Luigi Guanella, prêtre catholique.

Luigi Guanella (19 décembre 1842 – 24 octobre 1915) était un prêtre catholique italien. Il fut ordonné prêtre le 26 mai 1866 à Côme et affecté à une petite paroisse de Savogno. Luigi est le fondateur de plusieurs instituts religieux : les Filles de Sainte Marie de la Providence (1890) et les Servantes de la Charité (24 mars 1908) aux côtés de ses amis David Albertario et Giuseppe Toniolo . Guanella a également fondé l’Union Pieuse de Saint Joseph (1914) avec son partisan et premier membre le Pape Pie X. Ces communautés religieuses axées sur le soulagement des pauvres à travers le monde. La devise des Serviteurs de la Charité se lit “In Omnibus Charitas” (“En toutes choses l’amour”), qui est devenue la pierre angulaire de la propre vie de Guanella.

Sa sœur aînée était la Servante de Dieu Caterina Guanella (25 mars 1841 – 13 juin 1891).

Guanella a été béatifiée le 25 octobre 1964 par le pape Paul VI et a été canonisée comme sainte de l’Église catholique romaine le 23 octobre 2011 lors d’une célébration que le pape Benoît XVI a célébrée sur la place Saint-Pierre.


Le processus d’information pour la cause de la sanctification a commencé à Côme le 1er février 1923 et avait été chargé de compiler les preuves et la documentation disponibles qui pourraient établir à la fois un profil  biographique et des raisons qui attesteraient de la sainteté du défunt prêtre; le processus s’est terminé le 21 mai 1929. Des théologiens ont compilé tous ses écrits et ont été chargés de vérifier si ses textes étaient conformes ou non au magistère de l’Église catholique romaine ; l’équipe les a tous approuvés dans un décret du 12 juillet 1932.

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Nil de Rossano.

Saint Nil de Rossano (aussi connu comme Nil le Jeune) (vers 910 – 26 décembre 1004) est un saint gréco-italien du Moyen Âge. Liturgiquement il est fêté le 26 septembre.


Issu d’une famille grecque de Rossano, dans le thème byzantin de Calabre, Nil fut marié (ou vécut maritalement) et eut une fille, mais la mort de sa femme et de sa fille alors que lui-même n’avait que 30 ans l’amena à se convertir. Il se fit alors moine et répandit la Règle de saint Basile en Italie après avoir quitté la Calabre en 981 pour échapper aux persécutions des Sarrasins.

Il était connu pour sa pratique ascétique, ses vertus, et son  enseignement théologique. Il vécut longtemps comme un ermite, puis partagea le reste de sa vie entre divers monastères. Il s’installa près de Monte Cassino en 998, puis au monastère d’Alexis à Rome.

Lorsque Grégoire V (996-999) fut chassé de Rome, Nil s’opposa à l’usurpateur et antipape Philagathos de Plaisance, mais lorsque par la suite Philagathos, capturé, fut torturé et mutilé, il eut le courage d’en faire le reproche au pape Grégoire et à l’empereur Otton III.

Il fit recopier des textes grecs traitant de principes ascétiques et mystiques dont trois se trouvent à la bibliothèque du Mont Cassin et un quatrième à Grottaferrata3. Fuyant les invasions sarrasines, il quitta la Calabre avec soixante moines et partagea la fin de sa vie entre le monastère Sainte-Agathe de Tusculum et l’ermitage du village de Valleluce de la commune de Sant’Elia Fiumerapido non loin de l’abbaye du Mont-Cassin, où il avait été accueilli par l’abbé Aligern.

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Achille Varzi, pilote automobile.

Achille Varzi, né le 8 août 1904 à Galliate dans le Royaume d’Italie et mort le 1er juillet 1948 à Bremgarten bei Bern en Suisse, est un pilote automobile et motocycliste italien. Considéré comme l’un des meilleurs pilotes de l’entre-deux-guerres, Achille Varzi reste célèbre tant pour son style de conduite réputé très sûr que pour sa rivalité avec Tazio Nuvolari.

Issu d’une famille aisée, Varzi découvre le pilotage moto en 1921, à dix-sept ans ; il remporte sa première course l’année suivante et devient champion d’Italie de vitesse moto en catégorie 350 cm3 en 1923. Varzi et Nuvolari, dont il devient l’ami, s’imposent rapidement comme des vedettes de la discipline. Varzi remporte un nouveau titre de champion d’Italie, en 500 cm3, en 1926. En 1928, Varzi et Nuvolari se lancent en compétition automobile au sein de la Scuderia Nuvolari. De plus en plus souvent battu par Nuvolari, Varzi quitte l’écurie et achète une Alfa Romeo P2 qui lui permet de reprendre l’ascendant en 1929. L’année suivante, il remporte une victoire majeure à la Targa Florio, la première d’une voiture italienne depuis cinq ans dans cette épreuve. En cours d’année, sur Maserati, il remporte le championnat d’Italie des pilotes et garde l’avantage sur Nuvolari.

La saison 1931 voit la création du championnat d’Europe des pilotes. Varzi, pilote officiel Bugatti, remporte le Grand Prix de France avec Louis Chiron et termine sixième du championnat. Varzi, fidèle à Bugatti jusqu’en 1933, rejoint la Scuderia Ferrari en 1934 et remporte six victoires. À l’aube de la saison 1935, pour la reprise du championnat d’Europe des pilotes, le consortium Auto Union le recrute. Il rencontre Ilse Pietsch, l’épouse de son coéquipier Paul Pietsch, qui devient sa maîtresse. Victime de la propagande menée par l’axe Rome-Berlin lors du Grand Prix de Tripoli 1936 et initié par son addiction à la morphine, il sombre dans la drogue. Il s’éloigne des circuits et ne dispute que quatre courses entre 1937 et 1938.

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