Mère Teresa, religieuse catholique.

Anjezë Gonxhe Bojaxhiu, en religion mère Teresa, canonisée par l’Église catholique comme sainte Teresa de Calcutta, est une religieuse catholique albanaise naturalisée indienne, missionnaire en Inde, prix Nobel de la paix en 1979. Née le 26 août 1910 à Üsküb dans l’Empire ottoman (actuellement Skopje en Macédoine du Nord) et morte le 5 septembre 1997 à Calcutta (Inde), elle est surtout connue pour son action personnelle caritative et la fondation d’une congrégation religieuse, les Missionnaires de la Charité qui l’accompagnent et suivent son exemple.

Elle est béatifiée le 19 octobre 2003, à Rome, par le pape Jean-Paul II et canonisée le 4 septembre 2016 par le pape François.

D’abord religieuse de l’ordre missionnaire des sœurs de Notre-Dame de Lorette, elle quitte cette communauté en 1949 pour « suivre son appel » puis fonder sa propre congrégation en 1950. Son œuvre auprès des plus démunis commence par l’éducation des enfants des rues et l’ouverture du mouroir de Kalighat (Nirmal Hriday) à Calcutta. Pendant plus de 40 ans, elle consacre sa vie aux pauvres, aux malades, aux laissés pour compte et aux mourants, d’abord en Inde puis dans d’autres pays, et elle guide le développement des Missionnaires de la Charité. Au moment de sa mort, ceux-ci s’occupent de 610 missions, dans 123 pays, incluant des soupes populaires, des centres d’aide familiale, des orphelinats, des écoles, des hospices et des maisons d’accueil pour les personnes atteintes de maladies comme la lèpre, le sida ou la tuberculose.


Mère Teresa, carte maximum, Paris, 27/05/2010.

Les parents d’Anjezë Gonxhe Bojaxhiu sont des commerçants bourgeois et chrétiens albanais. Sa famille est d’une origine ethnique albanaise catholique. Son père Nikollë est à la tête de différentes entreprises du bâtiment et vend des produits pharmaceutiques. Ils ont deux enfants, une fille Age, et un fils Lazare quand Anjezë naît à Üsküp (l’actuelle Skopje) le 26 août 1910, dans le vilayet du Kosovo, une subdivision administrative de l’Empire ottoman.

Nikollë, son père, tient à ce que tous ses enfants aillent à l’école, garçons et filles, chose relativement rare dans un pays marqué par l’influence ottomane à cette époque. Les enfants aident aux travaux domestiques et reçoivent par leur mère une éducation religieuse.

Ses parents, catholiques pratiquants, aident souvent les pauvres de la ville, et Anjezë accompagne souvent sa mère dans la visite aux plus démunis, tant pauvres qu’alcooliques ou orphelin. Drâne, sa mère, conseille à ses enfants : « Quand vous faites du bien, faites-le comme une pierre que vous jetez à la mer ». De même ils accueillent régulièrement des pauvres à leur table ; Anjezë est marquée par la recommandation de sa mère : « Ma fille n’accepte jamais une bouchée qui ne soit partagée avec d’autres ».

La région connaît des tensions ethniques et religieuses avec les guerres des Balkans au cours desquelles la région est conquise par la Serbie, puis la Première Guerre mondiale ; en 1919 le père d’Anjezë est victime d’un malaise et meurt. Elle se retrouve alors sans père à 9 ans. Les entreprises familiales font faillite et Drâne ouvre un atelier de couture pour subvenir aux besoins de sa famille.

La mère éduque ses enfants dans la foi, les enfants participent activement à la vie de la paroisse tenue par des jésuites. La famille organise des veillées de prières, participe aux offices, Anjezë devient soprano de la chorale du village, joue au théâtre, apprend la mandoline. C’est dans cette ambiance de prière qu’Anjezë pense, à l’âge de 12 ans, à se consacrer à Dieu ; elle met six ans à être convaincue de cet appel. Elle aime la solitude, la lecture mais sa santé est fragile et elle est victime de rhumes chronique.

Un nouveau père jésuite, Franjo Jambrekovic, développe dans sa paroisse l’intérêt pour les missions, tant par des prières que des revues ou des conférences de missionnaires qui viennent. À l’âge de 17 ans, elle lui demande comment discerner sa vocation. Le père jésuite répond que c’est « par la joie ». Après un pèlerinage au sanctuaire marial de Letnice, elle ressent le désir d’une vie consacrée.

Elle demande à sa mère l’autorisation d’entrer dans la congrégation des sœurs de Lorette. Sa mère accepte malgré l’opposition de son frère Lazare qui trouve cela du gâchis. Anjezë postule avec l’aide du père Franjo Jambrekovic et son départ est prévu pour le 25 septembre 1928.

Elle quitte sa terre natale le 26 septembre 1928, à l’âge de 18 ans, et rejoint le couvent de l’ordre missionnaire des sœurs de Notre-Dame-de-Lorette, à Rathfarnham près de Dublin en Irlande, communauté missionnaire fondée au XVIIe siècle par Mary Ward. En six semaines, elle apprend des bases d’anglais ; elle apprend aussi à discerner son appel à la vie missionnaire, peut-être à l’aide des Exercices spirituels. Le 1er décembre 1928, elle part en Inde pour y faire son noviciat.

Elle arrive à Calcutta en 1929 ; elle y est très vite choquée par l’extrême pauvreté, elle écrit ses impressions à un journal catholique de son village : « Si les gens de nos pays voyaient ces spectacles, ils cesseraient de se plaindre de leurs petits ennuis ». Elle part ensuite pour Darjeeling où elle fait son postulat et son noviciat.

Anjezë devient novice le 23 mai 1929 et porte l’habit religieux pour la première fois. Retirée du monde, elle reçoit une formation religieuse par la lecture des vies de saints, et prépare son diplôme d’enseignante. Le 25 mai 1931 elle fait ses vœux temporaires et prend le nom de sœur Mary Teresa. Choisissant ce nom, elle veut se placer sous le patronage de Thérèse de Lisieux, religieuse carmélite canonisée trois ans plus tôt en 1925, déclarée sainte patronne des missions, qui voulait vivre « tout par amour » et qui écrivait : « ma vocation c’est l’amour ».

Après avoir travaillé quelques mois dans un dispensaire au Bengale où elle soigne des pauvres, sœur Mary Teresa devient enseignante à l’école de Loreto Entally à Calcutta, de 1931 à 1937. Face à des classes de 300 élèves, sa pédagogie stricte et son service humble la rendent proche des enfants indiens qui l’appellent rapidement « Ma », ce qui signifie « Mère ».

Elle prononce des vœux définitifs en Inde le 24 mai 1937. Elle devient en 1944 directrice des études à Sainte-Marie, école réservée aux classes sociales supérieures de Calcutta. Elle consacre une partie de son temps aux bidonvilles où elle se rend pour consoler les démunis et les malades, et visiter ceux qui sont hospitalisés à Nibratan Sarkal. Elle écrit à sa mère, et annonce probablement avec fierté sa nomination en tant que directrice ; sa mère lui répond : « Ma chère enfant, n’oublie pas que si tu es partie dans un pays si lointain, c’est pour les pauvres ».

Mère Teresa, carte maximum, Australie, 3/10/2015.

Le 10 septembre 1946, au cours d’un voyage en train de Calcutta à Darjeeling où a lieu la retraite annuelle de sa communauté, elle reçoit ce qu’elle appelle « l’appel dans l’appel ». Pendant qu’elle essaye de dormir : « Soudain, j’entendis avec certitude la voix de Dieu. Le message était clair : je devais sortir du couvent et aider les pauvres en vivant avec eux. C’était un ordre, un devoir, une certitude. Je savais ce que je devais faire mais je ne savais comment ». Mère Teresa parle de cette journée comme étant le « jour de l’inspiration ». Mère Teresa ajoute que cette expérience est celle de l’amour de Dieu, qui veut aimer mais aussi être aimé. Elle exprime cette expérience beaucoup plus tard dans une lettre en 1993 revenant sur cette expérience du 10 septembre, en affirmant que Dieu a soif de nous : « Si vous devez retenir quelque chose de la lettre de Mère, retenez ceci : “J’ai Soif” est bien plus profond que Jésus vous disant « Je vous aime ». Tant que vous ne savez pas au plus profond de vous que Jésus a soif de vous, vous ne pouvez pas savoir qui il veut être pour vous. Ou qui il veut que vous soyez pour lui ».

Elle ne parle à personne de cette expérience et médite en silence. De retour à Calcutta, elle écrit à son guide spirituel jésuite belge Céleste Van Exem, et lui dit son désir de tout quitter. Celui-ci lui recommande de prier et de garder le silence. Peu de temps après il expose la situation à l’évêque de Calcutta Mgr Ferdinand Perier qui s’y oppose. Sœur Mary-Teresa n’est pas surprise de la réponse et mûrit son désir ; elle veut fonder un nouvel ordre religieux. Elle tombe gravement malade peu de temps après et est envoyée dans un sanatorium à Asansol, dans le même état du Bengale-Occidental, pour guérir d’un début de tuberculose. Pendant cette convalescence, elle prie et approfondit le message qu’elle pense avoir reçu ; elle dit découvrir alors que Dieu l’aime mais aussi qu’il veut être aimé.

Ce temps de repos est écourté du fait de la crise politique qui secoue l’Inde, depuis peu indépendante. Les sœurs rappellent Sœur Mary-Teresa pour répondre aux besoins d’aide. Sa détermination est toujours aussi grande ; aussi l’archevêque, finalement convaincu, demande-t-il au Saint-Siège la permission de pouvoir lui accorder l’exclaustration religieuse. Le 8 août 1948 elle reçoit la réponse, le pape Pie XII lui accorde la permission de vivre hors d’une communauté de son Ordre pour un an.

Sœur Mary Teresa, désormais mère Teresa, prépare son départ après avoir reçu l’autorisation ; elle se confectionne un sari de coton blanc ourlé du bleu marial. Le 16 août 1948 elle quitte avec difficulté les sœurs de Lorette ; elle a cinq roupies en poche.

Elle se rend à Patna afin d’y recevoir une formation d’infirmière. Elle revient quatre mois plus tard et loge chez les Petites sœurs des pauvres. À la demande de Mgr Ferdinand Perier, elle tient un journal dans lequel elle décrit ses réflexions : « L’extrême pauvreté vide progressivement l’homme de son humanité ».

Elle décide alors de donner des cours dans la rue aux enfants dès le 21 décembre 1948 ; dix jours plus tard ils sont déjà plus de 50 enfants. Elle cherche à louer un local ; elle distribue des savons et en explique l’usage. Elle ouvre dans un autre bidonville de Tiljana une nouvelle école. Elle tente de soigner les pauvres qu’elle rencontre. En décembre 1948, elle fait la connaissance de Jacqueline de Decker, une Belge qui veut vivre le même idéal qu’elle. Cette dernière a des problèmes de santé et décide de se soigner avant de revenir voir Mère Teresa. Elle repart en Belgique pour des soins tout en gardant des liens épistolaires. Certains critiquent la nouvelle vie de Mère Teresa, la trouvant inefficace et utopiste.

En janvier 1949, elle recherche à vivre au plus près des pauvres, et ne veut plus vivre avec l’aide des Petites sœurs des pauvres ; elle décide donc de chercher un nouveau lieu et grâce à l’aide du père Van Exem, elle est accueillie au dernier étage d’une maison de Portugais. Sa vie s’organise entre les temps de prière, l’enseignement aux enfants et les soins aux mourants. Elle reçoit l’aide ponctuelle de laïcs et mendie dans des pharmacies les médicaments qu’elle ne peut payer.

Le 15 mars 1949, Mère Teresa reçoit la visite d’une de ses anciennes élèves, qui lui demande de pouvoir la suivre. Mère Teresa la renvoie en lui demandant de mûrir son choix. Quelques mois plus tard cette même jeune femme revient en sari et lui demande de l’accepter. Quelques jours après elle est suivie par deux autres anciennes élèves. En août 1949, le délai de l’autorisation étant achevé, l’évêque décide de prolonger l’exclaustration de Mère Teresa.

Très vite plus de dix jeunes filles décident de suivre Mère Teresa. Elle oblige ses anciennes élèves à achever leurs études supérieures. Au printemps 1950, le Père Van Exem demande à Mère Teresa d’écrire une règle religieuse. Elle écrit la règle en une nuit et décide de choisir le nom de missionnaire de la Charité. Elle choisit ce nom de charité (agapé en grec) : amour qui vient de Dieu, Mère Teresa voulant répandre l’amour qui vient de Dieu. Mgr Ferdinand Perier inaugure la nouvelle congrégation le 7 octobre 1950.

Elles adoptent l’habit du sari comme habit religieux pour se fondre parmi les populations indiennes. Des parents de plusieurs religieuses d’une branche bengali des Sœurs de l’Immaculée Conception, ayant fait remarquer que le sari avec une bande bleue était également porté par les femmes pauvres qui balayaient les rues de Calcutta, la congrégation adopte officiellement le sari blanc bordé de trois bandes bleues en mai 1960. Le blanc et le bleu sont les couleurs mariales traditionnelles ; le fond étant blanc comme symbole de pureté. Les trois bandes symbolisent les vœux de la communauté : pauvreté, obéissance, et pour la troisième bande, la plus large, chasteté et service des plus pauvres d’entre les pauvres.

Dès 1965 les missionnaires de la Charité s’implantent en Amérique latine à la demande du pape Paul VIF 68. L’intégration est assez difficile dans ces pays pour à la fois respecter le clergé local et obéir au pape. Mère Teresa refuse cependant tout engagement politique des sœurs, choisissant d’aller dans tous les pays, même dans les dictatures comme Haïti, les Philippines de Ferdinand Marcos ou le Yémen musulman, ce qui lui est très vivement reproché.

En 1968, à la demande de Paul VI, elle ouvre une maison à Rome, et découvre alors la grande pauvreté qui existe aussi dans le monde occidental. Dans le même temps, les sœurs œuvrent au Bangladesh, pays dévasté à cette époque par la guerre d’indépendance ; de nombreuses femmes sont victimes d’exactions, violées par les soldats. L’œuvre s’étend peu à peu partout où est la pauvreté, même dans des régions et des pays peu favorables aux chrétiens, et jusque-là interdits à tout missionnaire. Au Yémen par exemple, pays à majorité musulmane où l’influence chrétienne est faible, Mère Teresa, invitée par le Premier ministre en 1973, ouvre des cours de couture à al-Hodeïda et s’occupe également des lépreux qui vivent retirés dans les grottes du désert yéménite. On la surnomme Mère sans frontière.

En 1969, les missionnaires de la Charité sont reconnues de droit pontifical. En 1971, Mère Teresa reçoit le prix Jean XXIII du pape Paul VI, ce qui marque le début de la reconnaissance mondiale de son œuvre. Elle fonde alors une maison à New York ainsi qu’un noviciat à Londres.

En 1976, elle décide de fonder l’ordre des sœurs contemplatives, les sœurs du Verbe qui consacrent leurs temps à la prière pour les pauvres ; elle en fonde la première maison à New York.

En 1978, elle reçoit le prix Balzan pour l’humanité, la paix et la fraternité entre les peuples, « pour l’abnégation exceptionnelle avec laquelle elle s’est dévouée toute sa vie, en Inde et dans d’autres pays du tiers-monde, afin de secourir les innombrables victimes de la faim, de la misère et des maladies, les laissés pour compte et les mourants, transformant sans relâche en action son amour pour l’humanité souffrante ». En plus de ses nombreuses médailles, Mère Teresa est docteur honoris causa de plusieurs universités.

Le 17 octobre 1979, Mère Teresa reçoit le prix Nobel de la paix qu’elle accepte « au nom des pauvres ». La petite religieuse ne trahit pas ses propres convictions lors de son discours, en dénonçant l’avortement : « De nos jours, nous tuons des millions d’enfants à naître, et nous ne disons rien. Prions tous pour avoir le courage de défendre l’enfant à naître et pour donner à l’enfant la possibilité d’aimer et d’être aimé. »

À partir de ce moment la vie de Mère Teresa devient fortement médiatisée. Mère Teresa critique alors le matérialisme et l’égoïsme des sociétés occidentales, elle élargit son discours sur la pauvreté et parle de la faim spirituelle : « L’amour naît et vit dans le foyer. L’absence de cet amour dans les familles crée la souffrance et le malheur du monde aujourd’hui. Nous avons tous l’air pressé. Nous courons comme des fous après les progrès matériels ou les richesses. Nous n’avons plus le temps de bien vivre les uns avec les autres : les enfants n’ont plus de temps pour les parents, ni les parents pour les enfants, ni pour eux-mêmes. Si bien que c’est de la famille elle-même que provient la rupture de la paix du monde ».

Mère Teresa refuse toute logique d’organisation ou de business de l’œuvre : elle veut que les missionnaires de la charité vivent de la providence, et donc des dons, mais sans trop accumuler. Elle décide donc en juillet 1981 de refuser des dons d’argent trop nombreux ; la presse critique alors Mère Teresa qui aurait trop d’argent au point d’en refuser. De même elle refuse les associations qui ne la soutiennent que financièrement, affirmant qu’elle ne veut pas d’amis mais des coopérateurs : « C’est un capital d’Amour qu’il faut réunir. Un sourire, une visite à une personne âgée. Les vrais coopérateurs du Christ sont les porteurs de sa charité. L’argent vient si on recherche le royaume de Dieu. Alors tout le reste est donné. ».

En 1982, sur une des hauteurs du siège de Beyrouth, mère Teresa sauve 37 enfants hospitalisés pris au piège dans une ligne de front entre l’armée israélienne et la guérilla palestinienne. Elle provoque un cessez-le-feu, et accompagnée par la Croix-Rouge, elle traverse la zone de tir jusqu’à l’hôpital dévasté pour évacuer les jeunes patients.

En 1984, elle fonde les « pères missionnaires de la Charité » avec le père Joseph Langford. Le 11 décembre de la même année, elle vient assister les victimes de la catastrophe de Bhopal, quelques jours après le désastre. En 1985, elle reçoit de Ronald Reagan la plus haute distinction américaine. La même année, elle crée à New York le premier foyer pour les victimes du sida, qui vient de faire son apparition.

En cette même année 1989, Mère Teresa est victime d’un arrêt cardiaque, et elle décide de démissionner de la charge de supérieure des Missionnaires de la Charité. Elle est cependant réélue en 1990. Elle continue ses voyages malgré sa santé fragile, et fonde une maison en Albanie, nation de ses origines. En décembre 1991, elle est de nouveau victime d’un arrêt cardiaque, elle se repose mais reprend ses visites dans le monde entier, cherchant à fonder une maison en Chine.

Mère Teresa a une tumeur à l’estomac. Le 5 septembre 1997, elle est amenée d’urgence à l’hôpital ; c’est vers 14 h 30 qu’elle décède des suites de cette tumeur.

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Sources : Wikipédia, YouTube.

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