L’île de Nísyros (Grèce).

Nísyros ou Nissiros (en grec moderne : Νίσυρος) est une île grecque située dans le sud de la mer Égée. Elle fait partie du groupe d’îles de la région administrative du Dodécanèse, dont la principale est Rhodes.


D’une superficie de 41 km2 avec un sommet de 698 mètres son origine est volcanique. C’est même le plus jeune volcan de la mer Égée dont la dernière éruption, hydrothermale (ou phréatique), date de 1887. La caldeira du volcan a un diamètre de quatre kilomètres et présente deux cratères. L’île est entourée de quatre îlots eux aussi d’origine volcanique : Gyali,  Pergoussa, Paheia, et Strongyli Kasou. Presque au centre de Nissiros, sur le plateau Lakki, s’ouvre le cratère du volcan éteint, Polybotes (diamètre 260 m et profondeur 30 m). L’odeur du sulfure d’hydrogène est très marquée et le paysage est souvent qualifié de lunaire.

La capitale et le port de Nissiros est Mandraki, situé au nord-ouest au pied d’une colline abrupte. La blancheur de ses maisons forme un contraste saisissant avec l’obscurité de la terre volcanique. Au sud de l’île, le village de Nikia se perche sur la crête d’une colline, 400 m au-dessus du niveau de la mer. Ses maisons blanches avec leurs portes et fenêtres vivement colorées et leurs toits de tuiles ponctuent la campagne verdoyante. Nissiros a beaucoup de belles côtes : à Mandraki, Hochlaki, Agia Irini, Avlaki.

Une légende veut que, lors de la guerre entre dieux et géants, Poséidon ait détaché un rocher de Kos pour écraser Polybotès formant ainsi une île. Nissiros est citée dans Iliade d’Homère dans le Catalogue des vaisseaux du deuxième chant (676-680) comme apportant avec Kos, Kalymnos, Kassos, et Karpathos, trente vaisseaux sous le commandement de Phidippe et Antiphos à l’armée grecque menée par Agamemnon et Achille.

L’île est conquise au début du XIVe siècle par les chevaliers de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem, comme le reste du Dodécanèse, qui édifient un château au-dessus de la petite ville. Elle est donnée en fief à plusieurs familles.

L’île est conquise comme ses voisines par les Ottomans, à partir de 1522.

Construite en 1600, une chapelle consacrée à la Panayia Spiliani (Notre Dame de la Caverne) est liée à beaucoup de traditions et enferme une belle icône du XVIIIe siècle.

Les Italiens occupent l’archipel en 1912, puis les Britanniques, avant son rattachement à la Grèce en 1947.

Les sources chaudes de l’île, connues depuis l’Antiquité et toujours actives aujourd’hui, se trouvent à Loutra (1,5 km de Mandraki). D’importantes exploitations minières sont en activité sur l’îlot volcanique de Gyali où est extrait la pierre ponce (ainsi que de l’obsidienne) dans une carrière qui couvre un tiers de sa surface et qui a plus de cinquante ans d’activité.

Source : Wikipédia.

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