Jean-François Champollion, déchiffreur des hiéroglyphes.

Jean-François Champollion dit Champollion le Jeune, né le 23 décembre 1790 à Figeac (Lot) et mort le 4 mars 1832 à Paris, est un égyptologue français.

Premier à déchiffrer les hiéroglyphes, Champollion est considéré comme le père de l’égyptologie. Il disait de lui-même :

« Je suis tout à l’Égypte, elle est tout pour moi ».

En 1807, il obtient une bourse et suit les cours de langues orientales au Collège de France, et plus particulièrement ceux d’arabe. Il assiste aussi à

ceux de l’École des langues orientales dans les mêmes matières et fréquente la Bibliothèque impériale. En juillet 1809, il est nommé, à 18 ans, professeur adjoint d’histoire à l’Université de Grenoble. À partir de 1812 et jusqu’en 1815, puis de 1818 à 1821, il est professeur d’histoire à l’Université de Grenoble.

Champollion, carte maximum, Figeac, 14/10/1972.

Il se passionne pour l’archéologie et les hiéroglyphes égyptiens qu’il tente de comprendre. Il lui faut de l’enthousiasme pour s’attaquer à l’œuvre de sa vie : déchiffrer des hiéroglyphes gravés sur la pierre de Rosette. Il s’agit d’une stèle de basalte portant un texte gravé en trois écritures différentes

(hiéroglyphique, démotique et grecque) découverte en 1799 par l’expédition française en Égypte.

Afin de déchiffrer ces écritures, Jean-François Champollion étudie de nombreuses langues : l’arabe, le syrien, le chaldéen et le copte. Il lui faudra 10 ans d’études comparatives pour percer définitivement le mystère de ces signes. À partir de 1821, il déchiffre les premiers cartouches royaux, dont celui de Ptolémée V sur la pierre de Rosette, puis celui de Cléopâtre sur la base d’un obélisque et sur un papyrus bilingue. Jean-François Champollion rend compte de sa découverte en 1822.

 

Nommé conservateur du département égyptien du musée du Louvre en 1826, il obtient la chaire d’Antiquité égyptienne au Collège de France en 1831. Cependant, il meurt à Paris en 1832 à l’âge de 41 ans.

Sa “Grammaire égyptienne” (1835) et son “Dictionnaire égyptien” (1843) ont été publiés par son frère après sa mort.

 

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Sources : Wikipédia, Babelio, YouTube.