Richard Burton, acteur.

Richard Burton, né Richard Jenkins le 10 novembre 1925 à Pontrhydyfen (Pays de Galles) et mort le 5 août 1984 à Céligny (Suisse), est un acteur britannique.


Douzième des treize enfants de Richard Walter Jenkins (1876-1957) et d’Edith Thomas (1883-1927), il grandit dans une communauté de mineurs de confession presbytérienne, où le gallois est la langue d’usage. La mère de Richard Burton meurt d’une fièvre puerpérale en donnant le jour à Graham (1927-2015). Sa sœur aînée, Cecilia, prend soin de lui et l’élève avec son mari, Elfed James. Toute sa vie, Richard Burton restera très proche de son deuxième frère aîné, Ifor Jenkins (1906-1972), dont la mort le laissera désemparé et le précipitera dans l’alcoolisme.

Très bon élève, Richard se passionne pour la poésie et l’écriture. Mais, à l’âge de seize ans, il est forcé d’arrêter l’école et de trouver un travail. Son ancien professeur, Philip Burton (1904-1995), qui reconnaît son talent et l’encourage à perdre son accent gallois, l’adopte légalement et lui permet de retourner étudier. Richard prend alors le nom de son père adoptif – d’abord comme nom d’usage, puis en changeant légalement son état civil –, devenant Richard Burton. En 1943, il est autorisé à entrer pour six mois au Collège d’Exeter, au sein de la prestigieuse Université d’Oxford, parce qu’il appartient à la Royal Air Force (RAF).

Son rôle en 1952 dans Ma cousine Rachel, de Henry Koster, lui vaut une nomination aux Oscars et la célébrité. En 1954, il débute à la radio en tant que narrateur de Under Milk Wood, de Dylan Thomas (1914-1953), son poète favori et son ami2. Il reprendra ce rôle au cinéma vingt ans plus tard. Au cours du tournage de Cléopâtre, où il joue Marc-Antoine, Richard rencontre Elizabeth Taylor, avec laquelle il commence une liaison orageuse et médiatisée. Ils se marient et jouent ensemble dans d’autres films, dont La Mégère apprivoisée de Franco Zeffirelli, Qui a peur de Virginia Woolf ? de Mike Nichols. Ils divorcent, se remarient pour divorcer encore.

Alignant un certain nombre d’échecs dans les années 1970, Richard Burton effectue un des plus incroyables retours au sommet du box-office international avec le triomphe du film Les Oies sauvages. Ce succès vaut à son producteur Euan Lloyd d’être très vite sollicité pour mettre en chantier une suite, mais il préférera se lancer dans l’aventure du Le Commando de sa Majesté (The Sea Wolves) toujours avec Richard et encore Roger Moore, car ils s’étaient entendus à merveille sur le tournage des Oies sauvages (la présence de Roger Moore dans l’avant-dernière scène du film est une idée de Richard), mais il se retirera finalement du projet à la demande de son épouse de l’époque (il sera remplacé par Gregory Peck).

En avril 1982, après avoir été opéré à Santa Monica du dos, dont il souffrait depuis de nombreuses années, il donne au National Enquirer une interview où il déclare : « Je suis fatigué, je souffre souvent. Je peux difficilement soulever un verre. Je dois le tenir à deux mains, et mes mains tremblent. Je peux enlever seul mon manteau mais non le remettre. Je suis partiellement aveugle de l’œil droit. Mes bras et mes jambes sont considérablement amaigris. En fait, j’ai perdu du poids partout et, parfois je me dis que je pourrais mourir demain. J’ai 56 ans et je n’ai pas peur de la mort. Elle serait même plutôt bienvenue. Je me donne tout au plus cinq ans à vivre si j’ai beaucoup de chance. »

Le 5 août 1984, alors qu’il doit s’envoler le lendemain vers Berlin pour le tournage du film Les Oies sauvages 2, Richard Burton meurt subitement d’une hémorragie cérébrale à Céligny (canton de Genève), où ont lieu ses funérailles. Il est enterré dans le vieux cimetière de Céligny, à côté de l’écrivain écossais Alistair MacLean.

Le tournage de 1984 s’est déroulé à Londres d’avril à juillet 1984, quelques jours avant sa mort.

Source : Wikipédia.

 

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