Monteiro Lobato, écrivain.

José Bento Renato Monteiro Lobato, né à Taubaté le 18 avril 1882 et mort à São Paulo le 4 juillet 1948, est l’un des écrivains brésiliens du XXe siècle les plus influents.

Grand classique de la littérature brésilienne pour la jeunesse, il n’y a pas d’auteur ou de bon lecteur brésilien qui ne lui rende pas hommage. Pourtant, sa place dans la culture brésilienne dépasse son rôle, déjà éminent, de pionnier doublé d’un innovateur de la littérature pour la jeunesse. Fonctionnaire, planteur, diplomate, journaliste, homme d’affaires… il est surtout l’un des fondateurs de l’industrie éditoriale brésilienne.

Ses premiers succès littéraires (1918-19) sont des livres pour adultes où il exprime, à travers des nouvelles ou des essais, une vision lucide et  réformatrice du Brésil. Ceci fit de lui l’un des hommes les plus populaires de son temps, mais lui coûta l’inimitié du dictateur Getúlio Vargas, la prison et l’exil. Il est à peine de retour au pays, après la chute de l’autocrate, lorsque la mort le surprend.

Son premier livre pour enfants, A menina du narizinho arrebitado (1920) renoue avec le succès, au point de devenir l’année suivante le texte de lecture à l’école avec un tirage, colossal pour l’époque et même  impressionnant aujourd’hui, de 60 000 exemplaires. Suivirent 23 titres dont des fictions de son cru, des réécritures et des ouvrages destinés à « instruire en divertissant ». Partout on retrouve ses innovations linguistiques, sa façon de fusionner réel et imaginaire, folklore brésilien, traditions universelles et nouveau média (cinéma, radio), humour et critique de l’homme et de la société.

“Le monde” le qualifie de raciste et il serait la cible parmi des criminels avérés d’une remise en cause par les mouvements indigénistes.

Source : Wikipédia.

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