Jacob Burckhardt, historien et philosophe.

Jacob Burckhardt, né le 25 mai 1818 à Bâle et mort le 8 août 1897 dans la même ville est un historien, historien de l’art, philosophe de l’histoire et de la culture et historiographe suisse. Il est renommé pour avoir abordé l’histoire de l’art d’une manière savante. Burckhardt est considéré comme un spécialiste de la Renaissance, étant l’auteur de La Civilisation de la Renaissance en Italie, un ouvrage publié en 1860 qui fit autorité en son temps.

Sigfried Giedion analyse ainsi l’esprit et la méthode de Burckhardt : « le grand découvreur de la Renaissance, il a le premier montré qu’une période doit être traitée dans son intégralité, en tenant compte non seulement de la peinture, de la sculpture et de l’architecture, mais aussi des institutions sociales et de la vie quotidienne. »


Carl Jacob Christoph Burckhardt naît à Bâle le 25 mai 1818, dans une famille protestante considérée comme faisant partie des daig. Il est le fils de Susanna Maria Schorndorffson et de Jakob, un archidiacre, qui devint par la suite pasteur de la cathédrale et chef de l’Église bâloise (fonction d’antistès).

Il fait ses études primaires et secondaires à Bâle, puis étudie la philologie, l’histoire ancienne, la théologie, l’histoire de l’art et l’histoire à partir de 1836, toujours dans la même ville, à Neuchâtel (Collège latin), à Berlin et à Bonn.

À l’université de Berlin, il suit, de 1839 à 1843, l’enseignement de Carl Ritter en géographie, de Leopold von Ranke, de Johann Gustav Droysen en histoire et de Franz Kugler en histoire de l’art. Les cours de philosophie de Schelling font sur lui une mauvaise impression. À l’université de Bonn, en 1841, il est l’élève et l’ami du théologien et historien de l’art Gottfried Kinkel, qui le met en relation avec le mouvement littéraire du romantisme allemand.

En 1838, il fait un premier voyage en Italie, et publie son premier article important, Bemerkungen über schweizerische Kathedralen.

En 1843, il séjourne à Paris, où il découvre l’art français et l’art espagnol. Il entreprend un travail sur Charles Martel suggéré par Ranke. Il obtient un doctorat ès lettres et son habilitation à Bâle.

Il rédige, de 1843 à 1846, des articles d’histoire de l’art pour le dictionnaire Brockhaus.

De 1844 à 1845, il est rédacteur politique au Basler Zeitung.

En 1846 et 1847, il est collaborateur à Berlin d’ouvrages sur l’histoire de l’art. Voyages à Rome. Travaux en vue d’une réédition des manuels de son ancien professeur Franz Kugler, qui ont pour thème l’histoire de l’art.

Il est, de 1848 à 1852, maître au gymnase de Bâle.

Parmi les nombreux voyages qu’il a faits durant sa vie, son séjour en Italie de 1853 à 1854 a une influence particulièrement importante sur ses idées. Il écrit Le Cicérone.

De 1854 à 1858, il est professeur d’histoire de l’art à l’École polytechnique fédérale de Zurich.

De 1855 à 1858, il est professeur d’archéologie à l’École polytechnique fédérale de Zurich.

De 1858 à 1883, il reprend son poste de maître au gymnase de Bâle.

Il est enfin, de 1858 à 1886, professeur ordinaire d’histoire, puis d’histoire de l’art (jusqu’en 1893) à l’université de Bâle.

Il décède le 8 août 1897 à Bâle.

Source : Wikipédia.

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