Benedetto Croce, philosophe, historien, écrivain et homme politique.

Benedetto Croce, né le 25 février 1866 à Pescasseroli dans la province de L’Aquila et mort le 20 novembre 1952 à Naples, est un philosophe, historien, écrivain et homme politique italien, fondateur du Parti libéral italien.


Continuateur de la pensée de Hegel, influencé par Antonio Labriola, mais proche également de Giambattista Vico et de Wilhelm von Humboldt, Croce s’oppose au fascisme, après l’avoir soutenu jusqu’en 1924, et, de fait, à l’engagement de son ancien collaborateur Giovanni Gentile. Il rédige en 1925 le Manifeste des intellectuels antifascistes, en réponse au Manifeste des intellectuels fascistes de Gentile, publié la même année. Son opposition opiniâtre au naturalisme et au scientisme

positiviste l’amène très tôt à condamner la pensée raciale et les différentes formes du racisme. Les thèmes principaux de son œuvre sont l’esthétique et la philosophie de l’histoire (dite aussi historicisme). Il rapprocha l’esthétique de la philosophie du langage et le néo-hégélianisme.

En politique, Benedetto Croce est ministre de l’Instruction publique en 1920-1921 dans le cabinet du libéral Giovanni Giolitti, ministre sans portefeuille des gouvernements du Comité de libération nationale, en 1944, et, devenu président du Parti libéral italien par lui fondé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, il est élu à l’Assemblée constituante de la République italienne (25 juin 1946 – 31 janvier 1948).

Benedetto Croce était membre étranger de l’Académie roumaine et membre de l’Académie des Lyncéens.

Voir aussi cette vidéo :

Sources : Wikipédia, YouTube.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.