Ville de Venosa (Italie).

Venosa (Venusia en latin, Venouse ou Venose en français) est une commune italienne située dans la province de Potenza, dans la région Basilicate, en Italie méridionale.

Elle se situe dans le Nord de la région de Basilicate, dans une sous-région appelée Vulture.

La ville se trouve à 36 km au Nord de Potenza et à 90 km à l’ouest de Bari.


Venosa est habitée depuis la préhistoire, selon les trouvailles archéologiques faites dans la région, et surtout dans la zone de Notarchirico. La ville fut probablement fondée par des populations latines, mais en 291 av. J.-C. elle se trouve en territoire samnite, et est prise cette même année par le consul romain Lucius Postumius Megellus, qui en fait une colonie latine.

C’est près de cette ville que les consuls romains Marcus Claudius Marcellus et Titus Quinctius Crispinus tombèrent en 208 av. J.-C. dans une embuscade tendue par Hannibal Barca lors de la deuxième guerre punique. Le premier consul fut tué et le deuxième mourut quelques semaines plus tard de ses blessures.

À l’origine, le saint patron de cette cité nommée Venusia dans l’Antiquité est saint Félix de Thibiuca (247-303). Au début du XVIe siècle, la dévotion populaire attribue aux prières à saint Roch la libération de la ville de  l’épidémie de peste de 1503 ; bien que saint Félix reste le protecteur nominal de la ville, le coprotecteur saint Roch en est devenu le saint patron.

La cité fut choisie après l’an 1057 par Robert Guiscard pour abriter le  tombeau familial de la Maison de Hauteville et il y a aussi le tombeau de la première femme de Guiscard, Aubrée de Buonalbergo.

En 1133, Venosa fut prise par les troupes du roi Roger II de Sicile qui était venu dans le sud de l’Italie pour mâter une révolte menée par certains barons (Venosa avait choisi le camp des rebelles). Dans cette campagne, le roi inaugura un système de répression à outrance destiné à effrayer tous ceux qui seraient tentés de suivre l’exemple des rebelles. Venosa fut brûlée ; la plupart des habitants périrent dans les supplices les plus divers. Selon le chroniqueur Falcon de Bénévent, contemporain des évènements, « jamais on n’avait ouï parler d’une telle cruauté envers les chrétiens » (les troupes du roi Roger étaient essentiellement composées de musulmans de Sicile)

Source : Wikipédia.

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