Nos personnages célèbres

Nikolaï Mouraviev, homme politique.

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Comte Nikolaï Valerianovitch Mouraviev (en russe : Николай  Валерианович Муравьёв ; né le 9 octobre 1850 à Kostroma, Empire russe, mort le 14 décembre 1908 à Rome) est un homme politique russe. Il est ministre de la Justice du 1er janvier 1894 au 14 janvier 1905. Professeur de droit à l'université de Moscou, puis pénaliste, il est nommé ministre de la Justice le 1er janvier 1894. En 1904, le prince Piotr Sviatopolk-Mirski, alors ministre de l'Intérieur, conseille à Nicolas II de Russie d'admettre au sein du Conseil d'Empire des députés élus par les associations régionales. Le comte Nikolaï Mouraviev soutenu par le ministre des Finances, Vladimir Nikolaïevitch Kokovtsov, se déclare contre ce projet pour des raisons politiques et financières. Après les émeutes du Dimanche rouge le 22 janvier 1905, Nikolaï Mouraviev est démis de ses fonctions le 14 janvier 1905. Il est nommé ensuite ambassadeur de Russie à Rome où il meurt en 1908. Il est enterré au cimetière du Testaccio. Source : Wikipédia.

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Tikhon de Moscou, patriarche.

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Saint Tikhon de Moscou (né Vassili Ivanovitch Bellavine, en russe : Василий Иванович Беллавин, le 19 janvier 1865 (31 janvier dans le calendrier grégorien), mort le 7 avril 1925) est, entre 1917 et 1925, patriarche de Moscou et de l’Église orthodoxe de Russie. Il est canonisé en 1989.

Dernier patriarche de l’Église russe, il est détenu jusqu’à sa mort dans le monastère Donskoï. Il avait prédit : « la nuit sera sombre et longue, très longue ».

Il est enterré au cimetière du monastère, où il est rejoint en l’an 2000 par l’écrivain Ivan Chmeliov, mort en exil et le 3 octobre 2005, par les cendres du général Anton Dénikine et du philosophe russe Ivan Iline.

Le peintre Pavel Korine qui a assisté en 1925 aux obsèques du patriarche, a voulu lui rendre hommage en lui consacrant un tableau intitulé Requiem pour la Russie qui disparaît. Commencée en 1926 cette œuvre n’a jamais pu être achevée.


De 1878 à 1883, il fait ses études au Séminaire théologique de Pskov. En 1888, à l’âge de 23 ans, il passe ses examens à l’Académie théologique de Saint-Pétersbourg en tant que laïc. Il revient ensuite au séminaire de Pskov pour y devenir professeur de morale et de théologie dogmatique. En 1891, à l’âge de 26 ans, il prononce ses vœux monastiques et reçoit le nom de Tikhon en l’honneur de saint Tikhon de Zadonsk. Il est consacré évêque de Lublin, le 19 octobre 1897. Le 14 septembre 1898, il est nommé évêque des Îles Aléoutiennes et de l’Alaska. En tant que chef de l’Église orthodoxe russe en Amérique, il réorganise son diocèse et en change le nom en « Diocèse des Îles aléoutiennes d’Amérique du Nord » en 1900. Pendant qu’il vit aux États-Unis, l’archevêque Tikhon reçoit la nationalité américaine.

Il a deux évêques auxiliaires aux États-Unis : Mgr Innocent (Poustynsky) en Alaska, et Mgr Raphaël de Brooklyn. En juin 1905, il donne sa bénédiction pour la création du monastère Saint-Tikhon en Pennsylvanie. Le 22 mai 1901, il bénit la première pierre de la Cathédrale Saint-Nicolas de Brooklyn, et il s’investit également dans la création d’autres églises en Amérique du Nord. Le 9 novembre 1902, il célèbre la première liturgie en la Cathédrale Saint-Nicolas de Brooklyn pour les immigrants arabophones relevant du patriarcat orthodoxe d’Antioche. Deux semaines plus tard, il la consacre.

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Piotr Ivanovitch Bagration, militaire.

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Le prince Piotr Ivanovitch Bagration (en russe : Пётр Иванович  Багратион) ou Pétré Ivanis dzé Bagrationi (en géorgien : პეტრე ივანეს ძე ბაგრატიონი), plus communément appelé Pierre de Bagration, né en 1765 à Kizliar et mort le 24 septembre 1812 près de Mojaïsk, fut l’un des généraux les plus distingués de l’Empire russe.


Entré au service de l’armée russe en 1782, il est affecté dans un premier temps dans le Caucase. Durant la septième guerre russo-turque (1787-1792), il est présent lors du siège d’Otchakov. En 1794, il contribue à réprimer l’insurrection polonaise qui fait suite au partage de la Pologne entre la Russie et la Prusse. Il sert alors sous les ordres du général Souvorov, avec le grade de colonel, de même que lors de sa campagne en Italie. Durant cette dernière, il s’illustre en s’emparant de Brescia le 10 avril 1799. À Trebbia, il commande l’avant-garde des forces combinées austro-russes. Il fut surnommé « le dieu de la bataille » par ses contemporains. À la suite de quelques revers, il fut disgracié avec Souvorov par Paul Ier. Rappelé en 1805 par Alexandre Ier, il commanda un corps de l’armée envoyée au secours de l’Autriche sous les ordres de Koutouzov. Avec ses 6 000 hommes, il fait face aux 30 000 hommes adverses lors du combat d’Hollabrunn, ce qui laisse le temps à l’armée russe de se retirer en Moravie. Il met le feu au village d’Hollabrunn et combat au corps à corps. Enfin, il fait marcher en colonne sur l’ennemi et s’écrie « Ne tirez pas, nous sommes Français ». Il passe, bien qu’il ait perdu près de la moitié de ses hommes.

Entre 1805 et 1807, il est engagé aux batailles d’Austerlitz, d’Eylau, d’Heilsberg et de Friedland, qui se soldent par des défaites1. C’est lui qui, le 20 juin 1807, entama les pourparlers avec Murat qui débouchèrent sur le Traité de Tilsit entre la France et la Russie. En 1808, Bagration part alors pour le théâtre militaire suédois, où il s’empare de la zone-clef des îles Åland, puis il retourne l’année suivante dans le sud pour combattre les Turcs dans le cadre de la guerre russo-turque de 1806-1812. Mais, défait à Tartaritza contre les Turcs, il est remplacé.

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