Sites et monuments

Ville de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe).

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Pointe-à-Pitre (en créole guadeloupéen : Lapwent) est une commune française située dans le département de la Guadeloupe. Habitée en 2014 par 16 261 personnes, la commune est, avec celle voisine des Abymes, au centre d’une vaste aire urbaine de 314 647 habitants, soit la 32e de France.

Pointe-à-Pitre est depuis 2007, l’unique sous-préfecture de la Guadeloupe, elle est le chef-lieu de l’arrondissement de Pointe-à-Pitre et la capitale économique de la Guadeloupe.


S’étendant sur seulement 2,7 km2 de superficie totale, la commune de Pointe-à-Pitre est située à l’ouest de la Grande-Terre, face à la rade ouverte sur la mer des Caraïbes et idéalement placée au centre de la Guadeloupe à la jointure entre la Grande-Terre et la Basse-Terre. La ville, construite sur des marécages, a gagné du terrain sur la mer. C’est une ville de basse altitude située au bord d’une mangrove. Elle détient son propre port de croisière.

L’îlet à Cochons est rattaché à la commune.

Dès le début de la colonisation de la Guadeloupe, le site de Pointe-à-Pitre retient l’attention des agents royaux. Il présente de nombreux avantages naturels, qui en fait d’emblée une alternative à la ville de Basse-Terre. Pourtant à cause de l’insalubrité du site les autorités hésitent longtemps à établir un centre de peuplement. La ville de Pointe-à-Pitre est fondée au milieu du XVIIIe siècle sur les rives marécageuses de la baie du Petit Cul-de-sac marin en raison de sa position géographique et des mouillages possibles. L’origine de la ville remonte pourtant à l’occupation anglaise de la Guadeloupe (1759 à 1763). Le bourg n’occupe alors qu’une petite partie du site dit du « morne Renfermé ». Après le retour de la Guadeloupe à la  France, lors du traité de Paris (1763) la ville prend son essor avec les premiers aménagements.

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Le volcan Karthala (Comores).

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Le Karthala, Karatala, Kartala ou encore Kartola, en arabe القرطالة, Al Qirtālah, est un volcan des Comores situé dans l’archipel du même nom, sur l’île de Grande Comore. Relativement actif avec vingt éruptions au cours des XIXe et XXe siècles, ces dernières se traduisent généralement par la formation de coulées de lave qui atteignent dans certains cas la mer et parfois l’apparition d’un lac de lave dans un des cratères de la caldeira sommitale de ce volcan bouclier de 2 361 mètres d’altitude.


Le Karthala est situé dans l’île de Grande Comore, une île de l’Union des Comores, dans l’archipel des Comores baignée par le canal du Mozambique, dans l’océan Indien. Occupant le sud de l’île de Grande Comore, il est entouré au nord par La Grille, un autre volcan qui a formé le nord de l’île de Grande Comore.

Ce volcan bouclier de trente kilomètres de longueur et de quinze kilomètres de largeur culmine à 2 361 mètres d’altitude. Il se trouve à son sommet une caldeira de trois kilomètres de largeur par quatre kilomètres de longueur, formée par des effondrements successifs entrés en coalescence, notamment le Choungou-Chahalé au centre et le Choungou-Changomeni au nord. Cette caldeira s’inscrit dans un rift orienté nord-nord-ouest-sud-est qui donne un profil asymétrique à la montagne allongée en fuseau dont le centre est occupé par la caldeira. La partie sud du rift s’avance dans la mer en formant une péninsule, le massif du Badjini, tandis que la partie nord qui est reliée à La Grille forme le centre de l’île. Les pentes de la montagne, dont l’inclinaison varie de 10 à 15° sur le flanc ouest et de 24 à 30° sur le flanc est, sont couvertes d’une forêt tropicale entaillée par endroits par des coulées de lave fraîche.

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L’île d’Anjouan (Comores).

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Anjouan (Ndzuwani en comorien ou Anjoane ou Johanna ;  en arabe : حنزوان (ḥunzuwān)) est une île de l’archipel des Comores située dans l’océan Indien, qui constitue un État fédéré de l’Union des Comores. Sa capitale est Mutsamudu et sa population est d’environ 327 382 habitants en 2017. Sa superficie est de 424 km2. Anjouan est l’ile ayant la plus grande densité de population dans l’archipel des Comores.


Les plus anciennes traces d’installation humaine certaine dans l’archipel des Comores remontent au Moyen Âge, et les archéologues ne s’accordent pas encore pour savoir si les premiers habitants d’Anjouan étaient  malgaches ou africains — mais dans les deux cas, ces deux populations se sont rencontrées et mélangées sur ces îles. De même, l’arrivée de l’islam est encore disputée, et est datée, suivant les experts, entre le VIIe et le XIIIe siècle.

Aux environs de 1500 est fondé le sultanat de Ndzuwani, qui englobe toute l’île, et nous a laissé des archives bien plus utiles aux historiens. À partir du XVIe siècle, l’archipel des Comores se trouve en position stratégique sur les routes commerciales maritimes reliant l’Europe à l’Orient en contournant l’Afrique : les navigateurs européens de l’époque recommandent alors aux navires en route pour les Indes de faire une pause atlantique au Cap-Vert au printemps et une pause indienne aux Comores en septembre, afin de  profiter au mieux des courants de mousson ; c’est l’île d’Anjouan qui est alors considérée comme la plus sûre pour les bateaux, ayant toujours une de ses trois côtes protégée du vent. Cette situation va faire de Mutsamudu le principal port de commerce de la région pour plusieurs siècles et d’Anjouan l’île la plus riche et puissante de l’archipel, entraînant une prospérité sans précédent qui permet au sultan d’étendre ses ambitions sur les autres îles, ambition cependant jamais vraiment réalisée et contrariée à l’est par les prétentions des rois malgaches.

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