La Bataille des Thermopyles (-480).

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Histoire
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Dernière modification de la publication :25 avril 2023
  • Temps de lecture :12 min de lecture

La bataille des Thermopyles, l’un des plus célèbres faits d’armes de  l’histoire antique et des guerres médiques, oppose une alliance des cités grecques à l’Empire achéménide en août ou septembre 480 av. J.-C. L’armée grecque, environ 7 000 hoplites, tente de retenir l’armée perse de Xerxès Ier, laquelle compte, selon les estimations modernes, entre 70 000 et 300 000 soldats à l’entrée du défilé des Thermopyles qui commande l’accès à la Grèce centrale, le long de la mer Égée.

À la suite d’une manœuvre de contournement par les Perses, la plupart des Grecs — pris sur leurs arrières — abandonnent le champ de bataille à cause de la trahison d’un des leurs et seuls les 300 soldats spartiates commandés par le roi Léonidas Ier, ainsi que 700 soldats de Thespies sous les ordres de Démophilos, décident de combattre jusqu’au sacrifice, malgré une infériorité numérique prononcée, pour laisser aux Grecs le temps  d’organiser leur défense. Cette bataille devient l’un des symboles de la résistance grecque à l’envahisseur car, grâce à elle et malgré la prise d’Athènes par les Perses, les Grecs conservent leur indépendance après leurs triomphes à Salamine, en septembre 480 av. J.-C., et à Platées, en 479 av. J.-C.

Le courage et le sacrifice des Spartiates, entrés dans la légende, ont été repris maintes fois par la culture populaire, même si les Perses ont obtenu une victoire stratégique au prix de pertes considérables.


Le premier jour de la bataille, le cinquième après son arrivée aux  Thermopyles, Xerxès Ier se résout à attaquer les Grecs. Il ordonne à 5 000 archers de créer un barrage de flèches, qui se révèle inefficace. En effet, ils tirent d’une distance d’au moins 100 mètres, selon des chercheurs modernes, et les casques et les boucliers grecs en bronze dévient les flèches. Par la suite, le roi perse envoie 10 000 Mèdes et Cissiens pour capturer des défenseurs et les ramener auprès du roi. Devant cet échec, les Perses attaquent frontalement, par vagues de 10 000 hommes, les positions ennemies. Les Grecs se tiennent devant le mur phocidien, au passage le plus étroit du défilé, ce qui leur permet d’utiliser un minimum de soldats pour défendre leurs positions. Peu d’informations sont connues sur les tactiques grecques ; Diodore de Sicile

(suite…)

Continuer la lectureLa Bataille des Thermopyles (-480).

La Bataille de Salamine (-480).

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Histoire
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Dernière modification de la publication :25 avril 2023
  • Temps de lecture :3 min de lecture

La bataille de Salamine (en grec ancien : Ναυμαχία τῆς Σαλαμῖνος / Naumachía tēs Salamînos) voit l’alliance des cités-États grecques, dirigée par Thémistocle, affronter l’Empire perse, mené par Xerxès Ier. Cette bataille navale se déroule en 480 av. J.-C. dans le détroit entre le continent et l’île de Salamine, située dans le golfe Saronique près d’Athènes. La victoire inespérée des Grecs, largement surpassés en nombre, est le point culminant de la seconde invasion perse.

Dans l’idée d’arrêter l’immense infanterie perse, une armée de soldats grecs, sous contrôle spartiate, bloque le défilé des Thermopyles, alors que la flotte grecque, menée par les navires athéniens, engage le combat contre les Perses près du détroit de l’Artémision. L’arrière-garde de l’infanterie  grecque est détruite à la bataille des Thermopyles et la marine grecque ne peut arracher une victoire aux Perses lors de la bataille de l’Artémision. Ces deux événements permettent aux Perses de conquérir la Phocide, la Béotie, l’Attique et l’Eubée.

Réfléchissant à défendre la Grèce jusqu’au bout, les alliés grecs se préparent à défendre l’isthme de Corinthe, et la flotte grecque se retire près de l’île de Salamine.

Même s’ils sont largement surpassés en nombre, Thémistocle persuade les alliés grecs de s’engager dans une bataille décisive, espérant que la victoire grecque empêchera les Perses d’envahir le Péloponnèse.

(suite…)

Continuer la lectureLa Bataille de Salamine (-480).

Íon Dragoúmis, diplomate, homme politique et écrivain.

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Nos personnages célèbres
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Dernière modification de la publication :25 avril 2023
  • Temps de lecture :3 min de lecture

Íon Dragoúmis (grec moderne : Ίων Δραγούμης) était un diplomate, homme politique et écrivain nationaliste grec, né à Athènes le 15 septembre (2 septembre julien) 1878, et décédé le 12 août (31 juillet julien) 1920 à Athènes.

Fils du diplomate et Premier ministre Stéphanos Dragoúmis, il fit aussi une carrière diplomatique avant de s’engager en politique. Il occupa divers  postes dans les Balkans, dont à Monastir ou Serrès en Macédoine au moment où celle-ci était disputée entre l’Empire ottoman, la Bulgarie et la Grèce. Il s’engagea dans les divers conflits qui virent ces trois pays se disputer la région : indirectement en soutenant les mouvements nationaux grecs ou directement en s’engageant dans l’armée au cours de la guerre gréco-turque de 1897 ou aux côtés du prince héritier Constantin lors de la Première Guerre balkanique. Il termina sa carrière diplomatique comme ambassadeur de Grèce en Russie en 1914.

En 1915, il quitta le service diplomatique et s’engagea en politique. Il  s’opposa très violemment à Elefthérios Venizélos ce qui lui valut d’être exilé en Corse à la fin de la Première Guerre mondiale. De retour en Grèce, il fut assassiné par des militants vénizélistes lors d’émeutes. Íon Dragoúmis défendait une forme de nationalisme qui lui était propre, l’« hellénisme » qui influença fortement la pensée nationaliste grecque dans l’Entre-Deux-Guerres.

(suite…)

Continuer la lectureÍon Dragoúmis, diplomate, homme politique et écrivain.