Pío Baroja, écrivain.

Pío Baroja y Nessi, né le 28 décembre 1872 à Saint-Sébastien (Pays basque) et mort le 30 octobre 1956 à Madrid, est un écrivain espagnol de la génération de 98. Il est un des trois premiers membres de ce groupe d’écrivains et est surtout connu pour ses livres et ses essais.


Pío Baroja naît à Saint-Sébastien. Il est le fils de l’ingénieur et journaliste Serafín Baroja, le frère du peintre et écrivain Ricardo Baroja, de l’écrivaine Carmen Baroja, oncle de l’anthropologue Julio Caro Baroja et du réalisateur et scénariste Pío Cano Baroja.

Il étudie la médecine à Madrid, études qu’il finira à Valence en 1891. Trois ans plus tard, en 1894 il est reçu docteur avec une thèse sur la douleur. Pourtant, il quitte son travail comme médecin après quelques années. Cette vie lui paraît monotone, dure et sous-payée.

Il commence alors à se consacrer de plus en plus à l’écriture. Pendant la première décennie du XXe siècle, il écrit ses premiers livres et ses premières contributions littéraires, qui seront considérées quelques années plus tard comme les origines de la Génération de 98.

Pendant la guerre civile espagnole (1936-1939) il vit à Paris, mais il fait des voyages en Espagne pour visiter la faction nationale (qui gagnera la guerre civile en 1939), et il rédige des écrits très critiques sur la faction  républicaine ainsi que des ouvrages à caractère antisémite, tels Comunistats, judios y demas ralea en 1938.

Après la guerre, il vit encore quelques mois en France, et retourne ensuite à Madrid, ville où il vivra jusqu’à son décès. Toutes ces années il écrit beaucoup de romans et aussi sa biographie, Desde la última vuelta del camino, un des meilleurs exemples d’autobiographie en langue espagnole.

Il meurt le 30 octobre 1956 à Madrid, ville où il sera enterré. De nombreux écrivains et personnalités publiques assistent à la cérémonie.

Il écrit son premier livre, Vidas sombrías, en 1900. Cette même année il publie La casa de Aizgorri, un roman qui formera, avec El mayorazgo de Labraz (écrit en 1903) et Zalacaín el aventurero (écrit en 1909) la trilogie Tierra vasca. Cette époque est très prolifique pour l’auteur, car il publie plus de livres tandis qu’il écrit Tierra vasca.

Pendant toute sa vie il écrit de nombreuses trilogies et aussi des articles, des essais, des contes et d’autres genres littéraires. Parmi ses livres, les plus connus sont Zalacain el Aventurero (1909), El árbol de la ciencia, écrit en 1911 et ses mémoires Desde la última vuelta del camino (écrit en 1949).

Bien que ses œuvres ont été écrites en castillan, la langue basque est présente dans plusieurs livres, des interviews, des phrases ou des références croisées. En 1995, il reçoit le prix Argizaiola à titre posthume au Salon du livre et du disque basques de Durango.

Source : Wikipédia.

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