Le central téléphonique des Tuileries.

M. Robert Galley, ministre des postes et télécommunications, vient d’annoncer une décision qui aura pour effet d’améliorer de manière

sensible le fonctionnement du téléphone dans la région parisienne : un central téléphonique permettant de raccorder, à terme, 250 000 abonnés, sera installé au cœur de Paris. Pour mesurer l’ampleur de l’entreprise, il faut se rappeler que le nombre actuel des abonnés parisiens est de l’ordre de un million. La nouvelle installation représente donc un accroissement de 25 % par rapport au matériel déjà en service.

Central téléphonique des tuileries, carte maximum, Paris 15/05/1973.

Cette décision, qui est toute récente, était attendue depuis quelque temps. Pour décongestionner le téléphone parisien, les P.T.T. avaient prévu d’installer un grand central capable d’éponger les demandes de raccordement dans le centre de Paris et de soulager de proche en proche, par une progression concentrique, les centraux saturés et généralement vétustes du cœur de Paris. Le central sera installé sous le jardin des Tuileries.

Central téléphonique des tuileries, essais de couleurs.

Bien sûr, les 250 000 lignes ne seront pas installées en une seule fois. On commencera par 40 000 en 1973, puis le nombre croîtra au rythme de 50 000 par an environ. Le matériel utilisé sera classique (central type ” Crossbar “). Parmi les premiers centraux qui seront soulagés par cette nouvelle installation, on peut citer Anjou, Élysées, Opéra, Richelieu, puis Gutenberg et Archives. Naturellement, cela n’ira pas sans quelques tranchées supplémentaires dans les rues, pour la pose des canalisations. En outre, ce projet représente un investissement important, et M. Galley a tenu à souligner qu’un tel effort aurait été inconcevable sans le financement complémentaire apporté par les sociétés privées Finextel et Codetel.

Sources : Le Monde.

 

René Trouin, sieur du Gué, dit Duguay-Trouin, amiral et corsaire.

René Trouin, sieur du Gué, dit Duguay-Trouin, né le 10 juin 1673 à Saint-Malo et mort le 27 septembre 1736 à Paris, est un corsaire et amiral français. Né dans une famille d’armateurs malouins, il commence sa carrière en 1689 et reçoit, dès 1691, le commandement d’un navire. Son courage, le respect qu’il a gagné auprès de ses hommes, ainsi que ses victoires contre les Anglais et les Hollandais au cours des deux dernières guerres de Louis XIV lui ont assuré une ascension très rapide dans la hiérarchie maritime. Ses campagnes sont parmi les plus belles de l’histoire navale française.

Son courage, son génie du commandement et de la guerre de course en firent un bras armé essentiel pour Louis XIV dans sa lutte contre l’Angleterre, l’Espagne et la Hollande pour la maitrise des mers et des routes commerciales.

Aussi reçut-il du Roi l’épée d’Honneur dès 1694. Anobli en 1709, il a à son actif la capture de seize navires de guerre et de plus de trois cent navires marchands. Ses lettres de noblesse lui attribuent la devise : “Dedit haec insigna virtus” (le courage lui a donné sa noblesse).

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Sidonie-Gabrielle Colette dite “Colette”, romancière, journaliste et actrice.

Sidonie-Gabrielle Colette, dite Colette, née le 28 janvier 1873 à Saint-Sauveur-en-Puisaye (Yonne) et morte le 3 août 1954 à Paris, est une femme de lettres française, également mime, comédienne, actrice et journaliste. Elle est l’une des plus célèbres romancières, aussi bien en France qu’à l’international, de la littérature française. Deuxième femme élue membre de l’académie Goncourt (en 1945, après Judith Gautier en 1910), dont elle est présidente entre 1949 et 1954, elle est nommée pour le prix Nobel de littérature 1948. Elle est la deuxième femme en France à recevoir des funérailles nationales.

Gabrielle Colette est la dernière des quatre enfants (deux filles et deux garçons) de Sidonie Landoy, dite « Sido », remariée au capitaine Jules-Joseph Colette, saint-cyrien, zouave qui a perdu une jambe lors de la bataille de Melegnano en 1859 et est devenu percepteur.

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