Rose de Lima, religieuse.

Isabel Flores de Oliva en religion Rose de Lima (1586-1617), canonisée en 1671, est la première sainte du Nouveau Monde. Elle est fêtée le 30 août jusqu’en 1970, puis fêtée le 23 août, sauf au Pérou où elle est encore fêtée le 30.


Elle est née en 1586 à Lima, dans la vice-royauté du Pérou. Issue d’une famille pauvre, elle est la dixième enfant de parents nés en Espagne métropolitaine.

Peu après l’âge de quatre ans (1590), elle sut lire, sans l’avoir jamais appris, et se nourrira du récit de la vie de sainte Catherine de Sienne, canonisée en 1461, qui deviendra son modèle de vie spirituelle. Elle décide alors de consacrer sa vie à Dieu.

À l’âge de vingt ans, en 1606, elle prend l’habit des tertiaires dominicaines. Mais, comme il n’y avait pas de couvent dans la ville où elle habitait, elle se réfugie dans un minuscule ermitage, tout au fond du jardin de ses parents, où elle passera le restant de ses jours dans la prière et les mortifications.

Elle bénéficia aussi de grâces mystiques, si bien que la méfiance de l’Inquisition lui valut plusieurs examens de la part des autorités religieuses. La profondeur de ses réponses étonnèrent alors ses détracteurs.

Dans le même temps, elle se dévoue au service des Indiens, des enfants abandonnés, des vieillards, des infirmes, et des malades.

À sa mort en 1617 à l’âge de 31 ans, le peuple de Lima se précipita sur sa tombe pour y recueillir un peu de la terre qui la recouvrait. Léonard Hansen a écrit la première biographie de “Rosa Peruana” en 1664.

Elle fut canonisée par le pape Clément X le 12 avril 1671.

Rose de Lima vécut une vie de pénitence et de macérations qui, sans une profonde vie mystique, aurait été insupportable.

À l’exemple de Catherine de Sienne, dès son enfance elle s’exerça au jeûne, refusant la viande et les fruits.

Plus tard, elle ne se nourrit que de pain et d’eau.

Par des pénitences corporelles intenses, elle s’offrait à Dieu comme une victime sanglante en union avec le Christ pour le rachat des âmes du Purgatoire et la conversion de tous les pécheurs.

Non contente des planches de bois sur lesquelles elle dormait, elle se confectionna un lit avec des morceaux de bois liés avec des cordes puis remplit les intervalles de fragments de vaisselle et de tuiles avec les acuités vers le haut. Elle dormira dans ce lit les seize dernières années de sa vie.

Dans ses méditations et ses prières, elle ressentait la douleur des hommes de toute origine et de toute confession et priait pour leur conversion.

Source : Wikipédia.

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