Philippe de Commynes, homme politique, chroniqueur et historien.

Trop longtemps, Philippe de Commynes a été cantonné dans une image réductrice : traître à Charles le Téméraire, il avait rejoint Louis XI, dont il était devenu un ministre éminent, ayant en soi le poids de ce « péché originel ». Le personnage est infiniment plus complexe. Ancré dans le Moyen Âge par son attachement à ses terres et à ses droits féodaux, il est plus encore tourné vers un monde nouveau où il tisse ses réseaux, de sa Flandre natale jusqu’au cœur de l’Italie.

Commynes est né vers 1445, vraisemblablement dans une famille d’origine yproise, les Le Clyte, dont l’anoblissement date de la fin du XIVe siècle. Durant les années passées dans l’intimité du duc de Bourgogne, il apprend à connaître et à supporter le tempérament violent de son maître.

 

 

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Jean Fouquet, peintre et miniaturiste

Jean Fouquet, né vers 1415, peut-être à Tours (France), et mort entre 1478 et 1481, probablement dans la même ville, est considéré comme l’un des plus grands peintres de la première Renaissance et le rénovateur de la peinture française du XVe siècle.

Formé dans la tradition française du gothique international, il développa un nouveau style en intégrant les fortes tonalités chromatiques du gothique avec la perspective et les volumes italiens du Quattrocento, ainsi que les innovations naturalistes des primitifs flamands. Ses chefs-d’œuvre sont le Diptyque de Melun et les miniatures des Heures d’Étienne Chevalier.

 

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François Villon, poète français

François de Montcorbier dit Villon, né en 1431 et mort après 1463, est un poète français de la fin du Moyen Âge.

Écolier de l’Université, maître de la faculté des Arts dès 21 ans, il mène tout d’abord la vie joyeuse d’un étudiant indiscipliné du Quartier latin. À 24 ans, il tue un prêtre dans une rixe et fuit Paris. Amnistié, il s’exile de nouveau, un an plus tard, après le cambriolage du collège de Navarre. Accueilli à Blois à la cour du prince-poète Charles d’Orléans, il échoue à y faire carrière. Il mène alors une vie errante et misérable. Emprisonné à Meung-sur-Loire, libéré à l’avènement de Louis XI, il revient à Paris après quelque six ans d’absence. De nouveau arrêté lors d’une rixe, il est condamné à la pendaison. Après appel, le Parlement casse le jugement mais le bannit pour dix ans ; il a 31 ans. Ensuite, on perd totalement sa trace.

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