Histoire de France

Le passage de l’ouragan Mitch (1998).

L’ouragan Mitch fut le deuxième plus meurtrier1 et l’un des plus  puissants ouragans enregistrés dans le bassin Atlantique, avec des vents atteignant 290 km/h. Mitch était le treizième cyclone tropical, le neuvième ouragan, et le troisième ouragan majeur de la saison cyclonique 1998. À l’époque, Mitch était l’ouragan du bassin Atlantique le plus fort jamais observé au mois d’octobre, depuis dépassé par l’ouragan Wilma durant la saison cyclonique 2005. Il fut alors aussi classé comme le quatrième ouragan atlantique le plus intense depuis que sont enregistrées des données météorologiques, bien qu’il soit passé à la septième place depuis.

Mitch fut particulièrement meurtrier et dévastateur. Il aura laissé plus de 900 millimètres de pluies en Amérique centrale avec un rapport non officiel de 1 900 millimètres, ce qui fit plus de 19 000 morts et disparus. Les dommages sont évalués à plus de 6 milliards de dollars américains de 1998.


Une onde tropicale, alors très au sud, traverse la côte africaine le 10 octobre. Elle était passée auparavant aux environs d’Abidjan le 8 octobre, et avait traversé la partie sud de l’Afrique de l’Ouest durant les 8 et 9 octobre. Elle se déplace alors vers l’est dans l’Atlantique tropical. Les vents d’altitude ne sont alors pas favorables, et l’onde tropicale ne s’organise pas. Elle arrive dans l’est de la mer des Caraïbes le 18 et 19 octobre. Son apparence  commence alors à s’améliorer et arrive dans le sud de la mer le 20, poursuivant son renforcement. Le 21 octobre, une reconnaissance aérienne est envoyée. Une circulation de surface de faible diamètre est trouvée, avec une pression de 1 001 hPa. Sur cette base, on estime que la dépression tropicale Treize s’est formée le 22 octobre à 0 h UTC sur le sud-ouest de la mer des Caraïbes à environ 360 km au sud de Kingston (Jamaïque).

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Le séisme de 2010 en Haïti.

Le séisme de 2010 en Haïti est un tremblement de terre d’une magnitude de 7,0 à 7,34 survenu le 12 janvier 2010 à 16 heures 53 minutes et 10 secondes, heure locale. Son épicentre est situé approximativement à 25,3 km de Port-au-Prince, la capitale du pays. Le foyer (ou hypocentre) du séisme a été localisé à 10 km de profondeur. Une douzaine de secousses secondaires de magnitude s’étalant entre 5,02 et 5,95 ont été enregistrées dans les heures qui ont suivi. L’intensité de ce séisme a été d’environ X à l’épicentre.

Un second tremblement de terre d’une magnitude de 6,1 est survenu le 20 janvier 2010 à 6 h 3, heure locale. Son foyer est situé approximativement à 59 km à l’ouest de Port-au-Prince, et à moins de dix kilomètres sous la surface.

Le premier tremblement de terre a causé de nombreuses victimes, morts, blessés, amputés et des milliers de personnes victimes de troubles  psychologiques. En date du 9 février 2010, Marie-Laurence Jocelyn Lassegue, ministre des Communications, confirme un bilan de plus 280 000 morts, 300 000 blessés et 1,3 million de sans-abris. L’Institut géologique américain a annoncé le 24 janvier avoir enregistré 52 répliques d’une magnitude supérieure ou égale à 4,58. 211 rescapés ont été extraits des décombres par les équipes de secouristes venues du monde entier — solidarité internationale venue renforcer les efforts des Haïtiens qui eux-mêmes, souvent à mains nues, ont sauvé des décombres des centaines de personnes.

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Le calendrier Maya.

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Le calendrier maya était la version maya du calendrier mésoaméricain, composé de différents systèmes calendaires évoluant de manière  concomitante. Il se composait d’un calendrier sacré, Tzolk’in (ou Bucxok), cyclique sur 260 jours, d’un calendrier solaire, Haab, cyclique sur 365 jours, et du compte long qui faisait le lien entre les deux précédents calendriers.


La vie des Mayas était structurée par deux calendriers. Le premier est le tzolk’in, « année » non numérotée de 260 jours (ou kin), à caractère divinatoire et religieux ; ce calendrier est composé de vingt jours combinés à treize nombres (sans doute les 13 divinités diurnes). Le deuxième est le haab, « année vague » non numérotée de 365 jours, à caractère civil. Ce calendrier comporte dix-huit mois (uinal) de vingt jours chacun, plus cinq jours additionnels nommés uayeb (way + haab = lit de l’année). Ces deux calendriers se synchronisent toutes les 52 années solaires (18 980 jours).

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