Zhang Heng, astronome, mathématicien et inventeur.

Zhang Heng (chinois simplifié : 张衡 ; chinois traditionnel : 張衡 ; , né en 78 et décédé en 139, était un astronome, mathématicien, inventeur, géographe, cartographe, artiste, poète, homme d’État, et érudit de littérature chinoise de Nanyang, Henan, en Chine. Il vécut pendant la dynastie Han orientaux (25-220).

Il a été éduqué dans les capitales de Luoyang et de Chang’an, et il commença sa carrière comme un servant civil mineur à Nanyang. Par la suite, il devint chef astronome, préfet des Majors pour les Carrosses Officiels, et ensuite Préposé au Palais à la cour impériale. Ses positions intransigeantes sur certains problèmes de calendrier et d’histoire firent de Zhang une figure controversée, ce qui l’empêcha de devenir l’historien officiel de la cour.

Ses rivalités politiques avec les eunuques du palais sous le règne de l’empereur Han Shundi furent à l’origine de sa décision de se retirer de la cour centrale pour servir comme administrateur de Hejian dans la région de Hebei. Il retourne à Nanyang pour un court laps de temps, avant d’être rappelé pour servir dans la capitale une fois de plus en 138. Il meurt une année plus tard, en 139.

Zhang a appliqué sa connaissance étendue des mécaniques et des engrenages dans plusieurs de ses inventions. Il a inventé la première sphère armillaire fonctionnant à l’énergie hydraulique au monde, pour représenter les observations astronomiques1 ; il améliora l’écoulement de la clepsydre en ajoutant un second réservoir ; et inventa le premier sismoscope au monde, qui discernait la direction cardinale d’un tremblement de terre. De plus, il améliora les calculs chinois précédents de la formule de pi. En plus de documenter environ 2 500 étoiles dans son vaste catalogue d’étoiles, Zhang a aussi posé des théories sur la Lune et ses relations avec le Soleil ; plus précisément, il discuta de la sphéricité de la Lune, de son illumination par le reflet de la lumière solaire sur un côté et demeurant obscur de l’autre côté, et de la nature des éclipses solaire et lunaire. Ses fu (rhapsodie) et shi en poésie étaient renommés et commentés par des écrivains chinois postérieurs.

Zhang reçut beaucoup d’honneurs posthumes pour son savoir et son génie, et est considéré comme un polymathe par certains érudits. Certains savants modernes ont aussi comparé son travail en astronomie à celui de Ptolémée.

Source : Wikipédia.

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