Max Planck, physicien.

Max Planck, né Max Karl Ernst Ludwig Planck le 23 avril 1858 à Kiel, dans le duché de Schleswig et mort le 4 octobre 1947 à Göttingen, en Allemagne (pendant l’occupation alliée), est un physicien allemand.

Max Planck fut l’un des fondateurs de la mécanique quantique. De ses travaux fut conceptualisée l’ère de Planck, période de l’histoire de l’Univers au cours de laquelle les quatre interactions fondamentales étaient unifiées.

Il fut lauréat du prix Nobel de physique de 1918 pour ses travaux en théorie des quanta. Il a reçu la médaille Lorentz en 1927, et le prix Goethe en 1945.


Max Planck naît le 23 avril 1858 au no 17 de la Küterstraße2 (« rue des Bouchers ») à Kiel, dans le duché de Schleswig. Il est issu d’une famille nombreuse et bourgeoise. Ses arrière-grand-père et grand-père paternels sont professeurs de théologie, son père professeur de droit (il participa à la rédaction du code civil allemand), tandis que sa mère est issue d’une famille de pasteurs.

Max Planck fait ses études secondaires à Munich où son père enseigne.

Il hésite alors entre se consacrer à la science ou à la musique. En 1874, il entame des études de mathématiques et de physique à l’université. Il obtient son baccalauréat à dix-sept ans et, trois ans plus tard, il conclut son cursus universitaire à Berlin avec Hermann von Helmholtz et Gustav Kirchhoff comme professeurs.

En 1878, il soutient sa thèse de doctorat sur « le second principe de la thermodynamique » et la notion d’entropie. Ses professeurs ne sont guère convaincus. Il passe néanmoins son habilitation en 1881 sur « les états d’équilibre des corps isotropes aux différentes températures », aboutissant aux mêmes résultats que ceux obtenus auparavant par l’Américain Josiah Willard Gibbs, dont les travaux étaient restés confidentiels.

Jusqu’en 1885, il recherche un poste d’enseignant en physique théorique, discipline peu à la mode à l’époque. Il obtient enfin un poste de professeur adjoint à l’université de Kiel en 1885.

À la mort de Gustav Kirchhoff, et sur recommandation de Helmholtz, il est appelé à l’université Humboldt de Berlin comme professeur adjoint puis titulaire en 1892. Un poste qu’il garde environ quarante ans.

À Berlin, il poursuit des travaux en thermodynamique, en électromagnétisme et en physique statistique.

Planck rejette, dans un premier temps, le modèle atomiste des gaz de Maxwell et Boltzmann. Pour lui, la théorie atomique s’effondrera à terme en faveur de l’hypothèse de la matière continue. Il se rallie devant l’évidence à l’atomisme à partir des années 1890.

À cette même époque, Lord Kelvin identifie le rayonnement du corps noir comme l’un des problèmes à résoudre. Jožef Stefan, Ludwig Boltzmann, Wilhelm Wien s’y attaquent ainsi que Otto Lummer, Ernst Pringsheim, Heinrich Rubens, Ferdinand Kurlbaum (de), Friedrich Paschen et Lord Rayleigh.

Travaillant à formuler avec exactitude le second principe de la thermodynamique, Planck s’intéresse dès 1894 au rayonnement électromagnétique du corps noir. Il adopte les méthodes statistiques de Boltzmann.

En octobre 1900, il détermine la loi de répartition spectrale du rayonnement thermique du corps noir en introduisant la constante de Planck, sans en maîtriser l’interprétation physique.

C’est à la fin de 1900 qu’il présente sa découverte à la société de physique de Berlin. C’est la naissance de la théorie des quanta, qu’il ne contribue pas beaucoup à approfondir, laissant Albert Einstein l’étayer solidement. Planck a du mal à accepter sa propre hypothèse, rendant la matière « discontinue ».

Planck devient, par la suite, l’un des premiers soutiens d’Einstein, bien que ce dernier fût très critique vis-à-vis des théories de Planck avant de reconnaître ses positions novatrices.

Avec Walther Nernst, Planck organise en novembre 1911 à Bruxelles le premier congrès Solvay qui réunit les sommités de la physique de cette époque. Vers la même époque, il s’oppose au positivisme logique d’Ernst Mach.

Il prend sa retraite universitaire en 1927 mais continue à enseigner par la suite. Il reçoit, cette année-là, la médaille Lorentz, prix décerné par l’Académie royale des arts et des sciences néerlandaise.

Profil de Max Planck sur une pièce de 2 marks. Date inconnue. (Elle affiche le texte « Max Planck 1858-1947 »).

La plaque d’honneur pour la découverte de la constante de Planck.
Depuis 1894, il est membre de l’Académie royale des sciences et des lettres de Berlin dont il est nommé secrétaire perpétuel du comité de physique en 1912, impulsant une certaine dynamique à cette institution. Il y a fait notamment admettre Einstein.

Après avoir été proposé à deux reprises, en 1907 et en 1908, il reçoit enfin le prix Nobel de physique de 1918 « en reconnaissance des services rendus à l’avancement de la physique par sa découverte des quanta d’énergie » (remis en 1919 pour cause de guerre).

 

En 1913, il est nommé recteur de l’université de Berlin.

Et 17 ans plus tard, en 1930, Planck est nommé président de la société KWG (Kaiser Wilhelm Gesellschaft, en l’honneur du kaiser Guillaume) qui devient après la Seconde Guerre mondiale la Société Max-Planck (Max-Planck-Gesellschaft), l’une des grandes institutions de la recherche allemande.

Dans le même temps, il rédige des traités de physique théorique et travaille sur des ouvrages de vulgarisation réputés pour leur accessibilité. Il s’intéresse beaucoup à la pédagogie. Il a été le directeur de thèse de deux lauréats du prix Nobel, Max von Laue en 1903 et Walther Bothe en 1914, mais également du philosophe Moritz Schlick (1904).

Le 14 septembre 1945, il reçoit le prix Goethe.

Max Planck meurt le 4 octobre 1947 à Göttingen. Ses obsèques sont célébrées en l’église St. Albani par Friedrich Gogarten7. Max von Laue prononce son éloge funèbre7. Il est inhumé au Stadtfriedhof.

Planck est reconnu par les plus grands scientifiques, même avant sa mort. Einstein dit de lui qu’il est « un homme à qui il a été donné de doter le monde d’une grande idée créatrice ». Louis de Broglie affirme : « L’œuvre qu’il a accomplie est de celles qui assurent à leur auteur une gloire immortelle et, si quelque cataclysme ne vient pas anéantir notre civilisation, les physiciens des siècles à venir parleront toujours de la constante de Planck et ne cesseront de répéter avec admiration le nom de celui qui a révélé aux hommes l’existence des quanta. »

En 1915, Planck est fait chevalier de l’Ordre « pour le mérite » des sciences et des arts, dont il deviendra vice-chancelier en 1925 puis chancelier en 19308,9. En 1925, il est fait chevalier de l’Ordre bavarois de Maximilien pour la science et l’art10. Le 23 avril 1928, il reçoit l’Adlerschild du Reich allemand.

En 1915, Planck reçoit la médaille Helmholtz. En 1921, il est lauréat de la médaille Liebig. En 1927, la première médaille Lorentz lui est décernée. La même année, il est lauréat de la médaille Franklin « pour sa loi du rayonnement et l’idée de la quantité indivisible fondamentale d’énergie rayonnante appelée le quantum ». En 1929, il reçoit la première médaille Max-Planck avec Albert Einstein. La même année, il est lauréat de la médaille Copley « pour ses contributions à la physique théorique et notamment en tant qu’initiateur de la théorie quantique ». En 1933, il est lauréat de la médaille Harnack, avec Gustav Krupp von Bohlen und Halbach. En 1934, il reçoit la médaille Carl-Lueg.

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Sources : Wikipédia, YouTube.

Cette publication a un commentaire

  1. angel garcia

    bonjour je veux savoir la valeur ce timbre

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