Ville de Brunico (Italie).

Brunico (en allemand Bruneck) est une ville italienne située dans la province autonome de Bolzano, dans la région du Trentin-Haut-Adige. C’est le centre historique, culturel, économique et administratif du val Pusteria.

La ville se trouve dans la région montagneuse du Tyrol s’étendant du nord-est de l’Italie à l’Autriche et correspondant à l’Eurorégion Tyrol-Haut- Adige-Trentin. Le val Pusteria s’élargit ici pour former une grande pleine, avec au nord les Alpes de Zillertal et les Hohe Tauern (le chaînon de Rieserferner), et au sud les Dolomites de Braies. Brunico est située au pied du Plan de Corones (Kronplatz), un sommet des Dolomites qui culmine à 2 275 mètres d’altitude.

La ville compte environ 16 500 habitants. Plus de 80 % de  la population est germanophone.


Le territoire du val Pusteria est peuplé depuis l’âge du bronze. Les Celtes (culture de Fritzens-Sanzeno) s’y étaient installés ; au VIIe siècle des colons bavarois sont arrivés.

Au Moyen Âge central, la vallée appartenait initialement au duché de  Bavière. En 1027, l’empereur Conrad II le Salique céda les domaines aux princes-évêques de Brixen. Le castrum Bruneke est mentionné pour la première fois dans un acte du 23 février 1256 ; il remonte probablement à l’évêque Bruno de Kirchberg († 1288), le fondateur de la ville. Ce château a été construit dans la période troublée après la mort de l’empereur Frédéric II en 1250. À cette époque, les princes-évêques ont dû se défendre contre les attaques des princes séculiers, notamment des comtes de Tyrol. Aupied du château se développa la ville de Bruneck. La fortification fut agrandie au XIVe et au XVe siècle ; plus tard, elle est devenue une résidence épiscopale.

En 1370, Bruneck obtint le droit de tenir marché ; l’économie locale profitera du commerce sur la route d’Augsbourg à Venise. À partir des années 1460, le peintre et sculpteur Michael Pacher y dirige un atelier de retables qui devient rapidement un des ateliers les plus productifs de son époque.

Tandis que le val Pusteria échoit à la maison de Habsbourg à la suite de l’extinction de la lignée des comtes de Goritz en 1500, la ville resta la propriété des princes-évêques de Brixen. Ce n’est que lorsque la sécularisation par le Recès d’Empire en 1803 que Bruneck passa à la monarchie de Habsbourg. Incorporée dans le comté de Tyrol jusqu’en 1918, la ville de Bruneck fait partie de la monarchie autrichienne (empire d’Autriche), puis Autriche-Hongrie (Cisleithanie après le compromis de 1867), chef-lieu du district de même nom, l’un des 21 Bezirkshauptmannschaften dans la province du Tyrol.

Source : Wikipédia.

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