Né à Perpignan le 9 février 1802, il était le dernier frère de François Arago. Il fit ses études au collège de Perpignan, dirigé alors par un ecclésiastique, et à l’école de Sorèze, et vint ensuite à Paris où il fut admis comme préparateur de chimie à l’Ecole polytechnique. Mais il se livra bientôt tout entier à son goût pour les lettres et surtout pour le théâtre. Il s’était associé aux premiers travaux de Balzac, et avait composé avec lui L’héritière de Birague, histoire tirée des manuscrits de dom Rago, ex-prieur des bénédictins, mise au jour par ses deux neveux (Paris, 1822, 4 vol. in-12) ; dom Rago n’était autre qu’Etienne Arago. Cet ouvrage obtint peu de succès ; les collaborateurs se séparèrent et Arago devint vaudevilliste.
Il a fait représenter à Paris, sur tous les théâtres de genre, une centaine de pièces, presque toutes, selon l’usage, en société avec un ou deux collaborateurs. Parmi les noms auquel le sien a été le plus souvent uni, nous citerons : MM. Maurice Alhoy, Ancelot, Anicet-Bourgeois, Benjamin Antier, Bayard, Decomberousse, Derville (Desnoyers), Desvergers (Chapeau), Dumanoir, Dupeuty, F. Duvert, Taine, Lepoitevin Saint-Alme, Lubize, Rougemont, Théaulon,Varin, Paul Vermond et Ferdinand de Villeneuve.
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