Albert A. Michelson, physicien.

Albert Abraham Michelson, né le 19 décembre 1852 à Strelno en Prusse dans la province de Posnanie et mort le 9 mai 1931 à Pasadena, en Californie, est un physicien américain. Il a reçu le prix Nobel de physique de 1907 « pour ses instruments optiques de précision et les études spectroscopiques et métrologiques qu’il a menées grâce à ces appareils », devenant ainsi le premier récipiendaire américain du prix de physique. Il reçut par ailleurs la médaille Copley la même année.


Sa famille émigre aux États-Unis en 1855, s’installant dans la ville de Virginia City (Nevada), avant de déménager à San Francisco où il poursuit ses études. Cadet de l’École navale des États-Unis en 1869, puis officier de marine diplômé en 1873, il devient instructeur en physique-chimie de 1875 à 1879 après deux ans aux Antilles. En poste à l’observatoire naval des États-Unis en 1879, il part l’année suivante en Europe pour la poursuite de ses études. Après ses passages aux universités de Berlin et Heidelberg en Allemagne ainsi qu’au collège de France et à l’École poytechnique, il retourne aux États-Unis pour être professeur de physique à Cleveland. Il obtient ensuite ce même poste à Worcester en 1890 puis à Chicago en 1892. Il rejoint de nouveau la marine pendant la première guerre mondiale, au terme de laquelle il retourne à Chicago.

Son influence scientifique est particulièrement importante en optique. Ses travaux le menèrent à mesurer à grande précision la vitesse de la lumière : entre 1924 et 1926, il effectue des mesures entre le mont Wilson et le mont San Antonio (distants de 35 km) en Californie, obtenant ainsi une valeur de 299 796 ± 4 km/s dans le vide, ce qui resta pendant plusieurs années une référence. Il crée en 1881 son interféromètre. Il reçoit en 1907 le prix Nobel de physique et la médaille Copley. Il est également lauréat de la médaille Franklin en 1923.

La résolution de son interféromètre de 1881 étant trop proche de l’écart qu’il voulait mesurer, ce n’est qu’à la suite de son association avec Edward Morley en 1887 que les problèmes de l’existence de l’éther et de l’invariance de la vitesse de la lumière furent posés, résolus en 1905 par la théorie de la relativité restreinte.

Michelson contribua à la mise au point de la technique de la synthèse d’ouverture, imaginée par Hippolyte Fizeau, pour déterminer le diamètre apparent des étoiles par des méthodes interférométriques.

Michelson est décédé à Pasadena en 1931.

Beaucoup des travaux de Michelson visaient à établir la vitesse de la lumière par rapport à un système de référence absolu hypothétique. On considère à l’époque que l’univers est plongé dans l’éther, support de propagation de la lumière. Michelson s’attendait à ce que la vitesse de la lumière dépende du mouvement de la Terre par rapport à l’éther, ce qui le conduit à utiliser un système interférométrique.

Cette mesure de vitesse à effectuer l’a mené à élaborer un interféromètre : en faisant interférer deux rayons issus d’un même rayon puis suivant des trajectoires orthogonales, Michelson pu étudier les franges d’interférence et leur variation lors de la rotation de son appareil pour en déduire le retard des rayons séparés.

Source : Wikipédia.

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