Maurice Carême, poète et écrivain.

Maurice Carême, né le 12 mai 1899 à Wavre et mort le 13 janvier 1978 à Anderlecht, est un poète et écrivain belge de langue française.


Maurice Carême est le fils d’un tapissier et peintre en bâtiment et d’une épicière. Quasi tous ses ascendants sont originaires de Wavre, ou bien des villages d’alentour, tels Limal, Bierges, Rosières, etc., à l’exception notable de sa grand-mère maternelle qui est un enfant-trouvé à Bruxelles. Maurice Carême a deux sœurs (dont l’une mourut le lendemain de sa naissance) et deux frères (dont l’un décéda à huit mois).

Il passe son enfance et son adolescence à Wavre où il fait ses études primaires et moyennes.

A 19 ans, il écrit ses premiers vers inspirés par une amie d’enfance, Bertha Detry. Dès lors, il ne cessera plus d’écrire. Élève brillant, il obtient, la même année, une bourse d’études et entre à l’École normale primaire de Tirlemont. En 1918, il est nommé instituteur à Anderlecht dans la région de Bruxelles, où il enseigna, à l’école primaire n° 2, jusqu’en 1943, avant de se consacrer entièrement à la littérature. Après une période de futurisme (1928-1932), il revient à une grande simplicité de ton.

En 1919, il crée une revue littéraire, Nos Jeunes, qu’il rebaptise en 1920 La Revue indépendante1. Maurice Carême collabore à la revue Anthologie de Georges Linze puis entre à La Revue sincère (1922) .

En 1924, Maurice Carême se marie avec Andrée Gobron (1897-1990) (une institutrice de Dison, sœur de l’artiste peintre Roger Gobron). Il la surnommera « Caprine ». Elle lui inspira le recueil Chansons pour Caprine ainsi que les Contes pour Caprine1.Rapidement,le nom de Maurice Carême est associé à celui de poète de l’enfance. Élu « Prince en poésie » au Café Procope à Paris en 1972 (une plaque commémorative apposée sur la façade le rappelle), Carême a vu son œuvre traduite dans de nombreuses langues. Par un aspect de son œuvre, il est très apprécié pour son amour des enfants, un registre essentiel de son œuvre (un quart de son œuvre environ). Mais il est aussi un poète de la grandeur et de la misère de l’homme. Récompensée par de nombreux prix littéraires, illustrée par de grands artistes, son œuvre joint à la simplicité de la forme l’expression d’une joie de vivre qui n’exclut pas une certaine gravité. Il a aussi traduit en français des poètes néerlandophones.

Carême, carte maximum, Belgique, 1986.

Peu avant sa mort, en 1978, Maurice Carême avait créé, avec ses amis les plus proches, une Fondation pour assurer la promotion de son œuvre et conserver ses archives. Il souhaitait également que sa maison reste un lieu de vie ouvert, en particulier, aux enfants pour leur faire découvrir la poésie. La Fondation Maurice Carême est l’ayant-droit de l’écrivain. Elle publie une revue depuis 1978. Jeannine Burny, secrétaire, compagne et muse du poète durant trente-cinq ans a été la présidente de la Fondation depuis la mort de Maurice Carême jusqu’à son propre décès fin 2020.

Le mausolée du poète est situé à côté du cimetière de Wavre, sa ville natale qu’il a chantée notamment dans Brabant. On peut y lire quelques vers du poète :

Puissé-je, quand la mort me croisera les mains
Tandis que mon esprit rejoindra tes collines
Reposer à jamais sur ta large poitrine
Comme un enfant qui dort, oublié dans le foin

Caprine Carême repose depuis 1990, date de son décès à Ostende, aux côtés de son époux.

Une des principales écoles de Wavre porte son nom, l’Athénée Royal Maurice Carême.

Source : Wikipédia.

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