Wilhelm Lehmbruck, sculpteur et graveur.

Wilhelm Lehmbruck (Meiderich, près de Duisbourg, 4 janvier 1881 – Berlin, 25 mars 1919), est un sculpteur et graveur allemand, pionnier de la  sculpture moderne du XXe siècle.


Il est le 4e enfant d’une famille dont le père est mineur. Après l’école  primaire, il étudie, de 1895 à 1901, à l’école des arts décoratifs de Düsseldorf, tout en travaillant, après la mort de son père en 1899, comme assistant dans un atelier de sculpture ; puis, de 1901 à 1907, il continue sa formation artistique à l’Académie des beaux-arts de Düsseldorf.

À la fin de ses études, il devient membre de l’association des artistes de Düsseldorf et de la Société nationale des beaux-arts de Paris, laquelle organise en 1907 une exposition au Grand Palais où sont présentées pour la 1re fois à un public international les sculptures de Wilhelm Lehmbruck.

En 1910, il s’installe à Paris, dans le quartier du Montparnasse, avec sa femme Anita, épousée en 1908 et leur fils Gustav Wilhelm, né en 1909. Durant leur séjour parisien, un second fils, Manfred, naît en 1913. À Paris, Wilhelm Lehmbruck fréquente Constantin Brâncuşi, Alexandre Archipenko, Auguste Rodin, Aristide Maillol, Amadeo Modigliani et c’est le galeriste parisien Roger Levesque qui l’expose en juin 1914.

Lehmbruck, carte maximum, Allemagne.

Outre Paris, il expose à Berlin, Cologne, Munich, puis les États-Unis s’intéressant à ses œuvres, participe aux trois expositions de New York, Boston et Chicago de l’International Exhibition of Modern Art (février-mai 1913).

En 1914, peu avant la Première Guerre mondiale, il retourne à Berlin où il possède un atelier et peut effectuer des tirages en bronze de ses plâtres ; mobilisé, il est affecté comme infirmier dans un hôpital militaire de la ville où il sert deux ans puis, en 1916, il est nommé peintre de guerre, stationné à Strasbourg. Le directeur de la Kunsthalle de Meinheim, Fritz Wichert, organise sa première exposition personnelle la même année.

En décembre 1916, il rejoint Zurich où naît son troisième fils, Guido. En janvier 1919, il revient à Berlin pour exécuter quelques portraits gravés et bustes de commande. Entre-temps, l’Académie des beaux-arts de Prusse le nomme membre officiel, mais le courier est envoyé à Zurich, l’artiste n’en aura pas connaissance.

Souffrant d’une profonde dépression, il met fin à ses jours le 25 mars 1919. Il est enterré dans le cimetière de Forest à Duisburg-Wanheimerort aux côtés de sa femme, Anita.

Sous la dictature nazie (1933-1945), il est désigné comme représentatif de l’art dégénéré.

Il est désigné par Joseph Beuys dans Par la présente, je n’appartiens plus à l’art (éditions L’Arche) comme étant la personne qui, par l’intermédiaire du cliché d’une de ses œuvres, a déclenché sa vocation de plasticien.

Source : Wikipédia.

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