Margaret Mitchell, écrivaine.

Margaret Munnerlyn Mitchell, née le 8 novembre 1900 à Atlanta (États-Unis) et morte le 16 août 1949 dans la même ville, est un écrivain américain, auteur du célèbre roman Autant en emporte le vent.


Margaret Munnerlyn Mitchell, appelée par les siens Peggy Mitchell, est née à Atlanta, Géorgie, le 8 novembre 1900, dans une famille sudiste. La jeune fille grandit dans une famille aisée, bercée par les récits des anciens confédérés sur la guerre de Sécession. Tout le long de son enfance, elle écrivit des nouvelles et des pièces de théâtre. En 1922, elle commença a écrire pour l’Atlanta Journal, où elle écrivit plus de 130 articles. Fortement marquée par l’histoire de ses ancêtres, Margaret Mitchell s’en est inspirée pour l’écriture de son célèbre roman. En 1926, quand elle se cassa la cheville, elle commença à écrire Autant en emporte le vent. Ce livre lui permit de gagner le Prix Pulitzer en 1937. Le livre sera traduit en plus de 27 langues, avec plus de 30 millions de copies vendues. Il fut longtemps  considéré comme la seule et unique œuvre de Margaret Mitchell, mais plus récemment, quelques textes de jeunesse furent publiés, dont un bref roman, Lost Laysen, écrit avant ses 20 ans.

Malgré le succès d’Autant en emporte le vent, elle n’a pas écrit d’autres livres.

Aujourd’hui la maison de Margaret Mitchell située dans le centre-ville d’Atlanta, est ouverte au public. Elle est inscrite au Registre National des Lieux Historiques.

Son père est Eugene Muse Mitchell, un riche avocat, et sa mère, Mary Isabel Stephens, dite Maybelle, une militante féministe suffragiste.

La famille Mitchell est sudiste de longue date. Un ancêtre de Margaret Mitchell a quitté l’Écosse pour venir s’installer dans le Comté de Wilkes (Géorgie), en 1777. Son grand-père paternel, Russell Crawford Mitchell, s’engage dans l’armée confédérée en juillet 1861 et est sévèrement blessé à la bataille de Sharpsburg. Après la guerre civile, il fait fortune en vendant du bois de construction à Atlanta. Il eut 12 enfants de deux épouses, dont l’ainé est le père de Margaret Mitchell.

Du côté de sa mère, ses grands-parents sont John Stephens, un propriétaire terrien, capitaine dans l’armée confédérée pendant la guerre, ayant investi après la guerre civile dans la construction du tramway d’Atlanta, et Annie Fitzgerald, elle-même fille de Philip Fitzgerald, qui avait émigré d’Irlande et possédait une plantation dans le Comté de Clayton (Géorgie). L’histoire de Scarlett O’Hara semble calquée en partie sur l’histoire de cette grand-mère.

En 1916, âgée d’à peine 16 ans, elle écrit un premier roman, Last Laysen, dont le manuscrit original, récemment retrouvé, a été estimé (par une maison de vente aux enchères) à un montant compris entre 70 000 et 90 000 dollars. Il n’a jamais été publié.

En 1918, elle est bouleversée lorsqu’elle apprend que son fiancé, Clifford Henry, est mort pendant la Première Guerre mondiale. Peu de temps après, en janvier 1919, sa mère Maybelle meurt, victime de l’épidémie de grippe espagnole.

En 1922, devenue journaliste pour l’Atlanta Journal Magazine, Margaret Mitchell doit cependant composer avec une vie sentimentale tumultueuse, partagée entre deux hommes qu’elle aime et qu’elle finira par épouser à deux ans d’intervalle. Elle épouse en premières noces Red Upshaw, mais ils divorcent en 1924, et elle se remarie à John Marsh en 1925. Il semble que le personnage de Rhett Butler dans Autant en emporte le vent ait été inspiré par son premier mari qui la maltraitait et la brutalisait[évasif]. Elle n’a eu aucun enfant de ses deux mariages.

En 1926, elle quitte le journalisme, en raison de problèmes de santé, et s’ennuie chez elle, jusqu’à ce que son époux lui conseille d’écrire un livre pour s’occuper. En 1936, après dix années d’un travail laborieux, dont trois d’écriture, elle met un point final à l’œuvre qui la rendra célèbre dans le monde entier : Gone with the wind, traduite dans l’édition française par Autant en emporte le vent. Récompensée l’année suivante par le prix Pulitzer, l’œuvre est adaptée au cinéma en 1939 par Victor Fleming dans le film homonyme.

Le 11 août 1949, après avoir été percutée par un chauffeur de taxi qui conduisait sa voiture personnelle, elle tombe dans le coma. Elle meurt cinq jours plus tard au Grady Memorial Hospital.

Source : Wikipédia.

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