Nos personnages célèbres

Ana Ipătescu, révolutionnaire.

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Ana Ipătescu (1805-1875) était une révolutionnaire roumaine qui a participé à la révolution valaque de 1848.


Ana est née à Bucarest , dans le bidonville d’Olarilor,  dans la famille d’un marchand, Atanasie Ghiulerasă, de la bourgeoisie naissante à la fin de la période phanariote. En 1828, elle épousa le locataire Ivancea Dimitrie, dont elle divorça en 1831 (1931), la même année que son père mourut. En raison de cette situation, elle a eu un mariage arrangé avec Nicolae Ipătescu. Grâce à son mari, commis au Trésor, elle assiste aux réunions de la société secrète de la Fraternité, où elle rencontre certains des dirigeants qui entreront dans le gouvernement révolutionnaire après le déclenchement de la révolution le 9 juin 1848. Elle participe directement à la révolution et a dirigé les foules pro-révolutionnaires, et a été arrêté le 19 juin 1848 en raison d’un complot contre-révolutionnaire.

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Avram Iancu, révolutionnaire.

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Avram Iancu (Jankó Ávrám en hongrois), né en 1824, à Vidra de Sus, aujourd’hui Avram Iancu dans le județ d’Alba, en Roumanie et mort le 10 septembre 1872 dans la même région, est l’une des grandes figures de la renaissance culturelle roumaine et un avocat roumain de Transylvanie qui joua un rôle important lors de la Révolution roumaine de 1848. Il fut particulièrement actif dans la région de Țara Moților et dans les Monts Apuseni. Il rallia les paysans à lui, et son charisme lui valut le surnom affectueux de Crăișorul Munților (« Roitelet des montagnes »), et même Împăratul Munților (« Empereur des Montagnes »). Mais le refus des révolutionnaires hongrois d’accéder aux revendications des serfs de Transylvanie dresse les deux révolutions l’une contre l’autre, ce qui profite aux Habsbourg, à l’époque maîtres de l’Empire d’Autriche comprenant le royaume de Hongrie et la Grand-duché de Transylvanie.


Il naît dans une famille de paysans “valaques” (comme on appelait encore les roumanophones à l’époque) émancipés, et peut suivre des études de droit à Cluj. Il devient clerc à Târgu Mureș, d’où il apprend les évènements de Vienne et de Pest en mars 1848. Son attitude à cette époque révèle la nature du conflit qui enflamma la Transylvanie : tout en approuvant les idées révolutionnaires et la transition, Iancu est indigné de voir les révolutionnaires hongrois (dont beaucoup étaient propriétaires terriens) refuser d’envisager l’abolition du servage, condition de la majeure partie de la population “valaque” en Transylvanie, et de jure, condition de toute la classe moyenne valaque.

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Ioan Slavici, écrivain et traducteur.

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Ioan Slavici, né le 18 janvier 1848 à Șiria et mort le 17 août 1925 à Panciu, est un écrivain et traducteur roumain.


Ioan Slavici est né le 18 janvier 1848, deuxième des cinq enfants de Savu et Elena Slavici. Son père était maître pelletier, sa mère appartenait à une famille d’intellectuels, considérée comme de rang plutôt élevé. Son enfance se déroula à l’abri des besoins, dans un cadre naturel, riche en charmants paysages, entouré de l’amour familial et des proches. Sa mère, femme énergique faisant preuve d’un grand esprit pratique, exerça une très forte influence sur l’écrivain, comme le vieux Mihai Fercu, oncle et père adoptif de son père, qui, véritable père spirituel le guidait dans son apprentissage, éveillant en lui l’amour pour les merveilleux trésors du folklore. Carbonaro du temps de Bonaparte, il lui racontait d’innombrables histoires dont il s’inspira par la suite dans ses œuvres. Ses premiers contacts avec les lettres sont, comme pour les enfants de son époque, le bréviaire et les psaumes, qu’il parcourt avidement. Plus tard, il a pu se procurer auprès des marchands ambulants de nombreux livres populaires imprimés en caractères cyrilliques, et dans lesquels il s’est abreuvé de la sagesse de la littérature populaire.

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