Oskar Kokoschka, peintre expressionniste et écrivain.

Oskar Kokoschka, né le 1er mars 1886 à Pöchlarn en Autriche-Hongrie et mort le 22 février 1980 à Montreux en Suisse, est un peintre expressionniste et écrivain autrichien.


De 1905 à 1909, Kokoschka suit les cours de la Kunstgewerbeschule de Vienne, où il est élève de Gustav Klimt, de Carl Otto Czeschka et condisciple d’Elsa Oeltjen-Kasimir.

En 1909, sa pièce de théâtre Mörder, Hoffnung der Frauen (« L’Assassin, espoir des femmes »), qui présente un violent combat entre hommes et femmes, est comprise comme un prototype de la mise en scène expressionniste. Cette pièce assoit sa réputation d’offenseur de la morale publique.

Oska KakoKoska, carte maximum, Allemagne.

Kokoschka rejette rapidement le Jugendstil, ce qui a des conséquences sur son travail. Pour cette raison, il s’établit en 1910 à Berlin, puis ne revient à Vienne qu’en 1911.

À partir de 1912, Kokoschka vit une grande passion avec Alma Mahler. Cet amour et leurs échanges épistolaires passionnés lui inspirent différentes œuvres d’art, dont la peinture La Fiancée du vent, en 1913, et des tableaux les représentant tous deux amants. Après leur rupture, Kokoschka demande à Hermine Moos, une costumière de théâtre à Munich, de fabriquer une poupée de tissu grandeur nature représentant Alma. Il donne à Hermine des instructions très précises sur la fabrication de cet objet destiné à « abuser tous les sens », dans des lettres écrites de l’été 1918 au printemps 1919.

Sa peinture, à cette époque, évolue vite : il commence à travailler avec des brosses plus larges et applique de plus en plus de couleurs. En 1914, il se joint aux peintres de la Sécession viennoise à Berlin. En 1915, mobilisé pour les combats de la Première Guerre mondiale, il est gravement blessé lors d’un combat en Ukraine (balle dans la tête et coup de baïonnette dans le poumon). En 1917, il s’installe à Dresde, où il rencontre Adolf Loos, architecte et ami viennois. De 1919 à 1924, on lui confie une chaire à l’École des arts de Dresde. Ne souhaitant pas être débordé par l’académie, le peintre entreprend des voyages. Il revient à Vienne en 1933.

Après la mort de sa mère, il s’exile pour des raisons politiques en 1934, à Prague où il rencontre celle qui va devenir sa femme, Olga Palkovska ; le régime national-socialiste considère son art comme dégénéré. Après Prague, où il reste jusqu’en 1938, puis Londres (1938-1953), il s’établit en 1953 définitivement à Villeneuve, en Suisse, à l’extrémité orientale du lac Léman, il y passe les vingt-sept dernières années de sa vie. Il est enterré au cimetière de Clarens sur la commune de Montreux. La Fondation Kokoschka se situe au musée Jenisch de Vevey (Suisse). Sa veuve meurt en 2004.

Oskar Kokoschka est partie prenante des documenta 1 (1955), documenta 2 (1959) et documenta 3 en 1964 à Cassel.

Il inspire des générations de peintres, parmi lesquels Alkis Pierrakos, qu’il rencontre à plusieurs reprises à Londres en 1950, mais aussi Hans Bellmer.

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Sources : Wikipédia, YouTube.

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