Vivien Leigh, actrice.

Vivian Mary Hartley, dite Vivien Leigh, née le 5 novembre 1913 à Darjeeling (Inde) et morte le 8 juillet 1967 à Londres, est une actrice britannique.

Au cours de ses trente années sur scène, elle interprète une myriade de rôles allant des héroïnes des comédies de Noël Coward ou de George Bernard Shaw aux personnages du répertoire shakespearien telles que Ophélie, Cléopâtre, Juliette ou Lady Macbeth. Actrice prolifique au théâtre, elle joue fréquemment avec son mari, Laurence Olivier, qui la dirige dans plusieurs rôles.

Louée pour sa beauté, elle considère que celle-ci l’empêche parfois d’être prise au sérieux comme actrice, mais sa santé fragile est son principal obstacle. Affectée de trouble bipolaire durant la majorité de sa vie adulte, elle acquiert une réputation d’actrice difficile, dont la carrière connaît des hauts et des bas. Elle est ensuite affaiblie par une tuberculose chronique, qui lui est diagnostiquée pour la première fois au milieu des années 1940. Après son divorce de Laurence Olivier en 1960, elle travaille sporadiquement sur scène et au cinéma jusqu’à sa mort, due à la tuberculose, en 1967.

Vivien Leigh remporte deux Oscars pour deux rôles de femmes du Sud des États-Unis : Scarlett O’Hara dans Autant en emporte le vent (1939) et Blanche DuBois dans l’adaptation cinématographique de Un tramway nommé Désir (1951), un rôle qu’elle joue aussi sur scène à Londres.


Leigh, carte maximum, Grande Bretagne, 1995.

Vivian Mary Hartley naît à Darjeeling de Ernest Hartley, un officier britannique de la cavalerie indienne, et de Gertrude Robinson Yackje. Son père est né en Écosse en 1892, tandis que sa mère est d’origine irlandaise et arménienne ou indienne, née à Darjeeling en 1888 et catholique pratiquante. Son ascendance est incertaine, mais on suppose que ses parents sont Michael John Yackjee (né en 1840), un homme anglo-indien, et Mary Teresa Robinson, née en 1856, née d’une famille irlandaise mais dont les parents sont tués pendant la révolte des cipayes. Elle grandit dans un orphelinat, où elle rencontre Yackjee, qu’elle épouse en 1872. Ensemble, ils ont 5 enfants, dont Gertrude est la benjamine. Ernest Hartley et Gertrude Robinson Yackje se marient à Kensington, Londres en 1912.

En 1917, Ernest Hartley est muté à Bangalore dans le cadre de son travail comme officier de cavalerie de l’armée indienne britannique, tandis que Gertrude et Vivian habitent Ooty.

Vivian Leigh fait sa première apparition sur scène à l’âge de trois ans, en récitant Little Bo Peep pour le groupe de théâtre amateur de sa mère. Celle-ci lui inculque le goût de la littérature et lui fait découvrir les œuvres de Hans Christian Andersen, Lewis Carroll et Rudyard Kipling, mais aussi les récits de la mythologie grecque et de la culture indienne. Fille unique, elle est envoyée au couvent du Sacré-Cœur à Roehampton en 1920, à l’âge de six ans et demi. Sa plus proche amie y sera la future actrice Maureen O’Sullivan, de deux ans plus âgée qu’elle, à qui elle exprime déjà son désir de devenir une « grande actrice ».

Son père finit par la récupérer et elle voyage auprès de ses parents pendant quatre ans en Europe, étudiant notamment à Dinard, Biarritz, Sanremo et Paris, où elle maîtrise le français et l’italien. La famille retourne au Royaume-Uni en 1931. Elle va voir Le Fils de l’oncle Sam chez nos aïeux au cinéma à West End et annonce à ses parents qu’elle veut devenir actrice. Son père l’inscrit rapidement à la Royal Academy of Dramatic Art.

La même année, elle rencontre Herbert Leigh Holman, connu sous le nom de Leigh Holman, un avocat de 13 ans son aîné. Bien qu’il critique les « gens du théâtre », ils se marient le 20 décembre 1932. Elle abandonne ses études de théâtre. Le 12 octobre 1933, Leigh donne naissance à une fille, Suzanne. Après le divorce, c’est Holman qui a la garde de leur fille.

Les camarades de Leigh l’encouragent à auditionner pour un rôle secondaire d’écolière dans le film Things are Looking Up : il s’agit de son premier rôle, et elle n’y est pas créditée. Elle embauche un agent, John Gliddon, qui estime que Vivian Holman n’est pas un bon nom pour une actrice : il lui fait de nombreuses propositions, qu’elle refuse toutes avant de décider de prendre le nom de Vivian Leigh. Les propositions incluent « Susan », « Suzanne Hartley » et « Mary Hartley », puis les plus créatifs « April Morn » et « April Maugham ». Gliddon la recommande à Alexander Korda, qui la refuse, estimant qu’elle manque de potentiel.

Elle est alors sélectionnée pour jouer dans The Mask of Virtue, une pièce de théâtre mise en scène par Sidney Carroll en 1935. Pour ce rôle, elle reçoit des critiques excellentes et est interviewées dans plusieurs journaux. Un de ces articles, publié par le Daily Express, remarque un brutal changement d’attitude pendant l’interview : « a lightning change came over her face » (« un changement vif comme l’éclair transforma son visage »). Il s’agit de la première mention publique des sautes d’humeur qui l’affectent. John Betjeman la décrit comme « the essence of English girlhood » (« l’incarnation de la jeune fille anglaise »). Korda se rend à la première de la pièce et lui propose un contrat d’actrice de cinéma, admettant son erreur18. Elle continue à jouer dans la pièce de théâtre, mais quand la troupe déménage pour un théâtre plus grand, sa voix est trop fluette pour se faire entendre, ce qui marque la fin des représentations. Dans le programme, Carroll a mal écrit son prénom, l’orthographiant Vivien.

En 1960, Leigh commente le début de son succès : « that some critics saw fit to be as foolish as to say that I was a great actress. And I thought, that was a foolish, wicked thing to say, because it put such an onus and such a responsibility onto me, which I simply wasn’t able to carry. And it took me years to learn enough to live up to what they said for those first notices. I find it so stupid. I remember the critic very well and have never forgiven him. » (« quelques critiques crurent approprié de faire la bêtise de dire que j’étais une grande actrice. Et je me suis dit que c’était une chose stupide et cruelle à dire, parce qu’elle m’impose un tel fardeau, une telle  responsabilité, que je ne pouvais simplement pas les satisfaire. Et il m’a fallu des années pour apprendre à atteindre le niveau qu’ils me prêtaient dans ces premières critiques. Je me souviens très bien de ce critique et ne lui ai jamais pardonné »).

Laurence Olivier découvre Vivien Leigh dans The Mask of Virtue. Alors qu’ils jouent des amants dans le film L’Invincible Armada en 1937, une attirance mutuelle se développe et ils commencent une liaison amoureuse dès la fin du tournage. Laurence Olivier est alors marié à l’actrice Jill Esmond. À cette période, Vivien Leigh lit Autant en emporte le vent, le roman de Margaret Mitchell et demande à son agent américain de souffler son nom à David O. Selznick, qui en prépare l’adaptation. Elle le fait remarquer à un journaliste, « Je me suis moi-même choisie pour être Scarlett O’Hara », et le critique C. A. Lejeune se souvient d’une conversation dans laquelle l’actrice « nous souffla tous » avec l’affirmation qu’Olivier « ne jouera pas Rhett Butler, mais je jouerai Scarlett O’Hara. Vous verrez ».

Leigh joue ensuite le rôle d’Ophélie dans l’adaptation d’Hamlet par Olivier dans une production au théâtre Old Vic, malgré son manque d’expérience30. C’est durant cette session que l’acteur découvre ses brusques changements d’humeur alors qu’elle se prépare à entrer sur scène. Sans raison apparente, elle commence à lui crier dessus avant de plonger dans le silence, le regard vide. Elle joue ensuite parfaitement son rôle et a complètement oublié l’incident le jour suivant. C’est la première fois qu’Olivier la voit dans cet état. Ils commencent à vivre ensemble, sans obtenir ni l’un ni l’autre le divorce de leurs conjoints respectifs. Comme l’exigent les clauses de moralité des films de l’époque, leur relation est gardée secrète.

En 1938, elle joue avec Robert Taylor, Lionel Barrymore et Maureen O’Sullivan dans Vive les étudiants de l’Américain Jack Conway, le premier de ses films à attirer l’attention aux États-Unis, mais aussi le premier sur lequel elle est perçue comme une actrice difficile et incontrôlable pour deux raisons : d’abord, elle n’aime pas son rôle secondaire. Ensuite, elle se rend compte que ses caprices lui valent un meilleur traitement. Alexander Korda informe son agent de la prévenir que son option ne sera pas renouvelée si elle n’améliore pas son comportement. Son rôle suivant est dans St. Martin’s Lane (1938) avec Charles Laughton.

De son côté, Olivier tente de diversifier ses rôles. Malgré son succès au Royaume-Uni, il reste largement inconnu aux États-Unis. Lorsqu’on lui offre le rôle de Heathcliff dans la production de Samuel Goldwyn des Hauts de Hurlevent (1939), il part pour Hollywood en laissant Leigh à Londres. Goldwyn et le réalisateur du film, William Wyler, lui proposent le second rôle d’Isabella, mais elle refuse, ne voulant jouer que Cathy, un rôle déjà attribué à Merle Oberon.

Alors que David Selznick prépare Autant en emporte le vent, le rôle de Scarlett O’Hara est très convoité. L’agent de Leigh est Myron Selznick, le frère du producteur. En février 1938, elle lui demande de la laisser passer les auditions pour le rôle.

Selznick l’a déjà repérée dans ses films précédents et la trouve excellente, mais pas adaptée au rôle de Scarlett, étant « trop Britannique ». Leigh se rend à Los Angeles pour rejoindre Olivier et pour convaincre Selznick qu’elle correspond au personnage. La rumeur veut que Myron Selznick aurait emmené Leigh et Olivier sur le set où l’incendie d’Atlanta est en train d’être fimé et les présente à son petit frère en lui disant « Hé, génie, voilà ta Scarlett O’Hara ». Le lendemain, Leigh joue une scène pour Selznick, qui organise un bout d’essai avec le réalisateur George Cukor et raconte à sa femme : « She’s the Scarlett dark horse and looks damn good. Not for anyone’s ear but your own: it’s narrowed down to Paulette Goddard, Jean Arthur, Joan Bennett and Vivien Leigh » (« Elle est inattendue pour Scarlett et elle est impressionnante. Garde ça pour toi : j’ai réduit le choix à Paulette Goddard, Jean Arthur, Joan Bennett et Vivien Leigh »). Cukor soutient la proposition, faisant l’éloge de la « sauvagerie incroyable » de Leigh, qui obtient donc le rôle.

Le tournage s’avère très difficile pour Leigh. Cukor est remplacé par Victor Fleming, avec qui elle se dispute très souvent. Le soir et le week-end, Olivia de Havilland et elle rencontrent Cukor en secret pour recevoir des conseils sur la façon dont elles doivent jouer leurs personnages. Leigh devient amie avec Clark Gable, sa femme Carole Lombard et Olivia de Havilland, mais s’entend très mal avec Leslie Howard, avec qui elle doit jouer des scènes émotionnelles. Leigh doit parfois travailler sept jours par semaine, souvent jusque tard dans la nuit, tandis que son compagnon travaille à New York. Appelant Olivier, elle lui dit un jour qu’elle hait les tournages de cinéma et qu’elle ne veut plus jamais jouer dans un film.

En 2006, Olivia de Havilland défend Leigh contre des soupçons de manie pendant le tournage : « Vivien was impeccably professional, impeccably disciplined on Gone with the Wind. She had two great concerns: doing her best work in an extremely difficult role and being separated from Larry [Olivier], who was in New York » (« Vivien était incroyablement professionnelle, impeccablement disciplinée pour Autant en emporte le vent. Elle avait deux grands problèmes : travailler de son mieux dans un rôle très difficile et être séparée de Larry [Olivier], qui était à New York »).

Le film apporte une rapide notoriété à Leigh. Cependant, elle tient à ajouter une spécificité à sa notoriété : « I’m not a film star—I’m an actress. Being a film star—just a film star—is such a false life, lived for fake values and for publicity. Actresses go on for a long time and there are always marvellous parts to play » (« Je ne suis pas une star de cinéma, je suis une actrice. Être une star du cinéma, juste une star du cinéma, est une fausse vie, qu’on vit pour des fausses valeurs et pour la notoriété. Les actrices ont une longue carrière et il y a toujours des rôles merveilleux à jouer »).

Le film obtient dix Oscars, dont l’Oscar de la meilleure actrice pour Vivien Leigh47. En décembre 1939, Frank S. Nugent affirme qu’il serait inconcevable d’imaginer une autre actrice dans le rôle. Gagnant en notoriété, elle fait la couverture du Time dans son rôle de Scarlett O’Hara. En 1969, le critique Andrew Sarris écrit que le succès du film est dû en grande partie à Leigh. L’historien du cinéma Leonard Maltin décrit le film comme un chef-d’œuvre, écrivant en 1998 que Leigh y joue « de façon brillante ».

En 1951, Leigh et Olivier jouent dans deux pièces, Antoine et Cléopâtre et César et Cléopâtre, alternant le programme chaque soir et obtenant des critiques positives. Ils se rendent à New York, où ils jouent une saison au Ziegfeld Theatre. Les critiques sont essentiellement positives, mais Kenneth Tynan suggère que Leigh est médiocre et gâche la performance d’Olivier. Leigh n’arrive pas à se détacher de cette unique critique négative, qui l’obsède.

En janvier 1953, Leigh se rend au Sri Lanka pour tourner La Piste des éléphants, mis en scène par William Dieterle en 1954, aux côtés de Peter Finch. Peu après le début du tournage, elle sombre dans un état dépressif et Elizabeth Taylor, qui prend alors Leigh pour modèle, la remplace au pied levé. Olivier et Leigh retournent vivre en Angleterre, où Leigh, entre ses longues périodes d’incohérence, lui dit qu’elle aime Finch et entretient une relation amoureuse avec ce dernier. Sa convalescence prend plusieurs mois et de nombreux amis des Olivier apprennent son affection à cette époque. David Niven la qualifie de « quite, quite mad » (« douloureusement folle »). Noël Coward s’étonne d’apprendre qu’elle souffre de ses crises bipolaires depuis 1948, à son insu. C’est d’ailleurs en 1948 que Leigh entame sa relation amoureuse avec Finch, qui finit par s’éteindre alors que sa santé mentale se détériore.

Toujours en 1953, Leigh se remet suffisamment pour jouer dans The Sleeping Prince avec Olivier. En 1955, ils jouent une saison à Stratford-upon-Avon, reprenant plusieurs pièces de Shakespeare : La Nuit des rois, Macbeth et Titus Andronicus. La salle est toujours pleine et les critiques sont généralement bonnes, la santé de Leigh semble se stabiliser. John Gielgud, qui met en scène La Nuit des rois, affirme que Leigh manque de spontanéité : dotée de peu de talent inné, elle travaille extrêmement dur pour être bonne comédienne, mais en oublie de prendre des risques. En 1955, Leigh joue le rôle principal dans L’Autre Homme, réalisé par Anatole Litvak. Or, Kenneth More, son partenaire à l’écran, remarque qu’ils ont du mal à s’accorder.

En 1956, Leigh est choisie pour le rôle principal de la pièce de Noël Coward South Sea Bubble, mais se retire de la production quand elle tombe enceinte. Plusieurs semaines plus tard, elle subit une nouvelle fausse couche et sombre dans une dépression qui dure plusieurs mois. Elle part pour une tournée européenne de Titus Andronicus avec Olivier, mais la tournée est rendue difficile par ses fréquents éclats de rage contre lui et le reste de l’équipe. À leur retour de Londres, son ex-mari, Leigh Holman, dont elle est restée proche, vit avec les Olivier et l’accompagne dans ses phases de manie ou de dépression.

En 1958, Leigh considère que son mariage avec Olivier est terminé. Elle commence une relation amoureuse avec John Merivale, qui est au fait de sa bipolarité et assure à Olivier qu’il pourra s’occuper d’elle. En 1959, elle joue avec succès dans la comédie Look After Lulu! de Coward, recevant à nouveau des critiques positives.

En 1960, Olivier et Leigh divorcent. Olivier épouse rapidement Joan Plowright. Il écrit de Leigh : « Throughout her possession by that uncannily evil monster, manic depression, with its deadly ever-tightening spirals, she retained her own individual canniness—an ability to disguise her true mental condition from almost all except me, for whom she could hardly be expected to take the trouble » (« Pendant sa possession par ce monstre étrangement cruel, la maniaco-dépression, avec ses spirales mortelles et toujours plus serrées, elle a gardé sa propre étrangeté – une capacité à cacher sa condition mentale réelle de presque tous, sauf moi, ce qu’on pourrait difficilement lui reprocher »).

Merivale a une influence positive sur Leigh, dont la santé mentale s’améliore sensiblement. Elle confie cependant à Radie Harris qu’elle préférerait vivre une vie courte avec Laurence Olivier qu’une vie longue sans lui. Son premier mari, Leigh Holman, passe également beaucoup de temps avec elle. Merivale l’accompagne à une tournée en Australie, en Nouvelle-Zélande et en Amérique du Sud de juillet 1961 à mai 1962, et Leigh reçoit des critiques très positives, pour une fois individuelles plutôt qu’en  comparaison des performances d’Oliver. Bien qu’elle souffre encore de phases dépressives, elle continue le théâtre et en 1963, elle remporte un Tony Award de la meilleure actrice dans une comédie musicale pour son rôle dans Tovarich. Elle joue aussi dans Le Visage du plaisir et dans La Nef des fous.

Dans La Nef des fous, Leigh joue son dernier rôle de cinéma. Katharine Hepburn est pressentie pour le rôle, mais se désiste et est remplacée par Leigh. Le producteur et réalisateur Stanley Kramer n’est pas au courant de sa fragilité mentale et physique. Plus tard, il remarque par écrit son « courage […] incroyable ». Leigh est paranoïaque et s’emporte régulièrement contre les autres acteurs ; Simone Signoret et Lee Marvin font preuve de patience, mais ses relations s’en voient quand même affectées. Dans une scène de tentative de viol, Leigh panique et frappe Marvin si fort avec une chaussure à talons qu’il en porte la cicatrice. Elle remporte l’Étoile de cristal pour son rôle.

En mai 1967, Leigh répète pour jouer dans Délicate Balance aux côtés de Michael Redgrave quand sa tuberculose revient. Après plusieurs semaines de convalescence, elle semble se porter mieux. Le soir du 7 juillet 1967, Merivale part jouer dans sa pièce et revient chez lui juste avant minuit, la trouvant endormie. Une demi-heure plus tard, le 8 juillet, il entre dans la chambre et trouve son corps allongé au sol. Essayant de se rendre dans la salle de bains, elle a suffoqué. Merivale contacte d’abord la famille de Leigh, puis Olivier, qui est en cours de traitement pour un cancer de la prostate dans un hôpital voisin. Olivier se rend immédiatement chez elle, tandis que Merivale allonge le corps sur le lit. Ensemble, ils organisent les funérailles. Le certificat de décès de Leigh indique une mort le 8 juillet, bien qu’il est possible qu’elle soit morte quelques minutes avant minuit.

Sa mort est annoncée au public le 8 juillet, et tous les théâtres de Londres éteignent leurs lumières pendant une heure. Elle est enterrée dans le cadre d’une cérémonie catholique à l’église Sainte Marie de la rue Cadogan, à Londres. Comme le veut son testament, Leigh est incinérée au crématorium de Golders Green et ses cendres sont dispersées dans le lac de sa résidence secondaire dans le Sussex de l’Est. Une nouvelle cérémonie, incluant un discours de John Gielgud, est organisée à St Martin-in-the-Fields.

En 1968, Leigh devient la première actrice bénéficiant d’un service funéraire aux États-Unis organisé par les Amis des bibliothèques de l’université de Caroline du Sud. La cérémonie est une veillée funéraire, puis une projection d’extraits de ses films et des hommages de plusieurs célébrités, dont George Cukor qui projette son bout d’essai pour Autant en emporte le vent, qui n’avait pas été rendu public et dont la dernière projection privée remonte à 30 ans.

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Sources : Wikipédia, YouTube.

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