Gordon Cooper, ingénieur aérospatial et pilote.

Leroy Gordon Cooper Jr., dit Gordon Cooper et surnommé Gordo, né le 6 mars 1927 à Shawnee (Oklahoma) et mort le 4 octobre 2004 à Ventura (Californie), est un ingénieur aérospatial américain, un pilote d’essai, un pilote de l’armée de l’air des États-Unis et le plus jeune des sept astronautes du programme Mercury qui inaugure les vols spatiaux avec équipage aux États-Unis.

Il apprend à voler dès son enfance. Après avoir servi dans le Corps des Marines des États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale, il est muté dans l’armée de l’air américaine en 1949. Il devient pilote de chasse puis se qualifie comme pilote d’essai en 1956, ce qui lui permet d’être sélectionné comme astronaute en 1959.

En 1963, Gordon Cooper est sélectionné pour la dernière mission du programme Mercury, Mercury-Atlas 9. Il devient le premier Américain à passer une journée entière dans l’espace. Malgré des défaillances touchant des équipements essentiels de son vaisseau spatial Faith 7, il réussit à mener à bien sa mission et effectuer un amerrissage de précision en posant sa capsule à seulement 6,4 kilomètres du navire chargé de sa récupération. Lorsqu’il est nommé pilote commandant de Gemini 5 en 1965 Cooper devient le premier astronaute à effectuer un deuxième vol spatial. Avec le pilote Pete Conrad, il établit un nouveau record d’endurance en séjournant dans l’espace durant 190 heures et 56 minutes — soit un peu moins de huit jours —. Cette mission démontre que les astronautes peuvent séjourner dans l’espace le temps nécessaire pour les futures missions Apollo de faire l’aller/retour entre la Terre et la Lune. Sa carrière à la NASA étant compromise à la suite de rapports conflictuels avec ses responsables, il quitte l’agence spatiale en 1970 et poursuit sa carrière dans le privé.


En janvier 1959, Gordon Cooper reçoit l’ordre inattendu de se rendre à Washington, D.C. Il n’y a aucune indication de ce dont il s’agit, mais son commandant, le Major General Marcus F. Cooper (aucun lien de parenté) se souvient d’une annonce dans le journal disant qu’un contrat a été attribué à McDonnell Aircraft à Saint-Louis, au Missouri, pour construire une capsule spatiale, et conseille à Cooper de ne pas se porter volontaire pour l’entraînement des astronautes. Le 2 février 1959, Cooper assiste à une séance d’information de la National Aeronautics and Space Administration (NASA) sur le programme Mercury et le rôle que les astronautes y joueraient. Il passe par le processus de sélection avec 109 autres piloteso 10, et n’est pas surpris d’être accepté comme le plus jeune des sept premiers astronautes américainso 11. D’autres le sont par contre ; Deke Slayton se souviendra plus tard que « lorsque j’ai entendu le nom de Gordo, ma première réaction a été que quelque chose n’allait pas. Gordo était ingénieur à Edwards. À mon avis, il n’était même pas un pilote d’essai ».

Lors des entretiens de sélection, Gordon Cooper est interrogé sur sa vie familiale, et ment en disant que lui et sa femme ont un bon mariage stable. En fait, elle l’a quitté quatre mois auparavant à la suite d’une longue liaison qu’il a eue avec une femme mariée, et elle vit avec leurs filles à San Diego alors qu’il occupe un logement de célibataire à Edwards. Conscient que la NASA veut projeter une image positive de ses astronautes, et que son histoire ne résisterait pas à l’examen, il se rend à San Diego pour y revoir son épouse. Attirée par la perspective d’une grande aventure pour elle-même et ses filles, elle accepte de se joindre à la mascarade et de prétendre qu’ils forment un couple heureux.

L’identité des sept membres du programme Mercury est annoncée lors d’une conférence de presse à la maison Dolley Madison de Washington, D.C., le 9 avril 1959 : Scott Carpenter, Gordon Cooper, John Glenn, Virgil Grissom, Walter Schirra, Alan Shepard et Deke Slayton. Chacun d’eux se voit confier une partie différente du projet ainsi que d’autres missions spéciales. Cooper se spécialise dans la fusée Redstone, qui doit être utilisée pour les premiers vols spatiaux suborbitaux. Il préside également le comité chargé d’élaborer les procédures d’évacuation d’urgence de l’aire de lancement, et engage Bo Randall pour développer un couteau de survie personnel que les astronautes pourront utiliser.

Les astronautes touchent leur salaire d’officier militaire, dont un élément important est la solde de vol. Dans le cas de Cooper, elle s’élève à 145 dollars par mois. La NASA ne voyant aucune raison de fournir des avions aux astronautes, ceux-ci doivent se rendre à des réunions dans tout le pays sur des lignes aériennes commerciales. Pour continuer à gagner leur salaire de vol, Grissom et Slayton se rendent le week-end à la base aérienne de  Langley, et tentent d’y passer les quatre heures requises par mois, rivalisant pour les avions T-33 avec des colonels et des généraux de haut rang. Cooper se rend à la base de la Garde nationale aérienne McGhee Tyson dans le Tennessee, où un ami le laisse piloter des avions à réaction F-104B plus performants. Cette question est soulevée lorsque Cooper déjeune avec William Hines, un journaliste du Washington Star, et est dûment rapportée dans le journal. Cooper discute ensuite de la question avec le membre du Congrès James G. Fulton. La question est abordée par la Commission de la Chambre des représentants sur la science et l’astronautique. En quelques semaines, les astronautes ont un accès prioritaire aux F-102 de l’USAF, mais cela ne rend pas Cooper populaire auprès des hauts responsables de la NASA.

Gordon Cooper sert de Capsule Communicator (CAPCOM) pour le premier vol spatial suborbital de la NASA, effectué par Alan Shepard dans Mercury-Redstone 3o 21, et le vol orbital de Scott Carpenter dans Mercury-Atlas 7o 22, et est pilote de réserve pour Walter Schirra dans Mercury-Atlas 8o 4.

Le MA-9 est le dernier des vols du programme Mercury. Walt Williams et d’autres veulent poursuivre avec une mission Mercury-Atlas 10 (MA-10) de trois jours, mais le QG de la NASA a déjà annoncé qu’il n’y aurait pas de MA-10 si MA-9 est couronné de succès. Alan Shepard, en particulier, est impatient de piloter la mission pour laquelle il a été désigné. Il tente même de s’assurer le soutien du président Kennedy. Une décision officielle selon laquelle il n’y aurait pas de MA-10 est prise par l’administrateur de la NASA, James E. Webb, le 22 juin 1963. Si la mission avait été approuvée, Shepard ne l’aurait peut-être pas pilotée, puisqu’il a été cloué au sol par la maladie de Menière en octobre 1963, et le MA-10 aurait peut-être été piloté par Cooper, qui était son remplaçant.

Le programme Mercury est suivi par le programme Gemini, qui prend son nom du fait qu’il transporte deux hommes au lieu d’un seul. Deke Slayton désigne Gordon Cooper comme commandant de Gemini 5, une mission de huit jours et de 120 orbites. La mission est officiellement annoncée le 8 février 1965. Pete Conrad, l’un des neuf astronautes du groupe 2 de 1962, est désigné comme copilote, avec Neil Armstrong et Elliot See comme renforts respectifs. Le 22 juillet, Cooper et Conrad répètent une double séquence de lancement de Gemini au sommet d’un propulseur LGM-25C Titan II au complexe de lancement 19 et d’un véhicule cible Atlas-Agena au complexe de lancement. Après la réussite de l’essai, la tour de service ne peut être redressée et les deux astronautes doivent être récupérés à l’aide d’une nacelle, un dispositif d’évacuation que Cooper a conçu pour le programme Mercury et dont il a demandé la conservation pour Gemini.

Gordon Cooper et Conrad veulent donner à leur vaisseau spatial le nom de Lady Bird Johnson, la première dame des États-Unis, mais Webb refuse leur demande ; il veut dépersonnaliser le programme spatial. Cooper et Conrad ont alors l’idée d’un insigne de mission spatiale, similaire aux emblèmes organisationnels portés par les unités militaires. L’écusson doit commémorer les centaines de personnes directement impliquées, et pas seulement les astronautes. Cooper et Conrad en choisissent un en tissu brodé portant les noms des deux membres de l’équipage, un chariot Conestoga et le slogan « 8 days or bust » (huit jours ou raté) qui fait référence à la durée prévue de la mission. Webb approuve finalement le dessin, mais insiste pour que le slogan soit retiré de la version officielle de l’insigne, estimant qu’il met trop l’accent sur la durée de la mission et non sur les expériences, et craignant que le public ne la considère comme un échec si elle n’atteint pas la durée prévue. L’écusson est porté sur la poitrine, à droite, de l’uniforme des astronautes, sous leur plaque d’identification et en face des emblèmes de la NASA portés sur la gauche.

La mission est reportée du 9 au 19 août pour donner à Gordon Cooper et Conrad plus de temps pour s’entraîner, puis elle est retardée de deux jours en raison d’une tempête. Gemini 5 est lancé à 9 heures le 21 août 1965. Le propulseur Titan II les place sur une orbite de 163 par 349 kilomètres. La plus grande préoccupation de Cooper est la pile à combustible destinée à l’alimentation électrique de la capsule. Pour qu’elle dure huit jours, il a l’intention de la faire fonctionner à basse pression, mais lorsqu’elle commence à descendre trop bas, les contrôleurs de vol lui conseillent de mettre en marche le réchauffeur d’oxygène. Elle se stabilise finalement à 49 newtons par centimètre carré — plus bas que jamais auparavant. Alors que MA-9 était devenu inconfortablement chaud, Gemini 5 devient froid. Il y a également des problèmes avec les propulseurs du système d’attitude et de manœuvre en orbite, qui deviennent erratiques, et deux d’entre eux tombent complètement en panne.

Gemini 5 est initialement prévu pour s’entraîner au rendez-vous orbital avec un véhicule cible Agena, mais cette mission a été reportée à une date ultérieure en raison de problèmes avec Agena. Néanmoins, Cooper s’entraîne à amener son engin spatial à un endroit prédéterminé dans l’espace. Cela lui permet d’acquérir la confiance nécessaire pour un rendez-vous avec un véritable vaisseau spatial lors de missions ultérieures, et finalement en orbite lunaire. Cooper et Conrad peuvent réaliser toutes les expériences prévues, sauf une, dont la plupart sont liées à la photographie orbitale.

La mission est perturbée par l’apparition de l’ouragan Betsy dans la zone de récupération prévue. Gordon Cooper allume les rétrofusées lors de la 120e orbite. L’amerrissage a lieu à 130 kilomètres de la cible, à cause d’une erreur informatique du programme de rentrée, qui a paramétré la rotation de la Terre à 360 degrés par jour alors qu’elle est en réalité de 360,98°. La différence est importante dans le calcul de trajectoire d’un vaisseau spatial. L’erreur aurait été plus importante si Cooper n’avait pas détecté le problème lorsque la jauge de rentrée a indiqué qu’ils étaient trop élevés, et avait tenté de compenser en augmentant l’angle d’inclinaison de 53 à 90 degrés vers la gauche pour augmenter la traînée de la capsule. Des hélicoptères les récupèrent en mer et les emmènent au navire de récupération, le porte-avions USS Lake Champlain.

Les deux astronautes établissent un nouveau record d’endurance spatiale en parcourant une distance de 5 331 745 kilomètres en 190 heures et 56 minutes — soit un peu moins de huit jours — montrant que les astronautes peuvent survivre dans l’espace pendant le temps nécessaire pour aller de la Terre à la Lune et revenir. Cooper devient le premier astronaute à effectuer un deuxième vol orbital.

Il sert de pilote de réserve pour Gemini 12, la dernière des missions Gemini, avec Gene Cernan comme pilote.

Gordon Cooper est choisi comme commandant de réserve pour la mission Apollo 10 de mai 1969. Il serait donc sélectionné pour le poste de commandant d’Apollo 13, selon la procédure habituelle de rotation de l’équipage établie par Slayton en tant que directeur des opérations du personnel navigant. Cependant, lorsque Shepard, le chef du bureau des astronautes, revient au statut de vol en mai 1969, Slayton remplace Cooper par Shepard en tant que commandant de cet équipage. Cette mission est ensuite devenue Apollo 14 pour donner à Shepard plus de temps pour s’entraîner. La perte de ce commandement place Cooper plus loin dans la rotation des vols, ce qui signifie qu’il ne va pas voler avant l’un des derniers vols, si jamais il le fait.

Slayton allègue que Cooper a montré une attitude laxiste vis-à-vis de l’entraînement pendant le programme Gemini ; pour la mission Gemini 5, d’autres astronautes ont dû le persuader d’entrer dans le simulateur. Cependant, selon Walter Cunningham, Cooper et Scott Carpenter sont les seuls astronautes de Mercury à suivre régulièrement des cours de géologieo 55. Slayton affirme plus tard qu’il n’a jamais eu l’intention de faire tourner Cooper pour une autre mission, et l’a affecté à l’équipage de réserve d’Apollo 10 simplement en raison d’un manque d’astronautes qualifiés ayant l’expérience du commandement à l’époque. Slayton note que Cooper a quelques chances de recevoir le commandement d’Apollo 13 s’il fait un travail remarquable en tant que commandant de réserve d’Apollo 10, mais il estime qu’il ne l’a pas fait.

Déçu par sa carrière d’astronaute au point mort, Cooper prend sa retraite de la NASA et de l’USAF le 31 juillet 1970, avec le grade de colonel, après avoir effectué 222 heures de vol dans l’espace.

Après avoir quitté la NASA, Gordon Cooper siège à plusieurs conseils d’administration et est consultant technique pour plus d’une douzaine d’entreprises dans des domaines allant de la conception de bateaux à haute performance, à l’énergie, la construction et la conception d’avions.

Entre 1962 et 1967, il est président de Performance Unlimited, Inc, un fabricant et distributeur de moteurs de course, de moteurs marins et de bateaux en fibre de verre. Il est président de GCR, qui conçoit et teste des voitures de sport, participe à des courses, effectue des tests de pneus pour des voitures de course et travaille à l’installation de moteurs à turbine sur des voitures. Il siège au conseil d’administration de Teletest, qui conçoit et installe des systèmes de télémétrie avancés, de Doubloon, qui réalise et construit des équipements de chasse au trésor, et de Cosmos, qui mène des projets d’exploration archéologique.

En tant que copropriétaire et chef de projet de course de Profile Race Team de 1968 à 1970, Gordon Cooper conçoit des bateaux de haute performance et participe à des courses. Entre 1968 et 1974, il est consultant technique chez Republic Corp., General Motors, Ford et Chrysler Motor Companies, où il supervise la conception et la construction de divers composants automobiles. Il est également consultant technique pour Canaveral International, Inc., pour laquelle il développe des produits techniques, et travaille dans les relations publiques sur ses projets d’aménagement du territoire. Il siège au conseil d’administration de l’APECO, de Campcom LowCom et de Crafttech.

Gordon Cooper est président de sa propre société de conseil, Gordon Cooper & Associates, Inc. qui participe à des projets techniques allant des compagnies aériennes et des domaines aérospatiaux au développement de terrains et d’hôtels. De 1973 à 1975, il travaille pour WED Entreprises en tant que vice-président de la recherche et du développement chez Epcot. Durant cette période, il est sollicité sur la production du film Le Trou noir (1979) sans toutefois être crédité. En 1989, il devient le directeur général de Galaxy Group, Inc, une société qui conçoit et amélioré de petits avions. Cependant, de nombreuses transactions commerciales de Cooper tournent mal, laissant les investisseurs avec des dettes.

Dans son autobiographie, Leap of Faith, co-écrite avec Bruce Henderson, Gordon Cooper raconte ses expériences avec l’armée de l’air et la NASA, ainsi que ses efforts pour exposer une prétendue théorie de conspiration des OVNI. Dans sa critique du livre, l’historien de l’espace Robert Pearlman écrit : « Bien que personne ne puisse contester les expériences de quelqu’un, dans le cas des propres observations de Cooper, j’ai eu quelques difficultés à comprendre comment une personne aussi liée à la technologie et à la science de pointe pouvait facilement embrasser des idées telles que les visites extraterrestres avec à peine plus que des preuves anecdotiques ».

Gordon Cooper affirme avoir vu son premier OVNI lors d’un vol au-dessus de l’Allemagne de l’Ouest en 1951, bien qu’il nie en avoir vu un lors de son vol sur le Mercury. Le 3 mai 1957, alors que Cooper est à Edwards, il fait installer par un équipage un système d’atterrissage de précision Askania Cinetheodolite sur le lit d’un lac asséché. Ce système cinéthéodolite peut prendre des photos à raison d’une image par seconde lors de l’atterrissage d’un avion. L’équipe est composée de James Bittick et Jack Gettys, qui commencent à travailler sur le site juste avant 8 h, avec des caméras fixes et des caméras de cinéma. Selon les récits de Cooper, lorsqu’ils reviennent plus tard dans la matinée, ils signalent qu’ils ont vu un avion « à l’allure étrange, ressemblant à une soucoupe », qui n’émet aucun son ni à l’atterrissage ni au décollage.

Gordon Cooper signale que ces hommes, qui voient régulièrement des avions expérimentaux dans le cadre de leur travail, sont manifestement déstabilisés. Ils expliquent comment la soucoupe a plané au-dessus d’eux et a atterri à 50 mètres d’eux en utilisant trois trains d’atterrissage sortis, puis a décollé quand ils se sont approchés pour regarder de plus près. Cooper appelle un numéro spécial du Pentagone pour signaler de tels incidents, et reçoit l’instruction de faire développer leur film, mais de ne pas en faire de copies, et de l’envoyer immédiatement au Pentagone dans une pochette verrouillée. Comme Cooper ne reçoit pas l’instruction de ne pas regarder les négatifs avant de les envoyer, il le fait. Il affirme que la qualité de la photographie est excellente, et que ce qu’il a vu est exactement ce que Bittick et Gettys lui ont décrit. Il s’attend à ce qu’il y ait une enquête de suivi, car un avion d’origine inconnue a atterri dans une installation militaire classée, mais n’entend jamais plus parler de l’incident. Il n’a jamais pu retracer ce qu’il est advenu de ces photos, et suppose qu’elles ont fini par être envoyées à l’enquête officielle de l’armée de l’air sur les OVNI, le projet Livre Bleu, qui est sur la base aérienne de Wright-Patterson.

Jusqu’à sa mort, Gordon Cooper affirme que le gouvernement américain dissimule effectivement des informations sur les OVNI. Il souligne qu’il y a des centaines de rapports faits par ses collègues pilotes, beaucoup provenant de pilotes de jets militaires envoyés pour répondre à des observations radar ou visuelles. Dans ses mémoires, Cooper écrit qu’il a vu des avions mystérieux à plusieurs reprises au cours de sa carrière, et que des centaines de rapports ont été faits. En 1978, il témoigne devant l’ONU sur ce sujet. Tout au long de sa vie, Cooper exprime à plusieurs reprises dans des interviews qu’il a vu des OVNI, et décrit ses souvenirs pour le documentaire Out of the Blue de 2002.

Plus tard dans sa vie, Gordon Cooper développe la maladie de Parkinson. Il est mort à l’âge de 77 ans d’une insuffisance cardiaque à son domicile de Ventura, en Californie, le 4 octobre 2004. Cooper est le dernier Américain à avoir effectué une mission spatiale en solo jusqu’à ce que, le jour de sa mort, Brian Binnie pilote le SpaceShipOne à une altitude de plus de 112 kilomètres lors de son deuxième et dernier vol.

Source : Wikipédia.

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