Benito Jerónimo Feijoo, philosophe, essayiste et homme d’église.

Benito Jerónimo Feijoo y Montenegro (Pereiro de Aguiar, Orense, 1676 – Oviedo, 1764) est un philosophe espagnol, essayiste et homme d’Église de l’ordre des Bénédictins, auteur de Teatro Crítico Universal. À la fin de sa vie, à Oviedo, il fut abbé du collège de San Vicente d’Oviedo, dans lequel il mourut. Il est enterré à Oviedo, dans l’église Santa María de la Corte.


Il renonça de bonne heure au monde pour se livrer à l’étude des langues, de l’histoire et des belles-lettres en Espagne des Lumières.

Il fit paraître en 1726 son Teatro crítico universal (Théâtre critique universel), espèce de revue satirique des opinions, des hommages et des principales professions de la vie, qui eut un succès prodigieux. Cet ouvrage a été traduit par Vaquette d’Hermilly en 1746 (4 volumes in-12).

Feijoo, carte maximum, Espagne, 1947.

C’est dans son Teatro crítico universal que le père Feijoo (« el padre Feijoo », comme il est connu dans le monde hispanophone) accusa le musicien Sebastián Durón (1660 – 1716) d’avoir été le responsable de la décadence de la musique espagnole. Il est vrai, pourtant, que Durón est historiquement l’un des principaux responsables de l’introduction en Espagne des influences musicales italiennes, mais des musicologues bien postérieurs à Feijoo, tel Felipe Pedrell, ont fait l’éloge de Durón.

Feijoo est aussi auteur des Lettres curieuses et instructives, Madrid, 1748, 8 volumes in-8.

Pedro Rodríguez de Campomanes a donné une édition de ses Œuvres avec une Vie de l’auteur, Madrid, 33 volumes in-8.

Le père Feijoo a influencé la philosophie de Gustavo Bueno. La Fondation Gustavo Bueno est responsable de l’édition numérique des oeuvres de Feijoo.

Source : Wikipédia.

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