Fernand Georges Isidore Widal, médecin et bactériologiste.

Fernand Georges Isidore Widal, né le 9 mars 1862 à Dellys (Algérie) et mort le 14 janvier 1929 à Paris, est un médecin et bactériologiste français renommé pour ses travaux sur les maladies rénales, sur la vaccination et le diagnostic sérologique de la fièvre typhoïde, et plus généralement ses recherches concernant les maladies infectieuses.

Fernand Widal est le fils de Henri Victor Widal (né à Wintzenheim en 1826 et mort à Paris en 1894), chirurgien militaire issu d’une famille juive originaire d’Alsace alors en poste en Algérie et plus tard médecin chef de l’hôpital de Versailles et membre correspondant de l’Académie de médecine en 1894. Fernand Widal commence des études de médecine à Paris, devient interne en 1884 et docteur en médecine en 1889. Médecin des hôpitaux de Paris en 1893, agrégé en 1894, il pratique à l’hôpital Cochin à partir de 1905, enseigne la pathologie interne à partir de 1911 en succédant à Georges Dieulafoy, puis la médecine clinique à partir de 1918. En 1906, il entre à l’Académie de médecine, puis à l’Académie des sciences en 1919. Il est le frère de l’avocat Georges Widal (1874-1955) et le neveu d’Auguste Widal (1822-1875), professeur de lettres à la faculté de Besançon.

Widal meurt au début de l’année 1929 d’une hémorragie cérébrale consécutive à une crise de goutte en son domicile dans le 8e arrondissement de Paris4. Il est enterré au cimetière de Montmartre 5 (32e division).

Widal, carte maximum, Paris, 25/01/1958.

Les travaux de Widal ont surtout porté sur la fièvre typhoïde, pour laquelle il développe une technique de diagnostic dès 1896, le test de Widal. Il est l’un des pionniers du diagnostic sérologique d’une maladie infectieuse grâce à l’agglutination6. Pendant la Première Guerre mondiale, il met au point un vaccin qui a permis de réduire la propagation de cette maladie dans les troupes alliées.

Widal, essais de couleurs.

Il a aussi travaillé sur le rôle du chlorure de sodium dans les néphrites et l’œdème cardiaque (1906) et décrit le syndrome de Widal, caractérisé par l’association d’asthme, de polypes nasaux et d’intolérance à l’aspirine (1929). Il est l’auteur de très nombreuses publications portant sur les maladies infectieuses (notamment l’érysipèle), hépatiques, cardiaques et du système nerveux.

Source : Wikipédia.