Le beffroi de Douai (construction entre 1380 et 1410) se dresse au centre du bâtiment de l’hôtel de ville avec lequel il forme un ensemble architectural relativement homogène. La façade
principale plonge le visiteur dans une autre époque, le Moyen Age qui fut aussi celle de l’apogée du gothique. On aperçoit encore les niches qui abritaient les statues des comtes de Flandre, malheureusement détruites à la Révolution. La flèche du beffroi est remarquable avec ses 54 soleils dorés et le grand lion des Flandres (près de deux mètres !) trônant au sommet de l’édifice avec les armoiries de la ville entre les pattes.
Henri Beyle, plus connu sous le pseudonyme de Stendhal, né le à Grenoble et mort d’apoplexie le dans le 2e arrondissement de Paris, est un écrivain français, connu en particulier pour ses romans Le Rouge et le Noir et La Chartreuse de Parme.
Stendhal aurait voulu consacrer sa vie à la rêverie, à la « chasse au bonheur », aux arts et à l’amour ; bien malgré lui, il a eu une vie mouvementée. Après la mort d’une mère trop aimée, il souffre d’une enfance étouffante à Grenoble auprès d’un père qu’il méprise et d’un grand-père qu’il adore. Il trouve refuge dans la littérature avant de partir de Grenoble, en 1799, pour aller étudier à Paris. En réalité, il s’est découvert une vocation, et abandonne ses études : il veut être comic bard, il rêve d’écrire des comédies. Ses cousins Daru le forcent à entrer au ministère de la Guerre. C’est ainsi qu’il est envoyé à Milan en mai 1800. Il découvre, émerveillé, en même temps la guerre, l’Italie, l’opéra, l’amour et le bonheur. Il ne cessera de retourner en Italie entre ses missions administratives. De tempérament timide et romanesque, souffrant de l’hypocrisie de la société de son temps, il invente pour lui-même une « méthode pratique du bonheur », le beylisme.
Jean de Vienne naît à Dole vers 1341 et meurt sur le champ de bataille de Nicopolis le 25 septembre 1396. Issu de la lignée franc-comtoise des comtes de Vienne, il fut, entre autres, seigneur de Roulans et de Chevigny-Saint-Sauveur. Marié en 1356 à Jeanne d’Oiselay, dame de Bonnencontre, il eut vraisemblablement trois enfants : Philippe, Pierre et Jeanne. On l’a souvent confondu avec son oncle et homonyme, Jean de Vienne (mort le 4 août 1351 à Paris), gouverneur et défenseur de Calais lors du siège de la place entrepris par Édouard III en 1346-1347 (cf. Les Rois maudits). Son frère Guillaume fut archevêque de Rouen et sa sœur Jeanne eut comme fils Jean de Nant qui sera archevêque de Paris. Tous ces personnages appartiennent à l’illustre Maison de Vienne (voir aussi l’article Ste-Croix pour l’organisation de cette noble famille)
Fils de Guillaume Ier ou II de Vienne (vers 1305-1360) et Claudine (ou Marguerite) de Chaudenay (vers 1315-1349), ses jeunes années demeurent obscures. Le testament de son père révèle qu’il fut l’aîné d’une fratrie de huit enfants. Il eut trois frères (Guillaume, Simon et Odet) et quatre sœurs (Jeanne, Jaquette, Marguerite et Catherine). Orphelin de mère à huit ans1, il perd son oncle à l’âge de dix ans1 et son père à dix-neuf ans. Tout ceci devait contribuer à forger chez notre homme un caractère bien trempé, que l’on devine aisément au travers des actes et des expéditions militaires dont il fut à l’origine.
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