Philatélie thématique

Jacques Callot, dessinateur et graveur lorrain.

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Jacques Callot, né à Nancy en 1592 et mort à Nancy le , est un dessinateur et graveur lorrain, dont l’œuvre la plus connue aujourd’hui est une série de dix-huit eaux-fortes intitulée Les Grandes Misères de la guerre, évoquant les ravages de la Guerre de Trente Ans qui se déroulait alors en Europe.

Il est considéré comme l’un des maîtres de l’eau-forte. Son style se caractérise par la netteté du trait et la profondeur de l’encrage, qui permettent de conserver une parfaite lisibilité à ses eaux-fortes, malgré le fréquent foisonnement des scènes et des personnages, sur des gravures de surface souvent restreinte.

On doit à Callot plusieurs innovations qui permirent le plein développement de cet art, en particulier l’utilisation du « vernis dur ». C’est Abraham Bosse qui diffusa ces innovations, en publiant en 1645 le premier traité sur la gravure des eaux-fortes, qui sera largement traduit en Europe.

Jacques Callot est né en 1592 dans une famille lorraine récemment anoblie. Ses parents étaient Jean Callot, issu d’une famille originaire de Bourgogne, gentilhomme, premier héraut d’armes de Lorraine, et Renée Brunebault, son épouse, qui eurent huit enfants, six garçons et deux filles. Jacques Callot était le second des six fils.

Son grand-père paternel, Claude, avait épousé une petite-nièce de Jeanne d’Arc, et avait été anobli par le duc Charles III de Lorraine, par lettres de noblesse datées de l’avant-dernier jour de juillet 1584, pour « services fidelz et agréables que par l’espace de vingt deux ans et plus Il nous a faict », et dit André Félibien, en particulier « pour une occasion où il donna des marques de sa fidélité et de son courage ».

La passion de Callot pour le dessin est très précoce, nourrie par la fréquentation des artistes locaux : Jacques Bellange, auréolé de gloire par son séjour en Italie, Demenge Croq, l’orfèvre et graveur chez qui il sera plus tard apprenti, et surtout, le père de son ami Israël Henriet, qui donne à son fils des cours de dessin dont Callot bénéficie sans doute également12.

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Le paquebot Normandie, le navire le plus rapide du monde en 1935

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  • Dernière modification de la publication :16 décembre 2019
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Thème : bâteaux

Le Normandie est un paquebot transatlantique de la Compagnie générale transatlantique, construit par les Chantiers de Penhoët à Saint-Nazaire.

Le projet de construction voit le jour à la fin des années 1920 dans la continuité des paquebots France, Paris et Île-de-France, en étroite collaboration avec l’État. Les travaux débutent en janvier 1931 à Saint Nazaire, la coque étant alors nommée T6, et visent à donner à la France un navire à la fois grand et rapide. Cependant, à cause de la Grande Dépression, la mise en service du paquebot est repoussée jusqu’en 1935.

Lorsqu’il entre finalement en service commercial, le Normandie est le plus grand paquebot au monde. Son voyage inaugural est entouré d’un grand prestige, et après des retouches en 1936, le luxueux paquebot continue sa carrière. Celle-ci est cependant interrompue par la Seconde Guerre mondiale. Le navire est alors désarmé et reste à quai dans le port de New York. Fin 1941, il est réquisitionné par les États-Unis et renommé USS Lafayette, pour être transformé en transport de troupes. Un incendie accidentel se déclare durant les travaux en 1942. Les tonnes d’eau utilisées par les pompiers font chavirer le navire sous l’effet de la marée. Après la guerre, la France refusa de le récupérer. La coque du navire, réduit à l’état d’épave, sera alors démolie en octobre 1946.

Malgré la brièveté de sa carrière, le Normandie a laissé une profonde empreinte dans les mentalités à travers le monde. Il est considéré comme un des meilleurs paquebots jamais construits. C’est en effet le seul paquebot français à avoir remporté le Ruban bleu. Ses installations luxueuses ont également été réputées à l’époque, et font qu’il est souvent considéré comme le plus beau et le plus luxueux des paquebots jamais construits. Il fut le symbole de la France des années 1930 et du raffinement à la française. Il apparaît dans plusieurs films et ses éléments décoratifs, démontés et débarqués avant les travaux de transformation, ont été répartis dans plusieurs musées et collections particulières à travers le monde.

 

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Jacques Cartier, navigateur et explorateur.

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Thème : explorateurs

Jacques Cartier est un navigateur, explorateur français et écrivain par ses récits de voyage. Né en 14912 à Saint-Malo, il y meurt le .

Mandaté par le roi de France François Ier, il aborde en 1534 le golfe du Saint-Laurent et explore le territoire alentour qu’il nomme Canada (de l’iroquois kanata, village). Auteur de cartes, Cartier, par ses relations, est le premier Européen à décrire et nommer ces eaux, leurs rives et leurs habitants. Il effectue un second voyage en 1535-1536 et un troisième en 1541-1542.

75c Jacques Cartier émis en 1934

Nous ne connaissons que bien peu de choses de sa vie allant de sa naissance jusqu’à son premier voyage officiel en 1534. Son acte de baptême ne nous est parvenu qu’indirectement, les registres de l’état civil de Saint-Malo manquent de 1472 à 1494, mais une copie de ceux-ci est conservée à Rennes. On peut établir la date de naissance et de baptême de Cartier au 31 décembre 1493, mais en raison de multiples erreurs et oublis du prêtre qui tient le registre, il ne s’agit que d’une hypothèse  D’autres sources contredisent aussi cette information.

Jacques Cartier est né dans l’une des trois anciennes communes qui forment actuellement Saint-Malo : Saint-Servan, Saint-Malo et Paramé se disputent l’honneur de l’avoir vu naître, mais le lieu exact de sa naissance ne peut donc être établi avec certitude. L’hypothèse d’une naissance intra-muros semble écartée actuellement ; certains arguments font pencher la balance du côté de Saint-Servan, d’autres du côté de Par

1F50 Jacques Cartier émis en 1934

amé. Le seul document indubitable que nous possédions sur Jacques Cartier est la publication des bans de son mariage avec Catherine des Granges (Granches), en avril 1520.

Depuis la seconde moitié du XIXe siècle, les historiens considèrent Jacques Cartier comme le fils de Jamet Cartier et de Jesseline (ou Geseline) Jansart bien qu’aucun document d’archive ne l’atteste. S’il est bien le fils de ces derniers, il aurait eu pour frères Lucas et un enfant non nommé, né en 1494, ainsi qu’une sœur ayant pour nom Berteline. Ce qui est certain, c’est qu’il a eu une sœur nommée Jehanne, puisqu’elle apparaît dans le testament du pilote et explorateur malouin daté du 19 mai 1541. Selon Frédéric Joüon des Longrais, il faudrait ajouter à la liste de la fratrie de l’explorateur le nom de Jehan puisque Cartier a été le parrain de deux de ses enfants.

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