L’Everest.

L’Everest, en tibétain : ཇོ་མོ་གླང་མ, aussi appelé mont Everest, en anglais Mount Everest, est une montagne située dans la chaîne de l’Himalaya, à la frontière entre le Népal (province no 1) et la Chine (région autonome du Tibet).

Il est aperçu par des Européens pour la première fois en 1847 puis, après quelques années d’observations et de calculs, il est identifié comme le plus haut sommet du monde. Son altitude est établie à 8 849 mètres. Cette caractéristique lui vaut d’être baptisé de son nom actuel par  les  Occidentaux en 1865 en l’honneur de George Everest, arpenteur général des Indes orientales de 1830 à 1843, et, dès les années 1920, de susciter l’intérêt

des alpinistes qui se lancent à l’assaut de ses faces. Plusieurs expéditions, en particulier britanniques, se succèdent depuis le versant nord au Tibet. Toutefois, les conditions météorologiques extrêmes font leurs premières victimes, parmi lesquelles George Mallory et Andrew Irvine, en 1924, dont on ne saura probablement jamais avec certitude s’ils ont atteint le sommet. En 1950, le Népal autorise l’accès à la montagne depuis le sud offrant des possibilités d’ascension par l’arête Sud-Est, moins périlleuse. Finalement, trois ans plus tard, Edmund Hillary et Tensing Norgay deviennent les  premiers hommes à atteindre le sommet de l’Everest. Dès lors, les exploits en tous genres s’enchaînent, alimentant les fantasmes populaires ; mais, en 1996, une série d’accidents mortels vient rappeler les dangers liés à la montagne, portant de nos jours à plus de 200 le nombre de victimes. Pourtant, le tourisme de masse se généralise, fragilisant ce milieu naturel malgré les créations du parc national de Sagarmatha en 1976 et de la réserve naturelle du Qomolangma en 1988. Ainsi, plus de 14 000 alpinistes ont tenté l’ascension depuis 1922 et plus de 4 000 l’ont réussie, bien aidés, pour la majorité d’entre eux, par les porteurs sherpas et l’utilisation de bouteilles d’oxygène.


L’Everest s’élève à la frontière entre la ville-préfecture de Shigatsé dans la région autonome du Tibet en Chine et le district de Solukhumbu dans la province no 1 au Népal. Il culmine à 8 849 mètres d’altitude1 dans le Mahalangur Himal, un massif de l’Himalaya, ce qui en fait le point culminant de l’Asie et le plus haut des sept sommets. Il se situe à 160 kilomètres à l’est-nord-est de Katmandou, 260 kilomètres à l’ouest-nord-ouest de Thimphou, 450 kilomètres à l’ouest-sud-ouest de Lhassa et environ 600 kilomètres au nord de Calcutta et du golfe du Bengale. Les sommets de plus de 8 000 mètres les plus proches sont le Lhotse, avec 8 516 mètres d’altitude à trois kilomètres à vol d’oiseau au sud, le Makalu, avec 8 463 mètres d’altitude à vingt kilomètres à vol d’oiseau au sud-est, et le Cho Oyu, avec 8 201 mètres d’altitude à vingt-huit kilomètres à vol d’oiseau au nord-ouest.

L’Everest est un pic pyramidal. Il a été modelé par l’érosion, en particulier glaciaire. Il possède trois faces, la sud-ouest, la nord et l’est, séparées par autant d’arêtes quasi-rectilignes, l’ouest, la nord-est et la sud. Un glacier s’épanche de chacun des versants : respectivement le glacier du Khumbu au travers de la Western Cwm aussi appelée « vallée du Silence », le glacier du Rongbuk et le glacier de Kangshung. La face nord est la plus difficile d’accès car moins enneigée et plus rocheuse que la face sud-ouest. Elle abrite le couloir Hornbein et le Grand couloir appelé aussi couloir Norton. Les arêtes ouest et sud-est délimitent la frontière entre la République populaire de Chine et le Népal. L’arête nord-est relie le Changtse, culminant à 7 543 mètres d’altitude, via le col Nord situé à 7 020 mètres d’altitude. L’arête sud-est relie le Lhotse, culminant à 8 516 mètres d’altitude, via le sommet secondaire de l’Everest simplement appelé sommet Sud, culminant à 8 751 mètres d’altitude, et le col Sud situé à 7 904 mètres d’altitude tandis que l’arête ouest relie le Khumbutse, culminant à 6 636 mètres d’altitude, via l’Épaule occidentale et le col Lho-La situé à 6 026 mètres d’altitude.

En 1856, Andrew Waugh, l’arpenteur général des Indes orientales depuis 1843, annonce après plusieurs années de mesures menées dans le cadre du « grand projet de topographie trigonométrique » que le « pic XV » a été mesuré officiellement à 8 840 mètres d’altitude.

En 1955, une étude indienne aboutit pour la première fois à la valeur de 8 848 mètres d’altitude. Comme l’équipe de Waugh, ils ont réalisé leurs mesures au moyen de théodolites mais ils ont eu l’avantage de pouvoir s’approcher beaucoup plus près de l’Everest. Cette altitude est confirmée en 1975 par une étude chinoise. Dans les deux cas, c’est le manteau neigeux qui a été pris en considération.

En mai 1999, une expédition américaine menée par Bradford Washburn enfouit une balise GPS dans la roche. Acceptée par la National Geographic Society, elle permet de déterminer à 8 849,87 mètres d’altitude le sommet rocheux et à un mètre l’épaisseur de la couverture de glace et de neige. Le 9 octobre 2005, après plusieurs mois de mesures et de calculs, le bureau national de topographie et de cartographie de la République populaire de Chine annonce officiellement que l’altitude de l’Everest est de 8 844,43 mètres ± 0,21 mètre. Les autorités proclament qu’il s’agit de la mesure la plus précise jamais effectuée. Les résultats de Bian Qiantao, chercheur à l’Institut de géologie et de géophysique de l’Académie chinoise des sciences suggèrent que l’Himalaya et le plateau Tibétain ne continueront pas à s’élever indéfiniment. Pourtant, cette nouvelle valeur ajoutée aux 3,5 mètres d’épaisseur de glace et de neige rencontrée par l’équipe chinoise est en accord avec l’altitude de 8 848 mètres que continue de reconnaître le gouvernement népalais. En décembre 2020, une nouvelle altitude officielle est conjointement annoncée par les autorités chinoises et népalaises à 8 848,86 mètres sur la base de travaux bilatéraux.

Toutefois, l’épaisseur du manteau neigeux varie en fonction du temps, ce qui rend la mesure de l’altitude durablement impossible avec la précision énoncée en 1999 et 2005. Pour autant, l’altitude du sommet rocheux est tout aussi incertaine en raison de la forme du géoïde et des ondulations de la croûte terrestre. De plus, à moindre échelle, des mouvements tectoniques sont à l’origine d’une augmentation de l’altitude de quatre millimètres par an ainsi que d’un déplacement latéral de l’ordre de trois à six millimètres par an en direction du nord-est, voire de vingt-sept millimètres selon une autre source.

Une carte photogrammétrique détaillée à l’échelle 1:50000e de la région de Khumbu incluant le versant sud de l’Everest a été réalisée dans le cadre de l’expédition internationale en Himalaya de 1955 par Erwin Schneider qui en a profité pour tenter l’ascension du Lhotse. Une carte topographique de l’Everest encore plus détaillée a été produite à la fin des années 1980 sous la direction de Bradford Washburn, à l’aide de photographies aériennes.

L’Everest s’est formé, comme l’ensemble de l’Himalaya, au cours de l’orogenèse alpine. La convergence de la plaque indienne vers la plaque eurasienne a contribué à la fermeture de la Téthys à partir de l’Éocène, il y a environ 50 millions d’années, et s’est soldée par la collision des masses continentales du sous-continent indien avec le reste du continent asiatique. La plaque indienne, plus petite et plus légère, continue de plonger sous la plaque eurasienne au rythme de trois centimètres par an et ainsi la croûte continentale pousse et soulève la chaîne himalayenne de quelques millimètres par an. La pression a créé un métamorphisme des roches en profondeur.

En 1808, les Britanniques lancent le « grand projet de topographie  trigonométrique » des Indes orientales afin de déterminer la localisation et nommer les plus hauts sommets du monde. L’étude commence au sud du pays et se déplace progressivement vers le nord en utilisant douze porteurs pour le transport de chacun des théodolites. Ces appareils pèsent plus de 500 kilogrammes et permettent de mesurer avec précision la hauteur des montagnes. Elle atteint le pied de l’Himalaya dans les années 1830 mais le Népal refuse l’accès de son territoire aux Britanniques, craignant des heurts politiques et une possible annexion. Plusieurs requêtes sont envoyées par les scientifiques mais toutes sont rejetées. Ils sont contraints de poursuivre leurs observations depuis le Teraï, une région parallèle au Népal et à l’Himalaya. Les pluies torrentielles rendent les observations difficiles. Le paludisme provoque la mort de trois experts et impose l’évacuation de deux autres.

Néanmoins, en 1847, les Britanniques persévèrent et commencent des études détaillées des sommets de l’Himalaya depuis des postes  d’observation situés à plus de 240 kilomètres de distance. Les conditions météorologiques restreignent la durée de travail à trois mois dans l’année. En novembre 1847, Andrew Waugh, l’arpenteur général des Indes, réalise de nombreuses observations depuis le poste de Sawajpore situé à l’extrémité orientale de la chaîne. À cette époque, le Kangchenjunga, mesuré depuis à 8 586 mètres d’altitude, ce qui le place en troisième position, est alors considéré depuis une dizaine d’années comme étant le plus haut sommet sur Terre. Il note avec intérêt l’existence d’un sommet à 230 kilomètres en arrière de celui-ci. John Armstrong, un des fonctionnaires de Waugh, l’aperçoit également depuis une position un peu plus occidentale et l’identifie trivialement comme le « pic B ». Plus tard, Waugh admettra que les mesures effectuées sur le pic B le désignaient comme plus élevé que le Kangchenjunga mais, qu’étant donné la distance importante, des  observations rapprochées étaient nécessaires pour s’en assurer. Pour ce faire, l’année suivante, Waugh renvoie un géomètre dans la région du Teraï, mais des nuages empêchent toute mesure.

En 1849, Waugh affecte James Nicolson à cette région. Ce dernier réussit à faire des observations à 190 kilomètres de distance depuis Jirol. Il emporte avec lui le plus gros des théodolites et se dirige vers l’est en réalisant trente mesures depuis cinq positions différentes, la plus proche à 175 kilomètres du sommet. Il se retire à Patna, sur le Gange, pour effectuer les calculs nécessaires. Ses relevés lui fournissent une altitude moyenne de 9 200 mètres mais ils ne tiennent pas compte de la réfraction qui distord les mesures. La valeur a cependant l’avantage de donner une indication sur l’altitude du pic B comparée à celle du Kangchenjunga. Malheureusement, Nicolson est affaibli par le paludisme et doit quitter les Indes sans terminer ses calculs. Michael Hennessy, un des assistants de Waugh, qui a commencé à désigner les sommets avec des chiffres romains, renomme le Kangchenjunga « pic IX » et le pic B « pic XV ».

En 1852, Radhanath Sikdar, mathématicien et géomètre indien originaire du Bengale, stationne sur le site principal des géomètres à Dehradun. Il est le premier à reconnaître dans le sommet le point culminant de l’Himalaya en faisant appel à des calculs trigonométriques basés sur les relevés de Nicolson. L’annonce officielle est repoussée durant plusieurs années, le temps que les calculs soient inlassablement répétés. En 1854, Waugh reprend lui-même le travail laissé par Nicolson et, avec son équipe, passe près de deux ans à résoudre les problèmes de réfraction, de pression atmosphérique et de température qui se posent sur de telles distances. Finalement, en mars 1856, il révèle sa découverte dans une lettre à son adjoint à Calcutta. Le pic IX est estimé à 28 156 pieds soit 8 582 mètres d’altitude et le pic XV à 29 002 pieds soit 8 840 mètres. Waugh conclut que le pic XV est « plus que probablement le plus haut du monde ». En réalité, le pic XV a été mesuré à exactement 29 000 pieds soit 8 839 mètres mais deux pieds ont été arbitrairement rajoutés afin d’éviter l’impression que la mesure était une estimation grossièrement arrondie.

La première personne à évoquer la possibilité d’une ascension de l’Everest est Clinton Thomas Dent, président de l’Alpine Club, en 1885 dans Above the Snow Line.

En 1904, l’expédition militaire britannique menée par Francis  Younghusband parvient à négocier le passage des frontières du Tibet. À cette occasion, J. Claude White réalise la première photographie de la face Est depuis Kampa Dzong à une distance de 150 kilomètres. Mais il faut attendre 1921 pour que la Royal Geographical Society obtienne l’autorisation de véritablement explorer la montagne. La première expédition est financée par le Mount Everest Committee, dirigée par le colonel Charles Howard-Bury, et composée de Harold Raeburn, George Mallory, Brian Donahue, Guy Bullock et Edward Oliver Wheeler. Sa mission est seulement de cartographier la montagne et de repérer l’itinéraire le plus facile vers le sommet. La santé de Raeburn l’oblige toutefois à abandonner ses compagnons et Mallory assume le rôle de chef d’expédition. Bien qu’ils ne soient pas équipés pour atteindre le sommet, ils parviennent au col Nord avant d’être forcés de faire demi-tour, surpris par la mousson. L’expérience de Mallory lui permet d’affirmer que l’itinéraire vers le sommet paraît long mais envisageable pour une expédition bien préparée.

La seconde expédition de 1922, menée par Charles Granville Bruce, est composée d’Edward Lisle Strutt, George Mallory, George Ingle  Finch, Edward F. Norton, Henry T. Morshead, Howard Somervell, Arthur Wakefield, John Noel, Tom George Longstaff, Geoffrey Bruce, John Morris, Colin G. Crawford, et jusqu’à 160 porteurs. Ces deux derniers atteignent la North Ridge et l’altitude de 8 320 mètres lors d’une deuxième tentative avec assistance respiratoire, ce qui constitue un record mondial. Mais une avalanche fait les premières victimes d’une ascension en tuant sept Sherpas et met un terme à la troisième et dernière tentative de l’expédition.

La troisième expédition en 1924, menée à nouveau par Charles Granville Bruce mais qui renonce, atteint du paludisme, puis par Edward F. Norton, est composée de George Mallory, Bentley Beetham, Geoffrey Bruce, John de Vars Hazard, R.W.G. Hingston, Andrew Irvine, John Noel, Noel Odell, E.O. Shebbeare et Howard Somervell. Norton réussit à établir, lors d’une deuxième tentative, un nouveau record d’altitude avec 8 570 mètres qui tiendra jusqu’en 1952. Lors d’une troisième tentative, Mallory et Irvine disparaissent alors qu’ils sont aperçus par Odell en route pour le sommet. L’énigme demeure quant à savoir s’ils ont atteint le sommet alors  qu’aucune preuve concluante ne permet de l’affirmer de manière certaine malgré la découverte du corps de Mallory en 1999.

La fermeture du Tibet à cause de l’invasion chinoise oblige les expéditions à se tourner vers le Népal qui s’ouvre aux étrangers en 1950. C’est Bill Tilman accompagné de Charles Houston, Oscar Houston et Betsy Cowles qui, cette année-là, réalise la première approche de l’Everest par le sud. Cette ouverture est à l’origine de l’expression « conférence au sommet » inventée par Winston Churchill.

En 1951, une expédition d’exploration soutenue par l’Alpine Club et la Royal Geographical Society est une nouvelle fois menée par Eric Shipton avec Tom Bourdillon, Michael Ward, W.H. Murray et les Néo-zélandais Edmund  Hillary et H. Riddiford. Ils franchissent pour la première fois la cascade de glace de Khumbu mais font demi-tour devant la dernière grande crevasse donnant sur la combe Ouest ; ils s’aventurent jusque sur les pentes du Pumori, puis du Nuptse pour constater que la face Sud offre au moins une possibilité d’ascension.

En 1952, la Swiss Foundation for Alpine Research lance des expéditions à l’assaut du sommet. Au printemps, Édouard Wyss-Dunant, Gabriel Chevalley, Raymond Lambert, René Dittert, L. Flory, R. Aubert, A. Roch, J. Asper, E. Hofstetter — tous de Genève et membres du club de l’Androsace et du Club alpin français — et Tensing Norgay franchissent la cascade de glace, pénètrent pour la première fois dans la combe Ouest et installent le camp VI au col Sud et le camp VII à 8 380 mètres d’altitude sur l’arête Sud-Est. Lambert et Norgay atteignent l’altitude de 8 595 mètres. En dépit de l’excellente ambiance entre Suisses et Sherpas, des problèmes de logistique et des appareils d’assistance respiratoire les contraignent à renoncer. Jamais une expédition n’avait eu autant de chances de réussite, mais l’expérience acquise par Norgay et les informations données aux  Britanniques se révéleront déterminantes l’année suivante. À l’automne, une nouvelle tentative est entreprise par G. Chevalley, R. Lambert, E. Reiss, J. Buzio, A. Spohel, G. Gross, N.G. Dyhrenfurth et T. Norgay en escaladant le Lhotse. Cet itinéraire est aujourd’hui la voie normale. Deux accidents, dont un qui fait la première victime depuis vingt ans, obligent l’expédition à rebrousser chemin.

En 1953, une nouvelle expédition est lancée. Elle est dirigée par le  Britannique John Hunt. Il est accompagné des alpinistes Charles Evans, G. Band, T. Bourdillon, A. Gregory, Edmund Hillary, W.G. Lowe, C. Noyce, Michael Ward, M. Westmacott, C.G. Wylie et du Sherpa Tensing Norgay. Le 22 avril, l’expédition atteint la cascade de glace. Le camp VI est installé vers 7 000 mètres d’altitude au pied du Lhotse. Le col Sud est atteint par la voie ouverte à l’automne précédent. Ils bénéficient même des vivres et des réserves d’oxygène laissés par les Suisses. Le 26 mai, la première tentative d’atteindre le sommet est réalisée par Evans et Bourdillon mais ils font demi-tour après avoir atteint le sommet Sud situé à 8 751 mètres d’altitude. Ils laissent toutefois des réserves d’oxygène pour la paire suivante. Le même jour, des Sherpas montent, à la demande de Hunt, le camp IX sur l’arête Sud-Est, à 8 500 mètres d’altitude. Finalement, le 29 mai, une seconde tentative permet à Edmund Hillary et Tensing Norgay de poser le pied au sommet. Partis du camp IX à 6 h 30, ils franchissent le sommet Sud à 9 h 0 et atteignent leur objectif à 11 h 30. Norgay admettra deux années plus tard que Hillary l’a devancé au sommet.

Entre 1921 et 2006, plus de 14 000 alpinistes ont participé à des expéditions sur l’Everest, dont un peu plus de 6 000 Sherpas. Au 31 décembre 2018, 9 262 personnes sont parvenues au sommet depuis l’exploit d’Edmund Hillary et Tensing Norgay, dont 286 femmes. Le Népal est en tête du « palmarès » puisqu’il comptabilise 2 264 alpinistes au sommet ; il est suivi des États-Unis avec 536, de la Chine avec 299, du Royaume-Uni avec 264 et du Japon avec 169101. 59 % des ascensions réussies ont lieu par le col Sud et l’arête Sud-Est contre 39 % par le col Nord et l’arête Nord-Est. Seuls 142 alpinistes sont parvenus au sommet sans assistance respiratoire. On déplore cependant 219 alpinistes décédés depuis 1922.

Le record de vitesse absolu d’une ascension, avec assistance respiratoire, est de 8 heures et 10 minutes détenu depuis le 21 mai 2004 par le Sherpa Pemba Dorjie. La plus jeune personne au sommet est un Américain de 13 ans, Jordan Romero, qui fit l’ascension en 2010 avec son père suivi, peu de temps après, d’une Népalaise âgée de 15 ans. Depuis 2008, le Japonais Yūichirō Miura est officiellement reconnu comme étant la personne la plus âgée à avoir atteint le toit du monde, à l’âge de 76 ans, malgré deux opérations du cœur, alors que le Népalais Min Bahadur Sherchan, arrivé deux jours auparavant au sommet, n’a pu prouver qu’il était âgé de 77 ans. Yūichirō Miura renouvelle son record 5 ans plus tard, en atteignant le sommet le 23 mai 2013 à l’âge de 80 ans. Tamae Watanabe devient, en mai 2002, la femme la plus âgée à gravir l’Everest, à l’âge de 63 ans. Dix ans plus tard, elle bat à nouveau ce record en gravissant l’Everest à l’âge de 73 ans.

Source : Wikipédia.

 

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.