Sites et monuments

Le Dolmen de Chianca (Italie).

Le dolmen della Chianca est un imposant  monument mégalithique préhistorique, datant de l ‘ âge du bronze.

Le nom Chianca dérive du terme dialectal biscegliese chienghe , c’est-à-dire dalle de pierre ou de lave. Dans certains textes, et dans certains guides, le dolmen de Chianca est désigné par le nom de dolmen de Bisceglie ; ce nom identifie également l’aire de service sur l’ autoroute A14 en direction de Bari où autrefois on pouvait la visiter après une courte promenade, alors qu’actuellement on peut y accéder par la SP 85.

Il convient de noter que dans la région de Bisceglie, il existe deux autres monuments mégalithiques du même type : le dolmen d’Albarosa et le dolmen de la ferme Frisari.


Le bâtiment a été découvert par les archéologues Francesco Samarelli et Angelo Mosso le 6 août 1909 , dans la localité de “la Chianca” sur le territoire de Bisceglie , dans une zone à quelques kilomètres de Pulo di Molfetta , très proche d’une vallée longue et profonde appelée “lame de Santa Croce”, pleine de grottes qui ont été le lieu de fréquentation humaine en plusieurs phases. Les premières fouilles ont été menées par les découvreurs au moment de la découverte et ont été poursuivies par l’archéologue Michele Gervasio dans les derniers mois de 1910. Lorsque le dolmen a été découvert, les agriculteurs locaux avaient déjà tout enlevé avant les fouilles, même si quelques traces des tas de pierres et de terre qui recouvraient la construction étaient évidentes aux yeux des archéologues.

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La Rocca Malatestiana (Italie).

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La Rocca Malatestiana est le château de Longiano, situé dans la province de Forlì-Cesena, en Émilie-Romagne, transformé en forteresse par la famille Malatesta.


Si les origines du château ne sont pas connues, le bourg possédait en 1059 une antique forteresse à but défensif. À l’époque, le territoire entier était sujet à d’incessantes luttes entre Cesena et Rimini jusqu’à 1198 où les structures de la forteresse furent complètement détruites. Reconstruite et fortifiée en 1216, la Rocca résista à Cesena et resta fidèle à Rimini.

Avec l’arrivée des Malatesta, Sogliano comme Rimini, furent assujettis à cette puissante famille qui gouverna de 1290 à 1463 ; donnant une nouvelle splendeur au château en le fortifiant et en adaptant une partie de l’édifice en résidence.

Après la chute des Malatesta le château passe sous l’État pontifical qui en confia le contrôle aux vicaires nommés directement par le pape. Après une brève domination des Vénitiens de 1503 à1506, le lieu est confié par le pape Léon X aux Rangoni de Modène qui contrôlèrent la fortification de 1519 à 1581, année ou le territoire entier retourna directement sous l’État pontifical, qui à part la parenthèse napoléonienne de 1790 à 1814, en gardera le contrôle jusqu’à l’Unité d’Italie.

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L’Abbaye Saint-Benoît de Polirone (Italie).

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L’abbaye Saint-Benoît de Polirone (en italien abbazia di San Benedetto in Polirone) est une ancienne abbaye bénédictine italienne, située à une  douzaine de kilomètres au sud-est de Mantoue (actuelle commune de San Benedetto Po), fondée en 1007, supprimée en 1797. Elle fut l’une des plus importantes et des plus riches de la péninsule, avec de vastes biens fonciers et de nombreux prieurés.


À l’origine, le site formait une île entre deux branches du Pô, le Po Vecchio au sud et le Lirone au nord, d’où le nom de Polirone. Auparavant propriété des évêques de Mantoue, il fut acquis vers 961 par le comte Adalbert Atto de Canossa († 988). Son fils le comte Tebald († 1012) transforma une vieille chapelle qui préexistait en une basilique dédiée à sainte Marie et aux saints Benoît, Pierre et Michel l’Archange, et ensuite, en juin 1007, fonda un monastère bénédictin, avec au début seulement sept moines, dont saint Siméon de Polirone († 26 juillet 1016), un religieux voyageur d’origine arménienne selon la tradition. Son fils et successeur Boniface († 1052) développa l’institution par des donations et par la construction d’une nouvelle église dédiée à saint Siméon (dont il promut activement la canonisation) et d’un baptistère Saint-Florian dont il reste un campanile. En 1077, séjournant au château de Canossa, le pape Grégoire VII s’entendit avec la comtesse Mathilde pour affilier le monastère à l’ordre de Cluny et en faire un important centre de diffusion de la réforme grégorienne.

Seul monastère clunisien de Lombardie, l’établissement s’enrichit alors de nombreuses donations privées. À sa mort en 1115, la comtesse Mathilde y fut inhumée2. L’église abbatiale fut reconstruite dans les années 1130 sur le modèle de Cluny. Le XIIe siècle fut aussi une période faste pour le scriptorium. Aux XIIIe et XIVe siècles, il y eut une longue période de décadence.

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