Charles Baudelaire, poète français.

Charles Baudelaire est un poète français. Né à Paris le 9 avril 1821, il meurt dans la même ville le 31 août 1867.

Après la mort de son père, sa mère se remarie avec le chef de bataillon Jacques Aupick ; il ne pourra jamais supporter cet événement qui l’éloigne de sa mère, vu ses divergences avec son beau-père. Ce dernier l’envoie dans un voyage vers les Indes qui ne s’achèvera pas, mais trouvant un exil marquant aux îles Mascareignes.

De retour en France, il aura une liaison avec Jeanne Duval, la mulâtresse, puis connaîtra les paradis artificiels (opium et haschisch…). Dans l’année 1848, il commence à traduire Poe qu’il admire beaucoup.

Son recueil des “Fleurs du mal” est poursuivi pour offense à la morale religieuse et outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs. Baudelaire se voit reprocher son écriture et le choix de ses sujets. Il n’est compris que par quelques-uns de ses pairs. Barbey d’Aurevilly voyait en lui «un Dante d’une époque déchue». A travers ce recueil, Baudelaire a tenté de tisser et de démontrer les liens entre le mal et la beauté, le bonheur et l’idéal inaccessible, la violence et la volupté, mais aussi entre le poète et son lecteur.

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Maurice Noguès, pionnier de l’aviation.

Maurice Noguès est né à Rennes (Ille-et-Vilaine) en 1889, et non à Belle-Ile-en-terre, comme parfois écrit.

Après des études, il passe le brevet de pilote le 21 juin 1910 (date officielle) sur avion Voisin, mais prend déjà part part à des meetings aérien depuis le mois d’avril.

En 1914, réformé, il s’engage dans l’aviation comme mécanicien, et passe le brevet de pilote militaire en février 1915 avant d’être versé à l’escadrille VB-107.

En 1917, il aurait refusé un poste à l’Etat-major afin d’être versé dans l’aviation de chasse, alors considérée comme une récompense. Versé à la SPA-73 en septembre 1917, il en prend le commandement le 22 mars 1918, mais il est abattu le 27 avril après avoir obtenu au moins une victoire aérienne.

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Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord

Né en 1754 de parents familiers de la cour royale de Louis XV, il semble dès sa venue au monde que le jeune Charles-Maurice ne pourra pas s’orienter vers une carrière de soldat, car souffrant d’une malformation au pied droit. D’un tempérament ouvert aux idées des Lumières, il devient prêtre dans le courant de l’année 1775. Il est présent au sacre de Louis XVI le 11 juin de la même année, puis assiste l’évêque de Reims en devenant vicaire-général du diocèse en 1779.

Le 2 novembre 1788, le Roi lui-même le nomme évêque d’Autun, un titre qu’il ne portera véritablement qu’un peu moins d’un mois, ayant été élu député du clergé aux Etats-Généraux. Lorsqu’éclate la Révolution, Talleyrand se rallie au mouvement populaire et prend part à la rédaction de la Déclaration des Droits de l’Homme. En novembre 1789, l’économie du royaume est en piteux état. Pour y remédier, “l’évêque d’Autun” propose une nationalisation des possessions du clergé, ce qui fera figure d’une première “trahison” aux yeux de ses collègues. Il est aux premières loges de la fête de la Fédération, le 14 juillet 1790, où il célèbre la messe en costume d’évêque.

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