Ville de Santiago (Chili).

Santiago, ou Santiago du Chili, est la capitale du Chili, un pays d’Amérique latine. Elle est située dans la Vallée Centrale. Ses habitants s’appellent les Santiagois (Santiaguinos en espagnol).

D’après le recensement de l’Instituto Nacional de Estadísticas,  l’agglomération de Santiago comptait en 2009 plus de 5,1 millions d’habitants. La région Métropolitaine de Santiago s’est largement développée au cours du XXe siècle, rassemblant plus de 7 millions d’habitants en 2009.

Fondée en 1541, Santiago est la capitale chilienne depuis l’époque coloniale. La ville se vante d’un centre-ville à l’architecture néoclassique et aux rues sinueuses, parsemées notamment de styles Art déco et néogothique. Le paysage urbain de Santiago est formé par des collines indépendantes et la ville est traversée par la rivière Mapocho, jalonnée par d’élégants parcs tels le Parque Forestal. L’imposante cordillère des Andes est visible depuis de nombreux endroits de la ville. L’activité urbaine a causé le développement de nuages de pollution, particulièrement durant les mois d’hiver. La ville est entourée par des vignobles et Santiago reste à quelques heures des  montagnes et de l’océan Pacifique.

La croissance économique régulière de Santiago depuis quelques décennies a transformé la ville en une métropole moderne. Santiago accueille  aujourd’hui un nombre croissant de théâtres, de restaurants et de centres commerciaux. L’expansion et le panorama urbain se développent, comprenant le plus grand bâtiment d’Amérique du Sud, la Gran Torre Santiago. La ville compte plusieurs grandes universités et développe des infrastructures de transports modernes telle qu’une autoroute en partie souterraine et le métro de Santiago, le système le plus étendu d’Amérique du Sud. Santiago est le centre culturel, politique et financier du Chili, le centre des sièges régionaux des entreprises multinationales, ainsi que du pouvoir exécutif et judiciaire, excepté celui du Congrès situé à Valparaíso.


Santiago fut fondée le 12 février 1541 par le conquistador Pedro de Valdivia, qui lui donna le nom de Santiago de la Nueva Extremadura en mémoire de l’apôtre espagnol Saint Jacques et de l’Estrémadure. La cérémonie de fondation de Santiago se tint sur la colline de Huelén (renommée plus tard colline Santa Lucia de Santiago). Valdivia choisit de s’y installer en raison du climat, de la végétation abondante et de la facilité avec laquelle la ville pourrait être défendue. En effet, elle fut établie entre les deux bras de la rivière Mapocho, sur les flancs du cerro Santa Lucia (colline Santa Lucia). Le tracé de la ville fut dessiné par Pedro de Gamboa selon les normes  coloniales.

Le 13 mai 1647, à 22 h 30, un séisme de magnitude 8,5 sur l’échelle de Richter (estimation rétrospective) fait plus de 600 morts et quelque cinq mille blessés, et détruit quasiment tous les bâtiments de la ville.

Le 8 décembre 1863, un incendie se déclare dans l’église de la Compagnie (de Jésus), lors de la clôture de la fête religieuse connue sous le nom de « Mois de Marie », faisant entre 2 000 et 3 000 morts, principalement des femmes appartenant aux plus grandes familles de la capitale. Non  identifiables, les victimes seront inhumées dans une fosse commune. Les vestiges de l’église seront démolis, et un service d’incendie sera créé dans la capitale à l’initiative des citoyens.

Des émeutes éclatent le 18 octobre 2019 et se poursuivent les jours suivants à la suite de l’augmentation du prix du ticket de métro. Des magasins sont pillés et plusieurs institutions sont incendiées. Plusieurs personnes  meurent lors du pillage de l’usine de sous-vêtements Kayser à Renca. Plusieurs rames de métro ainsi que seize autobus sont également détruits par le feu et de nombreux mobiliers urbains détruits. Le président Sebastián Piñera décrète l’état d’urgence pour quinze jours et confie la gestion de la ville à Javier Iturriaga del Campo, un général de l’armée. Tous les musées sont fermés et les transports publics ne circulent pas. Des concerts de casseroles ont lieu dans la ville, similaires à ceux qui se sont produits lors de l’accession au pouvoir de Pinochet. Le 20 octobre, des milliers de personnes sont bloquées à l’aéroport à la suite de l’annulation d’une centaine de vols.

Le 25 octobre, 1,2 million de personnes manifestent contre le gouvernement et le système économique chilien, réputé très inégalitaire. Des  manifestations se succèdent pendant plusieurs semaines et entrainent une sévère répression ; à la mi-janvier 2020 on dénombre au moins 27 morts, 3 650 blessés et 22 000 détentions.

Santiago est la capitale et le principal centre urbain du Chili. La ville est, en fait, divisée en 37 communes. L’agglomération compte plus de 7 millions d’habitants, ce qui équivaut à un tiers de la population totale du pays. Santiago est considérée comme la troisième ville la plus riche, la septième la plus peuplée et celle présentant la meilleure qualité de vie de l’Amérique latine. Elle est située dans la vallée centrale (valle central) qui court le long d’une grande partie du pays. À l’est, la ville est dominée par la cordillère des Andes et se trouve au pied de l’Aconcagua (plus haut sommet des Andes marquant la frontière avec l’Argentine) et à l’ouest, elle s’approche peu à peu de la cordillère de la Costa qui sépare Santiago de l’océan Pacifique et de la région de Valparaíso. La capitale chilienne est située à 102 km à l’est-sud-est de Valparaiso et à 434 km au nord-nord-est de Concepción.

La ville de Santiago englobe son agglomération qui forme le Gran Santiago et qui est composée de 34 communes : les 32 communes de la province de Santiago, plus les communes de Puente Alto et de San Bernardo, appartenant respectivement aux provinces de Cordillera et du Maipo. Il n’existe pas de gouvernement métropolitain pour la ville. Chaque commune, gérée par un maire, est chargée des tâches administratives, de la fiscalité, des services, de la santé et de l’éducation.

La ville se trouve approximativement à mi-chemin des 4 300 km de longueur que fait le pays. Arica, à environ 2 000 km, étant la dernière ville avant le passage de la frontière avec le Pérou et Puerto Toro (env. 2 000 km également), celle située le plus au sud du pays.

Santiago présente un climat méditerranéen. Les étés sont chauds (plus de 28 °C de novembre à mars) et les hivers relativement doux (8 °C en moyenne en juillet). La pluviométrie y est faible, la saison sèche  correspondant à l’été austral. Les pluies, courtes mais violentes, ont lieu en général pendant l’hiver, causant chaque année des inondations dans les quartiers qui ne disposent pas encore de systèmes d’égouts pluviaux adéquats.

D’après la classification de Köppen avec la station Pudahuel : la température du mois le plus froid est comprise entre 0 °C et 18 °C (juillet avec 7,8 °C) et la température du mois le plus chaud est supérieure à 10 °C (janvier avec 20 °C). La saison sèche se produit l’été, les précipitations du mois estival le plus sec sont inférieures à 40 mm et à 1/3 du mois hivernal le plus humide (janvier avec 1,2 mm, inférieur à 1/3 de juin : 78,2 mm/3 soit 26,07 mm) donc pour cette région c’est un climat aride. L’été est tempéré car la température moyenne du mois le plus chaud est inférieure à 22 °C (janvier avec 20 °C) et la température moyenne des 4 mois les plus chauds est supérieure à 10 °C (décembre à mars avec respectivement 19,1 °C, 20 °C, 19,3 °C et 17 °C).

Donc le climat de Santiago est classé comme Csb dans la classification de Köppen, soit un climat différent pour chaque différente région de la municipalité, en fonction de l’altitude.

Source : Wikipédia.

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