Yann Kersalé, plasticien.

Yann Kersalé est un plasticien français né le 17 février 1955 à Paris.

Yann Kersalé est un artiste qui utilise la lumière comme d’autres se servent de la terre ou de la peinture. Il choisit la nuit, lieu d’élection du sensible, comme terrain d’expérimentation. En mettant en mouvement espaces et constructions, il propose de nouveaux récits à la ville contemporaine.

Issu d’une lignée de marins de Douarnenez, il passe une partie de son enfance dans cette ville, et entre aux Beaux-arts de Quimper en 1972, dont il sort en 1978 titulaire d’un diplôme national supérieur d’expression plastique.

Après avoir éclairé plusieurs spectacles, il se spécialise dans la mise en lumière architecturale, en devenant le précurseur français.

Il fait ses premières expériences d’éclairage au début des années 1980 sur la Tour métallique de Fourvière, à Lyon, comme prototype pour la tour Eiffel, puis en juin 1984, sur le haut fourneau numéro 3 de la Société métallurgique de Normandie à Caen, et en 1987, sur l’illumination éphémère de la verrière du Grand Palais.

Yann Kersalé, carte maximum, Paris, 20/03/2015.

À la fin des années 1980, Joël Batteux, maire de Saint-Nazaire lui commande une installation éphémère. Kersalé le convainc de créer un véritable spectacle permanent, aboutissant en 1991 à la Nuit des docks. En 1994, il réalise à Cherbourg des lampadaires en forme de mats, dont la lumière varie du bleu au vert, selon le niveau des eaux et l’amplitude des marées.

En 1993, il s’occupe de l’illumination de la verrière de l’Opéra de Lyon conçue par Jean Nouvel. Il renouvelle cette collaboration en 2003 pour la Tour Agbar à Barcelone et le musée du quai Branly de Paris. Il travaille également avec Helmut Jahn sur le Sony-Center à Berlin, et les aéroports de Bangkok et de Chicago.

Il travaille également sur le pont de Fragnée à Liège, les ponts de Normandie et de Québec, sur l’Opéra Bastille à Paris, le Tunnel sous la Manche à Calais, la Basilique Saint-Denis.

Yann Kersalé, en 2012, s’occupe de la mise en lumière du passage du Prado à Paris. En octobre de la même année, il met en lumière l’observatoire du pic du Midi pour sensibiliser les femmes à se faire dépister pour le cancer du sein (voyant dans la forme de cette montagne, un sein).

Voir aussi cette vidéo :

Sources : Wikipédia, YouTube.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.