Seiji Ozawa, chef d’orchestre.

Seiji Ozawa (小澤 征爾, Ozawa Seiji) est un chef d’orchestre japonais, né le 1er septembre 1935 à Shenyang, ville du nord-est de la Chine actuelle, appartenant alors au Manzhouguo, état lige de Mandchourie sous forte tutelle de l’Empire du Japon.


Il étudie la musique classique occidentale à l’Université de musique Tōhō Gakuen de Tokyo. Il y apprend la direction d’orchestre avec le chef  d’orchestre Hideo Saito. Puis il part en Europe où il remporte le premier prix du Concours de Besançon en 1959, ce qui lui vaut d’être remarqué par Charles Münch qui l’invite à diriger l’Orchestre symphonique de Boston à Tanglewood, orchestre dont il deviendra le directeur musical durant près de trente ans, de 1973 à 2002. Il étudie à Berlin avec Herbert von Karajan. Il a

été directeur du Festival de Ravinia (1964-68), de l’Orchestre symphonique de Toronto (1965-69) et de l’Orchestre symphonique de San Francisco (1970-76). Il dirige aussi de nombreux orchestres prestigieux tels que l’Orchestre philharmonique de Berlin, de Vienne, de Londres, l’Orchestre national de France ou l’Orchestre symphonique de Chicago. Il a donné en création de nombreuses œuvres dont l’opéra Saint-François d’Assise d’Olivier Messiaen en 1983 mais aussi des partitions de ses compatriotes nippons, entre autres de Toru Takemitsu. Toujours par attachement pour son pays d’origine, Seiji Ozawa fonde le Nouvel orchestre philharmonique du Japon, puis en 1984 l’Orchestre international Saito Kinen composé d’instrumentistes japonais appartenant à des orchestres occidentaux qui se réunissent tous les étés depuis 1992 au Seiji Ozawa Matsumoto Festival. En 2002, il a pris la direction de l’opéra de Vienne jusqu’en 2010. Toujours en 2002, il dirige le prestigieux concert du nouvel an à Vienne. En 2003, il fonde le Tokyo Opera Nomori, première compagnie lyrique du Japon.

En 2004, il fonde l’International Music Academy of Switzerland1 dont il est le directeur. Cette école à but non lucratif est ouverte aux jeunes musiciens afin de leur enseigner la pratique de la musique de chambre et l’exercice de la forme orchestrale.

En 1999, John Williams compose For Seiji à l’intention de son 25e anniversaire à la tête de l’Orchestre symphonique de Boston.

La même année, il reçoit l’insigne de chevalier de la Légion d’honneur pour son soutien à la musique française et ses travaux à l’Opéra de Paris.

Source : Wikipédia.

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