Les plateformes industrielles du courrier.

Les plateformes industrielles du courrier (PIC) sont le plus gros maillon de la chaîne de l’acheminement du courrier en France. Ces centres du tri, une trentaine, ont pour fonction principale de recevoir et de relayer les envois des plateformes de préparation et de distribution du courrier (PPDC) et d’autres PIC, à l’aide de machines de tri.

Les PIC sont créées par La Poste dans le cadre du plan Cap Qualité Courrier, initié en 2004, ayant pour but d’industrialiser la distribution du courrier. Elles remplacent progressivement les anciens centres de traitement du courrier (CTC), à l’origine cent trente, dont un par département.

Du fait de la baisse de l’utilisation du support postal, nécessitant une rationalisation des coûts, leur nombre diminue progressivement : cinquante-cinq en mai 2013, elles ne sont plus que vingt-huit en juillet 2019 et il pourrait n’en rester qu’une vingtaine à terme.

Centre de tri automatiques d’Orléans, en 1974.

Les machines de traitement du courrier :

  • 1947, début de la mécanisation postale avec la société BRANDT
  • 1958, première machine semi-automatique
  • 1962, la HD
  • 1972, la HM 0 est testée. Suivront toutes les générations de HM.
  • 1973, le LIAP puis LIPAP (1975), premiers équipements de lecture automatique d’adresses.

C’est la première machine équipé d’un lecteur optique automatique de reconnaissance de l’adresse postale, apte à lire les codes postaux et la ligne adresse et à “pré trier” le courrier sur 15 directions. Fabriqué par l’entreprise Recognition Equipment Inc. (Dallas, USA), le LIPAP peut être modulé en un équipement de moindre envergure, le LIAP. Son rendement est de 30 000 plis/heure sur les courriers normalisés des grandes entreprises (banques, assurances, par exemple) avec 6 opérateurs (3 par unité de lecture)

  • 1980, la HM 1.3
Centre de tri d’Orlélans la source, épreuve d’artiste.

C’est l’ancêtre de la série des HM (Machine de tri modulaire). Elle peut trier sur 8 tasseurs et 8 modules de 32 cases (soit 256 cases) à la vitesse de 18 000 lettres / heures. D’une longueur de 15,4 mètres, elle ne possède pas de couloir de maintenance. Cette première génération de machine de tri ne peut lire que la traduction visuelle du code postal à 5 chiffres en 20 barres fluorescentes. La transcription de ces barres sur la partie basse à droite des enveloppes nécessite une opération dite “indexation”, faite par les machines suivantes

  • 1986, L’ELIT : équipement de lecture, d’indexation et de tri

Voir aussi cette vidéo :

Sources : Wikipédia, YouTube.