Nikolaï Ogarev, poète, journaliste et philosophe.

Nikolaï Platonovitch Ogarev ou Ogariov (en russe : Никола́й Плато́нович Огарёв), né le 24 novembre 1813 (6 décembre 1813 dans le calendrier grégorien) à Saint-Pétersbourg, mort le 31 mai 1877 (12 juin 1877 dans le calendrier grégorien) à Greenwich, est un poète socialiste russe, journaliste, et philosophe matérialiste, ami des Herzen et collaborateur du Kolokol (La Cloche).


Au cours de ses études à Moscou, il organise, notamment avec Alexandre Herzen et Michel Bakounine, un groupe d’étudiants révolutionnaires. Avec d’autres membres de son groupe, il est arrêté en juillet 1834, officiellement pour avoir chanté des chansons diffamatoires, et passe neuf mois en prison.

À partir de 1856, il devient un émigré politique. Il réside désormais principalement à Londres et Genève. Il publie à Londres quelques vers dont les Russes, grands amateurs de lectures défendues, se montrent friands et qui, aux yeux de quelques critiques exaltés, le rendent supérieur à Nikolaï Nekrassov.

Avec Alexandre Herzen, il publie à Londres le Kolokol, qui est l’un des journaux révolutionnaires russes les plus influents. À Genève, il fait partie des proches de Bakounine et des idées décabristes. Il fut l’un des rares contacts amicaux de Fiodor Dostoïevski durant son séjour à Genève en 1867-1868.

Dans ses meilleurs morceaux : « L’humour », « Nocturne », « Le Monologue », « Journée d’hiver », il montre un bizarre mélange de pessimisme byronien et d’optimisme également peu motivés.

Ogarev, entier postal, Russie.

Source : Wikipédia.

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