Ville d’Ussel (Corrèze).

Ussel est une commune française située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine.

Ses habitants sont appelés les Ussellois. Ussel est la deuxième sous-préfecture de la Corrèze.

L’origine d’Ussel remonterait à l’époque gauloise (Âge du fer), alors que le site corrézien faisait partie intégrante de la civitates (ou cité, territoire) du peuple des Lémovices. Par ailleurs, son nom, à l’instar de ses homonymes localisés dans les départements de la Cantal du Lot et de l’Allier est probablement issu du gaulois Uxello-, ou Uxo-, signifiant « élevé », adjectif qualifiant ce site de hauteur située entre Diège et Sarsonne ou qualifiant une divinité celte connue sous le théonyme d’Uxisama (voir Oisseau-le-Petit).

Le lieu est alors défendu par l’oppidum du Charlat également appelé oppidum du Camp de César.

Au XVIe siècle, Ussel devient le centre administratif du duché-pairie de Ventadour. La justice seigneuriale est alors déplacée d’Égletons à Ussel.

Ussel, carte maximum, 10/07/1976.

Du XVIIe au XVIIIe siècle, Ussel est une ville dédiée à la boucherie et à ses activités dérivées, dont la tannerie, ce qui a donné le surnom de « Pelauds » à ses habitants.

Ussel, essais de couleurs.

En 1944, la commune connaît deux évènements particulièrement graves : le massacre d’Ussel et le combat d’Ussel.

Au moment du débarquement de Normandie, une compagnie du premier régiment de France est stationnée à l’école primaire supérieure et une garnison allemande de 180 hommes appartenant au 95e Régiment de sécurité à l’école Jean-Jaurès. Cette garnison est principalement constituée de jeunes recrues en provenance de Reichenberg, en Sudétie. Les Allemands, se sentant menacés, se mettent sous la protection du 1er RF.

Le 10 juin, les Allemands massacrent 47 jeunes maquisards qui se sont présentés devant l’école primaire supérieure.

Ussel est ensuite le quartier général de la colonne de répression du général Kurt Von Jesser, chargée de pacifier la région face au maquis du Limousin. La brigade allemande est attaquée dans la nuit du 15 au 16 août par un important détachement de maquisards de l’Armée secrète et des FTP. De violents combats se déroulent tout au long de la journée du 16 et s’achèvent dans la nuit avec la reddition des Allemands, qui ont eu 8 morts, 15 blessés et 88 faits prisonniers. L’Armée secrète compte 3 morts et 11 blessés, et les FTP 3 morts et 16 blessés.

La commune fusionne avec Saint-Dézery par arrêté préfectoral du 30 décembre 1972, puis avec La Tourette par arrêté préfectoral du 26 novembre 1976. Ces deux anciennes communes sont, depuis, des communes associées.

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Sources : Wikipédia, YouYube.