Histoire de France

Laure Diebold-Mutschler, résistante.

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Laure Diebold, parfois orthographié Laure Diebolt, de son nom de naissance Laure Mutschler, née le 10 janvier 1915 à Erstein (Bas-Rhin) et morte le 17 octobre 1965 à Lyon, est une résistante française. Secrétaire de Jean Moulin, elle fut faite Compagnon de la Libération alors qu’elle était portée disparue en Allemagne.


Issue d’une famille alsacienne très patriote, Laure Mutschler passe une grande partie de sa jeunesse à Sainte-Marie-aux-Mines, dans le Haut-Rhin, où ses parents s’étaient établis en 1922. À la fin de ses études, elle entre comme secrétaire aux Établissements Baumgartner. Lors de la « drôle de guerre », elle est secrétaire d’un industriel de Saint-Dié.

Après l’invasion allemande, elle reste en Alsace annexée fin juillet 1940. Elle rejoint une filière de passeurs. Très souvent, elle héberge des prisonniers de guerre évadés au domicile paternel, 46 rue Jean-Jaurès à Sainte-Marie-aux-Mines, ainsi que chez son fiancé, Eugène Diebold, qui est secrétaire de la mairie. Dès 1940, elle s’associe au cercle de résistants du Dr Bareiss rattaché à l’Armée des Volontaires. Repérée, elle doit quitter l’Alsace. La veille de Noël 1941, elle fuit à Lyon, cachée dans une locomotive.

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les 350 ans de Saint-Gobain.

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Saint-Gobain est une entreprise française spécialisée dans la production, la transformation et distribution de matériaux.

Fondée en 1665 par Jean-Baptiste Colbert (1619-1683) sous le nom de Manufacture royale des glaces, l’entreprise est présente dans soixante-huit pays et emploie en 2019 près de 171 000 personnes. Depuis 2019, le siège social de l’entreprise se trouve à la Défense, 12 place de l’Iris, dans la commune de Courbevoie.


Le roi Henri II installe une verrerie à Saint-Germain-en-Laye près du château, dans une maison située à l’angle des actuelles rues Henri IV et Saint-Louis, sur une partie de la caserne Grammont, qu’il donne à l’italien Thesco Mutio, avec privilège de produire pour tout le royaume du verre Venise, c’est-à-dire du miroir; en 1558 il le naturalise, l’anoblit avec ses enfants, et l’aggrège à la communauté des gentilshommes verriers. La verrerie royale de Saint-Germain est toujours en activité en 1672 et 1776 et donne son nom à la rue de la Verrerie, devenue rue Saint-Louis.

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La bataille de Huningue (1815).

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Huningue apparaît tout à coup, si mal connue et si illustre ! Sa résistance, en 1815, est un des faits d’armes dont l’histoire garde, pour ainsi dire, l’éblouissement attendri.

Comme Neuf-Brisach, cette ville est une création du XVIIe français. Avant la réunion de l’Alsace à la France, Huningue n’était qu’un village. En 1679, Vauban bâtit la ville tout près du village, qui s’effaça. Comme à Neuf-Brisach, les habitations furent construites dans le goût local le plus pur. Un pont fut jeté sur le Rhin ; une redoute fut édifiée pour protéger le pont. Après maintes alternatives, les fortifications s’achevèrent pendant la Révolution.

En 1815, Huningue avait pour commandant de place le général Barbanègre, et pour garnison cent artilleurs, trente fantassins, cinq gendarmes. Quarante retraités se joignirent aux combattants.

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