Fernando Rey, acteur.

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Fils d’un haut militaire espagnol, Fernando Casado Arambillet effectue des études d’architecture, vite interrompues par la Guerre civile. A partir de 1936, il gagne sa vie en faisant de nombreuses figurations pour le cinéma, période durant laquelle il adopte son nom de scène, Fernando Rey. C’est en 1944 qu’il obtient son premier rôle parlé dans le long métrage Eugenia de Montijo. S’ensuit alors de nombreux films tournés dans son Espagne natale. Son physique robuste, impressionnant, lui permet notamment d’incarner le Roi d’Espagne dans Locura De Amor. Son premier rôle en tête d’affiche, il l’obtient en 1954, avec le film Les Comédiens.

S’il est un acteur très populaire en Espagne, Fernando Rey tente pourtant très vite sa chance hors de ses frontières. Il tourne ainsi dans plusieurs productions européennes : Le Chanteur de Mexico (1956), aux côtés de Luis Mariano et Bourvil, Les bijoutiers du clair de lune (1958), réalisé par Roger Vadim et avec Brigitte Bardot, le péplum italien Les Derniers Jours de Pompei (1959) et même un western intitulé La Chevauchée des outlaws (1961).

C’est au début des années 60 que la carrière de cet acteur aux  interprétations intenses prend un virage décisif. Il entame une célèbre collaboration avec Luis Buñuel, qui en fait son acteur favori : Viridiana (1961), Tristana (1970), Le Charme discret de la bourgeoisie (1972) et Cet obscur objet du désir (1977) lui apportent la reconnaissance internationale. Après avoir joué sous la direction d’Orson Welles (Falstaff et le téléfilm Une Histoire immortelle), Fernando Rey impressionne avec le rôle de l’inoubliable Alain Charnier, le méchant de French Connection. Il apparait ensuite notamment dans Nina de Vincente Minnelli, Quintet de Robert Altman ou encore Le Désert des Tartares de Valerio Zurlini. En 1977, il obtient le Prix d’interprétation masculine au Festival de Cannes pour sa prestation dans Elisa, mon amour de Carlos Saura.

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La Cathédrale Notre-Dame du Siège de Séville (Espagne).

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La cathédrale Notre-Dame du Siège (en espagnol : Catedral de Santa María de la Sede) de Séville est l’église-mère de l’archidiocèse de Séville, en Andalousie. Construite à partir de 1402 dans le style gothique et consacrée en 1507, elle est célèbre pour son clocher, la Giralda, ancien minaret hispano-mauresque de la grande mosquée almohade qui s’élevait à l’emplacement de l’actuelle cathédrale.

Elle est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1987.


L’édifice a été construit en lieu et place d’une mosquée almohade à Séville, dans le souci de symboliser, par un monument prestigieux, la prospérité de la capitale andalouse devenue une grande cité commerçante après la Reconquista. Le vendredi 8 juillet 1401, lors de la réunion qui devait décider la construction du monument, Alonso Martinez, l’architecte de cette cathédrale, prononça cette phrase qui décrit bien l’état d’esprit des autorités sévillanes : « Construisons un temple si grand que ceux qui le verront terminé nous prendront pour des fous ! ». Son premier architecte était le maître Carlin, originaire de Normandie. Les bâtisseurs réutilisèrent des éléments et des colonnes de la mosquée et transformèrent en campanile son minaret, la fameuse tour de la Giralda, aujourd’hui devenue le symbole de la ville.

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Manuel García Matos, musicologue.

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Manuel García Matos ( Plasencia, 1912- Madrid , 1974) était un folkloriste espagnol, membre de l’ Institut espagnol de musicologie. Il a étudié le violon, la flûte, le piano, l’harmonie et le contrepoint. À l’âge de dix-huit ans, il fonde les chœurs Extremeños et commence un travail ardu de compilation littéraire et musicale de chansons et se concentre sur l’étude des instruments et des danses . Il a d’abord réalisé ce travail en Estrémadure, et au fil du temps, il l’a poursuivi dans toute l’Espagne, rassemblant plus de 10 000 documents musicaux.

En 1945, il reçoit le Prix National de Folklore, dont il devient professeur au Conservatoire Royal de Musique de Madrid.

Il a publié un recueil de chansons d’ Alta Extremadura et un autre de la province de Cáceres , ainsi que des danses populaires d’Espagne, avec musique et chorégraphie. Sous la tutelle de l’UNESCO, a réalisé une anthologie du folklore musical d’Espagne, qui a été publiée en 1960, rééditée en 1970 jusqu’à ce que la maison “Hispavox” fasse une dernière

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