Paul Ier (roi des Hellènes).

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Nos personnages célèbres
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Dernière modification de la publication :16 avril 2023
  • Temps de lecture :4 min de lecture

Paul Ier de Grèce (en grec moderne : Παύλος Αʹ της Ελλάδας / Pavlos I tis Elládas), roi des Hellènes et prince de Danemark, est né à Tatoï le 14 décembre 1901 et mort à Athènes le 6 mars 1964. Troisième et dernier fils de Constantin Ier de Grèce, il règne de 1947 à 1964.

Le futur Paul Ier grandit à une époque où la Grèce connaît une forte période d’instabilité. Après avoir connu un premier exil avec ses parents en 1909-1911, le prince assiste au « Schisme national » durant la Première Guerre mondiale et au renversement subséquent de son père, le roi Constantin Ier, en 1917. De retour dans son pays après un second exil (1917-1920), il est le témoin d’une nouvelle crise causée par la défaite militaire de la Grèce face à la Turquie en 1922. Dès 1924, la république est proclamée à Athènes et Paul prend une nouvelle fois le chemin de l’étranger. Privé de sa nationalité grecque, il reçoit un passeport danois et vit successivement en Roumanie, au Royaume-Uni et en Italie.

Désormais sans fonction ni position, Paul traverse treize années de relative oisiveté durant lesquelles il s’initie au piano, effectue une longue croisière incognito en mer Égée, fréquente les clubs britanniques et travaille aussi comme simple apprenti-mécanicien dans l’industrie aéronautique. Sa situation évolue avec la restauration de son frère, le roi Georges II, sur le trône de Grèce fin 1935. Le souverain n’ayant pas d’enfant, Paul retrouve alors le rang de diadoque et se voit pressé de se marier afin de consolider la dynastie. Fiancé à la princesse Frederika de Hanovre en 1936, il l’épouse deux ans plus tard, ce qui n’est pas sans déclencher l’émotion des  chancelleries occidentales, qui redoutent qu’avec ce mariage, le prince ne devienne une marionnette de l’Allemagne nazie.

(suite…)

Continuer la lecturePaul Ier (roi des Hellènes).

Le Monastère de Stavroniketa (Grèce).

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Sites et Monuments
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Dernière modification de la publication :16 avril 2023
  • Temps de lecture :2 min de lecture

Le monastère de Stavronikita (en grec moderne : Μονή Σταυρονικήτα, Moní Stavronikíta) est un des vingt monastères orthodoxes de la communauté monastique du mont Athos, dont il occupe la 15e place dans le classement hiérarchique.

Situé au centre-est de la péninsule, il est dédié à saint Nicolas de Myre, fête votive le 6 décembre (19 décembre).

L’origine du nom n’est pas clairement établie. Il pourrait être une  contraction des noms de deux moines, Stávros et Nikítas, ou dériver du nom d’un fondateur hypothétique.

En 1990, il comptait une trentaine de moines.

(suite…)

Continuer la lectureLe Monastère de Stavroniketa (Grèce).

Le Monastère de Vatopedi (Grèce).

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Sites et Monuments
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Dernière modification de la publication :16 avril 2023
  • Temps de lecture :7 min de lecture

Le monastère de Vatopédi (en grec moderne : Μονή Βατοπαιδίου ou Βατοπεδίου) est un des vingt monastères orthodoxes de la communauté monastique du mont Athos. Il occupe la 2e place dans le classement hiérarchique de la Charte constitutionnelle du Mont Athos. Le monastère est dédié à l’Annonciation, dont la fête votive est célébrée le 25 mars (7 avril).

Dans le monde chrétien orthodoxe, le Mont Athos est identifié comme la Montagne-Sainte. Cette désignation fut reconnue pour la première fois en 1046, lors de clarifications proposées à la constitution et à l’administration des monastères d’Athos. Celles-ci furent approuvées par l’Empereur Constantin IX Monomaque, sous forme de règlement.

Le monastère est situé au nord-est de la péninsule du Mont Athos, en mer Égée. L’ensemble des différentes habitations du monastère forment une enceinte de forme polygonale, englobant la cour qui héberge le catholicon (église centrale) ainsi que plusieurs chapelles.

Depuis sa fondation, le monastère de Vatopédi s’est enrichi de plusieurs dépendances localisées sur la péninsule ainsi qu’à l’extérieur de celle-ci. En plus de ses acquisitions foncières, il a accumulé de nombreuses œuvres d’art, principalement de facture religieuse, ainsi qu’une bibliothèque imposante.

À diverses périodes de son histoire, en plus de son rôle fondamental religieux, le monastère a aussi été un acteur économique, à divers niveaux.

En 2009 il comptait 105 moines, pour beaucoup originaires de Chypre.


Le monastère a probablement été fondé vers 980 : il n’est en effet pas cité dans un document de 972, et sa première attestation est un acte signé par son higoumne en janvier 985.

(suite…)

Continuer la lectureLe Monastère de Vatopedi (Grèce).