L’outarde canepetière.

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L’Outarde canepetière (Tetrax tetrax) est la seule espèce du genre Tetrax. C’est un des oiseaux les plus menacés des plaines cultivées de France.

Cet oiseau mesure 40 à 45 cm de longueur pour une envergure de 80 à 90 cm et une masse de 700 à 1 000 g.

Cette espèce se nourrit de feuilles et de jeunes pousses, principalement de Légumineuses et de Brassicacées. Elle fait aussi une forte consommation d’insectes lors de la saison de reproduction.

Elle habite les terrains ouverts qui lui offrent une vue étendue sur les environs. Hormis les steppes à graminées hautes, elle fréquente les pâtures à moutons ou les champs de luzerne, de trèfle, de colza et de céréales. Elle montre une grande intolérance au dérangement et reste à distance des bâtiments. Si elle n’est dérangée que de manière irrégulière, elle peut s’installer sur des aérodromes et terrains d’entraînement militaire.

Outarde, carte maximum, Croatie, 1995.

La reproduction fonctionne sous forme de lek. Au printemps, le mâle en plumage nuptial hérisse les plumes du cou et lance à intervalle régulier un “prêt” sec. Un saut avec les ailes ouvertes produisant un sifflement

caractéristique en même temps que le chant est émis est fréquent. Les femelles sont très discrètes durant cette période. Les femelles s’occupent seules de l’élevage des jeunes poussins.

Le nid est creux au sol, dissimulé dans la végétation. Une ponte annuelle d’avril à juin donne de 3 à 5 œufs.

Au printemps, le mâle lance à intervalle régulier un “prèt” sec. En vol, les ailes produisent un sifflement.

Cette espèce a longtemps fait l’objet d’une chasse intensive, qui a contribué à en réduire le pool génétique. Mais ce sont surtout les modifications des pratiques culturales (remembrements, intensification des cultures et l’utilisation des pesticides et insecticides) qui ont concouru au déclin rapide de l’espèce : chute de 70 % des effectifs dans les trente dernières années, avec aggravation récente du phénomène (de 2000 à 2008, l’effectif d’outardes a chuté de 40 %, sur les sites suivis considérés comme accueillant 60 % de la population migratrice de toutes les plaines céréalières françaises, malgré l’instauration d’une zone de protection spéciale (ZPS) sous l’égide de l’Europe sur les 8 sites les plus importants (142 655 ha) de l’ancienne région Poitou-Charentes).

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Sources : Wikipédia, YouTube.

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