Les automobiles Sunbeam.

Sunbeam était une marque anglaise de bicyclettes, d’automobiles, de camions et de moteurs d’avions créée par la John Marston Co. Ltd à Wolverhampton en 1888. Boostée à l’arrivée de l’ingénieur breton Louis Coatalen, l’entreprise s’illustre en compétition automobile puisqu’une Sunbeam est la première voiture britannique à remporter un Grand Prix et que la marque établit de nombreux records de vitesse terrestre.

L’entreprise fabriqua des bicyclettes puis des motos avant de s’intéresser à l’automobile à partir du xixe siècle avant que le département des motocycles ne forme une société distincte, qui produisit aussi des articles électro-ménagers. Sunbeam construisit également des dirigeables transatlantiques, de puissants moteurs d’avions sous la marque Sunbeam-Coatalen (dont les fameux Manitou, Matabelle et Sikh qui s’illustrèrent durant la Première Guerre mondiale) et 647 avions au cours de la Seconde Guerre mondiale. L’entreprise fut rachetée en 1920 par son concurrent Clément-Talbot-Darracq (firme anglaise) pour former le groupe STD, puis par le groupe Rootes en 1936 qui continua à utiliser la marque Sunbeam, par Chrysler entre 1964 et 67 et enfin par Peugeot en 1978. La marque Sunbeam, aujourd’hui dormante, est détenue par le groupe Stellantis formé en 2020 de la fusion de Peugeot (PSA) avec Fiat-Chrysler.

Nb Lors de la vente de STD en 1936, les dirigeants de la SS Sidecars eurent le projet de racheter la marque Sunbeam pour renommer leur entreprise de ce nom. Ayant renoncé et laissé Rootes reprendre Sunbeam, ils optèrent en 1945 pour le nom de leur modèle Jaguar.


Sunbeam fut un grand producteurs de motos : ses plus riches heures se situent avant guerre où les machines de la marque collectionnaient les succès sur piste notamment dans les courses d’endurance avec la très sophistiquée Sunbeam Model 901.

Après guerre la firme produisit, en coopération avec BSA un modèle de tourisme bicylindre 500Cm3 très original la S7 puis son évolution améliorée , la S8 . Contrairement aux canons de l’industrie motocycliste britannique instaurés par la firme Triumph , le bicylindre était disposé  longitudinalement et utilisait une transmission secondaire par arbre et cardans, comme les BMW allemandes. Toutefois cette disposition mécanique donnait un mauvais refroidissement (par air déplacé) du cylindre arrière et cantonnait le moteur à une puissance spécifique faible.

Le pont arrière était à vis sans fin et non à couple cônique (la firme ne disposait pas des machines-outils adéquates et devait “faire avec” d’antiques machines à tailler les engrenages héritées de la firme Lanchester ) ce qui posa divers problèmes graves de fiabilité. À la fermeture de l’usine il restait un stock impressionnant de pièces qui furent reprises par Stewart engineering, les frères Stewart allant jusqu’à assembler des S8 neuves et à les commercialiser dans leur magasin londonien de Bective Road jusqu’à la fin des années 70.

Source : Wikipédia.

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