  • La possession de missiles longue portée et leur prolifération sont démontrées depuis les années 1990.

En septembre 2014, on révéla qu’il s’agit de plus de 5 000 munitions chimiques qui ont été trouvées. Mais l’Iraq Survey Group (ISG) déclara en 2004 qu’il n’y avait plus aucune production d’arme chimique depuis 1991, ni aucun programme en cours en vue d’en obtenir de nouvelles (voir plus bas), et que seules ont été alors collectées dans tout le pays 500 munitions abandonnées ou oubliées et dans un état dégradé, datant de la guerre Iran-Irak.

Mais ces éléments sont contestés par beaucoup d’analystes, journalistes. Les éléments avancés par les États-Unis pour affirmer leurs dires sur la présence d’armes de destruction massive, les recherches visant à fabriquer de telles armes ou encore les liens entre l’Irak et le terrorisme provoquent beaucoup de débats, surtout après la publication du memorandum de Downing Street. De plus, d’autres éléments provoquent des doutes sur les motivations de l’intervention, comme :

  • les liens entre les néo-conservateurs et des entreprises d’exploitation pétrolière, notamment le Groupe Carlyle, Enron, Halliburton Energy Services (qu’a présidé Dick Cheney) et Unocal (dont Hamid Karzai fut l’un des conseillers) ;
  • les liens entre les néo-conservateurs et des entreprises de l’armée (dont Halliburton) ;
  • la décision de l’Irak de ne plus faire valoir son pétrole contre des devises en dollars, mais en euros.

On peut donc distinguer deux sortes d’objectifs, les objectifs/enjeux officiels, énoncés lors des discours des représentants de la Maison-Blanche et relatés dans la presse, et l’avis de la doctrine qui s’exprime par des objectifs/enjeux officieux.

  • Établir le plus rapidement possible un gouvernement de transition (gouvernement provisoire irakien) qui désignerait dans le peuple un gouvernement démocratique représentatif de toutes les communautés irakiennes (chiites, sunnites et kurdes), capturer les membres du parti Baas et les juger, renverser le régime dictatorial mis en place par Saddam Hussein et sa famille et affecter les biens (palais, argent…) saisis à ceux-ci pour la reconstruction des infrastructures détruites lors de la guerre.
  • Libérer l’Irak de son dictateur Saddam Hussein, afin que l’Irak devienne un pays uni, stable et libre, appuyer la reconstruction et l’aide humanitaire, minimiser les dommages causés à l’infrastructure du pays et à la population civile, condamner Saddam Hussein pour ses crimes (violation des droits de l’homme), punir l’Irak pour les 16 résolutions des Nations unies qu’elle n’a pas respectées et le non-respect du programme « pétrole contre nourriture.
  • Promouvoir la démocratie.
  • Écarter une menace qui pèse sur le monde, due aux capacités qu’a Saddam Hussein à mener une guerre ; neutraliser les armes de destruction massive (biologique, chimique et nucléaire) ainsi que les missiles à longue portée et les autres armements, frapper des cibles militaires sélectionnées, rendre au Koweït des biens (œuvres d’art, matériel militaire) et des prisonniers de guerre, qui ont été dérobés lors de la première guerre du Golfe.

Le 1er décembre 2008, dans un entretien donné à la chaîne de télévision ABC News, le président Georges W. Bush a reconnu, concernant les armes de destruction massives, que « Le plus grand regret de toute cette présidence consistera dans la défaillance du renseignement en Irak. » À la question de savoir si la guerre aurait été lancée s’il avait su que Saddam Hussein ne détenait pas ces armes, le président Bush a répondu : « C’est une question intéressante. Ce serait revenir sur ce qu’on a fait, et c’est une chose que je ne peux pas faire. ».

Le 10 septembre 2002, Philip Zelikow, proche des milieux gouvernementaux américains, prononce une allocution à l’université de Virginie. Des médias rapportent que, dans cette allocution, Zelikow a dit que l’Irak ne menace pas véritablement les États-Unis mais Israël, et que la véritable menace est passée sous silence par le gouvernement américain parce qu’elle ne se vend pas bien au public. En 2006, John Mearsheimer et Stephen Walt reprennent dans la London Review of Books les propos attribués par les médias à Zelikov. Dans un numéro suivant de la revue, Zelikow, sans nier  formellement l’authenticité des citations de son allocution faites par Mearsheimer et Walt ainsi que par leurs sources médiatiques, les accuse d’avoir donné une image tendancieuse de ses propos. Mearsheimer et Walt répondent par cette citation d’un enregistrement de l’allocution : « La menace non dite. Et ici, je critique un peu le gouvernement [Bush], parce que l’argument qu’il ne cesse de donner est qu’il s’agit d’une menace pour les États-Unis. Alors tout le monde répond: ‘Montrez-moi une menace immédiate de l’Irak pour l’Amérique. Montrez-moi pourquoi l’Irak attaquerait l’Amérique ou utiliserait des armes nucléaires contre nous ?’ Eh bien, je vais vous dire quelle est selon moi la menace réelle, et l’a été en fait depuis 1990. C’est la menace contre Israël. Et c’est la menace qui n’ose pas dire son nom, parce que les Européens, je vais vous le dire franchement, ne se soucient pas beaucoup de cette menace. Et le gouvernement américain ne veut pas trop s’appesantir sur elle dans son discours justificatif, parce que ce n’est pas un argument de vente populaire. »

D’autres sources ont attesté que parmi les objectifs militaires figurait, dans l’esprit de certains néoconservateurs influents à la Maison-Blanche, la prévention d’une attaque contre Israël (en écho aux tirs de missiles Scud sur Israël lors de la guerre du Golfe de 1991). Le journaliste Ari Shavit écrivait le 3 avril 2003 dans le journal israélien Haaretz : « La guerre d’Irak a été conçue par vingt-cinq néoconservateurs, juifs pour la plupart, qui incitent le président Bush à changer le cours de l’histoire .» Ari Shavit donnait la parole à un de ces néoconservateurs, William (Bill) Kristol, qui mettait au crédit de l’intervention américaine l’absence d’attaque contre Israël.

Détruire les poches de soutien au terrorisme situées en Irak, éliminer un allié d’Al-Qaïda qui aide et protège les terroristes, les finances, et qui procure un refuge pour divers groupes terroristes palestiniens, qui met des armes et des bases militaires à la disposition des groupes terroristes iraniens.

Le 12 septembre 2001, au lendemain des attentats du World Trade Center, George W. Bush convoque des membres de son administration, dont Richard Clarke, afin d’explorer les possibilités de liens entre les attentats du 11 septembre perpétrés par Al-Qaïda et l’Irak. Il demande à savoir si « Saddam avait fait cela » ou « s’il n’y a pas participé de quelque manière que ce soit ».

Le 18 septembre 2001, Richard Clarke envoie un mémo à Condoleezza Rice portant le titre « Survey on intelligence information on any Iraq involvement in the September 11 attacks ». Il explique que seules quelques preuves anecdotiques lient l’Irak à Al-Qaeda et précise qu’il n’y a aucune trace concrète de l’intervention de l’Irak dans la préparation ou la mise en œuvre des attaques du 11 septembre. Il se justifie notamment en expliquant que Ben Laden n’aime pas le sécularisme de Saddam Hussein.

Pour justifier leurs soupçons sur l’existence de liens entre l’Irak et Al-Qaeda, les services de renseignements américains évoquent différentes rencontres entre Ben Laden ou ses sbires, et des personnalités irakiennes du renseignement :

  • En 1994-1995, un officier du renseignement irakien aurait rencontré Ben Laden à Khartoum. Mais, il n’y a aucune preuve que cette rencontre ait réellement eu lieu.
  • En mars 1998, l’Irak aurait invité des talibans sur son territoire après que Ben Laden a exprimé sa fatwa contre les États-Unis.
  • En juillet 1998, ce sont cette fois des représentants irakiens qui se seraient rendus en Afghanistan pour rencontrer les Talibans et Ben Laden.

Selon un unique rapport des services de renseignements tchèques transmis à la CIA, l’Égyptien Mohamed Atta, l’un des terroristes qui avait détourné un avion de ligne et l’avait lancé contre les deux tours du World Trade Center le 11 septembre 2001, aurait rencontré quelques mois avant les attentats, le 9 avril 2001, un officier des services de renseignements irakiens, identifié comme étant Samir al-Ani, diplomate à l’ambassade irakienne de Prague. Une autre source identifie l’agent irakien comme étant Ahmad Al-Anian. Cette rencontre présumée avait été mentionnée par le vice-président Dick Cheney lors d’une émission télévisée Meet the Press de NBC en 2001, qui avait dit lors de l’interview : « Il a été presque confirmé que [Atta] est allé à Prague et qu’il a rencontré un haut fonctionnaire des services de renseignements irakiens en République tchèque en avril, plusieurs mois avant l’attaque ». L’administration Bush voyait dans cette rencontre un lien entre l’Irak et les attentats du 11 septembre, et cet argument avait été utilisé pour justifier la guerre en Irak. Cependant, un câble de la CIA du 13 mars 2003 qui a été déclassifié en 2014, jette le doute sur cette information. Le câble spécifie qu’« aucun expert du contre-terrorisme ou du FBI n’avait dit avoir la preuve ou savoir qu’Atta était en fait [allé] à Prague ». Au contraire, les experts pensaient que c’était peu probable ; la CIA et le FBI étaient « sceptiques qu’Atta soit allé à Prague ». L’information provenait d’une source unique, qui pouvait être erronée et devait être appuyée par des preuves supplémentaires.

Jeffrey Goldberg, un reporter du journal The New Yorker qui s’est rendu dans le Kurdistan en 2002, révèle dans son article intitulé The Great Terror l’existence de liens entre les services secrets irakiens Mukhabarat et Al Qaeda. Il s’est rendu dans une prison de Sulaymaniyah tenue par le service des renseignements de l’Union patriotique du Kurdistan (PUK) où il a interviewé trois prisonniers qui lui auraient fourni des preuves d’un lien entre le régime de Saddam et Al Qaeda : Qassem Hussein Muhammad, un officier des renseignements irakiens qui aurait affirmé qu’un autre employé du Mukhabarat était l’un des dirigeants d’Ansar al Islam (un groupe terroriste lié à Al Qaeda et installé à Khurmal, dans le Kurdistan irakien, le long de la frontière iranienne) ; Haqi Ismail, un arabe irakien qui aurait prétendu avoir des contacts avec le Mukhabarat et qui prétendait travailler pour le ministre des affaires étrangères du régime Taliban en Afghanistan (qui héberge Al Qaeda) ; et Muhammad Mansour Shahab, un Arabe iranien qui prétendait avoir fait passer des explosifs, des armes et des moteurs de réfrigérateur pourvus d’un bidon contenant un liquide non identifié entre le Mukhabarat irakien et Al Qaeda en Afghanistan. Sur la base des interviews qu’il a réalisées, il conclut qu’Ansar al Islam reçoit un financement direct d’Al Qaeda, que les services secrets irakiens contrôlent Ansar al Islam avec Al Qaeda, que Saddam Hussein avait hébergé un ancien dirigeant d’Al Qaeda à Bagdad en 1992, que beaucoup de combattants d’Al Qaeda qui avaient fui l’Afghanistan ont été secrètement conduit dans le territoire contrôlé par Ansar al Islam et que des agents de renseignement irakiens ont fait de la contrebande d’armes conventionnelles et probablement aussi d’armes chimiques et biologiques en Afghanistan. Cependant, Goldberg lui-même parle d’un « possible lien » entre le régime de Saddam Hussein et Al Qaeda, ce qui en soi ne constitue pas une preuve mais une présomption. Et d’autre part, les services de renseignements américains, qui étaient intéressés par ce genre d’informations pour justifier une invasion de l’Irak, n’ont pas été en mesure de vérifier la véracité de ce qu’il prétendait.

Selon les services de renseignements, d’autres rencontres auraient encore eu lieu, dont une au cours de laquelle Saddam Hussein aurait proposé à Ben Laden de s’installer dans son pays. Cette offre aurait été refusée par ce dernier, jugeant sa situation plus favorable en Afghanistan que ce que lui proposait l’Irak.

Les rapports font état d’une bonne entente entre Al-Qaeda et l’Irak, mais aucun ne laisse paraître la preuve d’une collaboration entre eux pour s’attaquer aux intérêts américains.

La CIA, dans son rapport d’octobre 2002 intitulé « Iraq’s Weapons of Mass Destruction Programs » est très claire sur le sujet : depuis la fin des inspections de 1998 et en violation des résolutions et des restrictions des Nations unies, l’Irak a maintenu ses projets d’armes chimiques, a poursuivi le développement et la production de missiles et s’est investi bien plus encore dans les armes biologiques. La plupart des experts estiment que l’Irak a reconstitué son programme d’armes nucléaires, a repris la production d’agents chimiques (gaz VX, sarin, moutarde…), conservé et développé des missiles, a acquis un moyen d’enrichir l’uranium, etc.

Néanmoins, ce n’est pas l’avis de tout le monde. Ainsi, Joseph C. Wilson, ancien diplomate et chargé de la question de l’Irak, s’est vu confier par la CIA, en février 2002, l’enquête sur l’uranium nigérien dont aurait pu se servir Saddam pour son programme nucléaire. Son rapport est clair : il n’a rien trouvé.

Cependant, le 24 septembre 2002, l’uranium nigérien refait surface dans un rapport britannique ; ce rapport précise que l’Irak tente de se fournir en uranium dans des pays africains. Et, en janvier 2003, pour prouver devant les Nations unies que l’Irak relance son programme nucléaire, George W. Bush fait usage du rapport britannique.

Bien que les agents de la CIA n’aient pas trouvé d’arme de destruction massive, ils restent persuadés que l’Irak en possède. Ils fondent leur conviction en comparant le document de 11 807 pages que l’Irak a remis aux Nations unies dans le cadre de la résolution 1441, déclarant ce que l’Irak possède encore comme armement, avec ce qu’ils ont comptabilisé après la guerre du Golfe de 1991.

Entre l’invasion de l’Irak en 2003 et 2011, plus de 5 000 munitions chimiques pour l’artillerie et l’aviation datant d’avant 1991 ont été découvertes dans le pays ainsi que plusieurs tonnes de divers produits chimiques, la moitié environ en 2006. Pour exemple, en 2004, le forces armées polonaises ont trouvé 17 munitions chimiques.

En mi-2006, 135 000 militaires américains, soit dix-sept brigades dont six de la garde nationale des États-Unis, sont déployés, seuls 50 000 sont réellement opérationnels dans l’ensemble de l’Irak, le reste s’occupant de la logistique. Ces effectifs sont en novembre 2008 de 150 000 militaires renforcés par 163 000 contractuels privés de 122 SMP dont 49 % des employés sont Irakiens, 34 % d’entre eux sont originaires de pays tiers et 17 % Américains148 dont plus de 13 000 sont armés, pour lesquels aucun compte officiel des pertes n’est tenu.

140 000 militaires américains sont sur place en janvier 2009.

Au 1er janvier 2010, le commandement de la force multinationale est remplacé par la United States Forces – Iraq (en) (USF-I). En juillet 2010, les forces de combat américaines entament leur retrait. La dernière unité de combat présente en Irak, la 4e brigade de la 2e division d’infanterie, a quitté le pays la nuit du 18 au 19 août 2010 par la frontière koweïtienne.

Au 1er septembre 2010, il ne reste que 50 000 soldats placé sous le commandement du général Lloyd Austin. Ils ont un rôle d’assistance et de formation auprès des soldats et des policiers irakiens, mais ne seront pas directement impliqués dans les opérations de maintien de l’ordre. Le 15 décembre 2011, les Américains annoncent la fin de la guerre et les derniers soldats quittent le pays le 18 décembre, ne laissant que quelques soldats chargés d’entraîner les forces irakiennes et un contingent de Marines affecté à la protection de l’ambassade des États-Unis en Irak à Bagdad qui abrite plus de 5 500 Américains et des milliers d’employés étrangers.

Source : Wikipédia.

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