Le Transport ferroviaire en Norvège.

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Le réseau ferroviaire de Norvège comprend 4 087 kilomètres de ligne de chemin de fer dont 2 622 km sont électrifiés et 290 sont en double voie. Il compte 728 tunnels et 2 636 ponts.


La densité de population en Norvège est relativement faible, rendant  difficile l’exploitation profitable de lignes passagers. Le transport de marchandises a davantage de potentiel en raison de l’importance du secteur primaire, mais le réseau reste concentré sur Oslo, la capitale.

La partie la plus septentrionale de la Norvège, de Narvik jusqu’à Kirkenes, en passant par Tromsø est presque dépourvue de réseau ferré. Existe  cependant la courte ligne Kirkenes–Bjørnevatn, isolée du réseau, mais le trafic y est actuellement suspendu depuis la faillite en 2015 de la compagnie minière AS Sydvaranger qui en était propriétaire. Le manque de desserte ferroviaire dans ces régions pouvant contribuer à faciliter et sécuriser leur ravitaillement, est particulièrement ressenti en hiver, lorsque les camions restent bloqués par les limitations du réseau routier et que les navires ont des difficultés à accoster.

Plus au Sud, toutes les villes ne sont pas non plus desservies par les voies ferrées. C’est notamment le cas des villes d’Ålesund, Kristiansund et Molde dans le comté de Møre et Romsdal. Ailleurs, le maillage peut être lacunaire du fait des contraintes topographiques. Il n’y a par exemple pas de liaison directe entre les gares de Stavanger et Bergen, ou entre celles de Bodø et Narvik.

Enfin, la Norvège n’a qu’une seule ligne de train à grande vitesse, la ligne de Gardermoen. Les conditions géologiques et climatiques sont rudes,  obligeant les trains à circuler lentement sur une grande partie du réseau. La plupart des voyages de plus de 300 km se déroulent en au moins quatre heures, les trains directs n’étant pas nombreux et les arrêts en gare assez fréquents.

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Magnus Brostrup Landstad, pasteur et compositeur.

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Magnus Brostrup Landstad (né le 7 octobre 1802 à Måsøy, mort le 8 octobre 1880 à Kristiania) était un pasteur norvégien, compositeur de cantiques, collectionneur de textes, récits et objets du folklore norvégien. Il était un cousin de Hans Peter Krag Schnitler.


Enfant, il a déménagé avec son père, Hans Landstad (1771-1838), lui-même pasteur, à Øksnes en 1806 puis en 1811 à Vinje et en 1819 à Seljord.

Il obtient son diplôme de théologie en 1827 et travaille à Gausdal. En 1828, il épouse Wilhelmine Margrete Marie Lassen, fille du pasteur de Hadeland. Il devient pasteur de Kviteseid en 1832 où lui et sa famille tombent gravement malades la première année. En 1839, il retourne à Seljord où il prend la succession de son père décédé. En 1849, il déménage à Fredrikshald puis à Sandar en 1859.

En 1870, il est décoré de l’Ordre de Saint-Olaf ; mais en 1874, à la suite d’un AVC, il part s’installer à Kristiania.

Durant les années 1830 et 1840, les débats sont houleux pour savoir d’une part quel âge avait la Norvège ? Était-ce un vieux pays qui venait juste de recouvrer son autonomie (en 1814)? ou au contraire était-ce un tout jeune pays ? Dans ce cadre, se posait la question de la langue ? Comme la Norvège était un pays, elle se devait d’avoir sa langue. Fallait-il garder le danois ? “Norvégianniser” le danois ? ou encore retrouver (recréer une vraie langue norvégienne)?

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Johan Borgen, écrivain et journaliste.

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Johan Collett Müller Borgen (28 avril 1902 – 16 octobre 1979) était un écrivain, journaliste et critique norvégien. Son œuvre la plus connue est le roman Lillelord pour lequel il a reçu le prix de la critique norvégienne de littérature en 1955. Il a été nominé pour le prix Nobel de littérature en 1966.


Il est né à Kristiania (aujourd’hui Oslo), en Norvège. Il était le fils de Poul Holst Borgen (1867–1941) et d’Andrea Elfrida Bommen (1868–1958). Il a grandi dans l’arrondissement de Frogner en tant que plus jeune des quatre fils de la famille d’un avocat prospère. Il a fréquenté des écoles privées ; d’abord à Frøenene Platous Forskole, puis à Frogner Skole. Il obtient son diplôme d’artium en 1920. En 1923, Borgen obtient un poste à temps partiel de journaliste au Dagbladet. Il a commencé sa chronique qui présentait une série d’articles ironiques et satiriques écrits sous le pseudonyme “Mumle Gåsegg”. Il a été employé par Dagbladet de 1923 à 1941 et par Morgenbladet de 1928 à 1930. Au cours des années 1930, il a également traduit des livres de différentes langues dans une variété de genres.

Pendant l’ occupation de la Norvège par l’Allemagne nazie, il a écrit une série d’articles ironiques et désobligeants sur le régime nazi. Finalement, il a été arrêté et envoyé au camp de concentration de Grini. Plus tard, il s’est échappé et a continué à écrire contre le pouvoir d’occupation. Son travail illégal a été rapidement redécouvert et il a dû s’enfuir à travers la frontière avec la Suède. Après la libération de la Norvège en 1945, il fut pendant une courte période rédacteur en chef de la culture dans le journal Friheten. Au cours de la période 1947-1959, il a travaillé comme instructeur de scène à Oslo et a dirigé plus de quarante représentations. Borgen a été rédacteur en chef du magazine littéraire Vinduet de 1954 à 1959.

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