Les automobiles Peugeot.

Peugeot est un constructeur automobile français filiale du groupe Stellantis depuis 2021. L’entreprise familiale qui précède l’actuelle entreprise Peugeot est fondée en 1810, lors de la transformation du moulin familial sis à Hérimoncourt en aciérie. Différentes branches de la famille vont se lancer dans des productions très diversifiées, mais toutes basées sur l’acier (outils, ressorts, baleines de parapluies, armatures de corsets, moulins à café, pièces d’horlogerie, bicyclettes, etc.) À partir de 1886, Armand Peugeot commence à s’intéresser à l’automobile. En 1896, il crée la « Société anonyme des automobiles Peugeot ». Parallèlement, ses neveux Pierre, Robert et Jules se lancent en 1897 dans la fabrication de cycles sous le nom « Les fils de Peugeot frères » et produisent en 1906, leur première automobile. Afin d’éviter une concurrence interne nuisible à la production, les deux entreprises de la famille Peugeot sont fusionnées en 1910 sous le nom de « Société anonyme des automobiles et cycles Peugeot ».

L’entreprise Peugeot est à l’origine du Groupe PSA qui englobe également Citroën, achetée à Michelin en 1976, DS, fondée en 2014, ainsi que Vauxhall et sa sœur allemande Opel (anciennement GM Europe).

Peugeot produit essentiellement des véhicules automobiles pour  particuliers, des utilitaires ainsi que des deux-roues. En 2016, la marque a vendu 1 919 460 véhicules.

Via son département Peugeot Sport, Peugeot a remporté notamment cinq championnats du monde des rallyes, deux championnats du monde des voitures de sport, deux coupes intercontinentales Le Mans Series d’endurance ainsi que sept Rallye Dakar.


L’entreprise familiale Peugeot entre dans l’ère industrielle au début du XIXe siècle sous l’impulsion de l’empereur Napoléon Ier qui avait besoin de vêtir les soldats de sa Grande Armée. Ces meuniers d’origine deviennent alors des transformateurs de coton à Hérimoncourt dans le Pays de Montbéliard en Franche-Comté.

En 1810, Jean-Frédéric et Jean-Pierre II Peugeot se lancent dans la sidérurgie et transforment le moulin du lieu-dit du Sous-Cratet en fonderie d’acier puis se lancent dans le laminage à froid pour fournir l’industrie horlogère en ressorts.

Peugeot 204, carte maximum, France.

En 1832, ils s’associent avec Jacques Maillard-Salins et fondent la société « Peugeot Frères Aînés et Jacques Maillard-Salins » pour fabriquer des lames de scie.

En 1840, un moulin à café Peugeot voit le jour, le premier d’une longue série.

En 1841, les fils de Jean-Frédéric s’associent à quatre Anglais originaires de Lancaster installés dans la région de Saint-Étienne, les frères Jackson, pour créer la branche « Peugeot aînés et Jackson frères ». À Pont-de-Roide-Vermondans, elle fabrique des ressorts, des scies à ruban, des outils, des buscs de corsets et des baleines de parapluies.

En 1851, après la révolution de 1848 qui provoqua une grave crise  économique, la firme dirigée par les fils de Jean-Pierre II, qui succèdent à leur père, devient les « Établissements Peugeot Frères » et élargit ses fabrications. Celles-ci comprennent des montures d’acier pour les crinolines, accessoires de mode lancés par l’impératrice Eugénie. Par la suite, Eugène et Armand Peugeot, les fils de Jules et Émile, prennent la tête de l’entreprise dont « les affaires marchent fort bien en cette époque prospère du Second Empire » et se lancent à partir de 1886 dans la production des bicyclettes puis des motocyclettes en 1899.

Visionnaire, Armand Peugeot est décidé à fabriquer des automobiles. Après avoir fait construire le type 1 en 1889, un tricycle à vapeur entraîné par une chaudière conçue par Léon Serpollet, il constate que seul le moteur à pétrole permet de construire une voiture fiable et légère. À la même époque, Émile Levassor cherchant des clients pour ses moteurs sous licence Daimler, propose la fabrication d’automobiles à Armand Peugeot qui le suit. Ainsi, en janvier 1891, Peugeot produit et commercialise l’une des premières voitures « sans chevaux », M. Vurpillod devenant ainsi la même année le premier acquéreur d’une automobile Peugeot. Après ce vis-à-vis, suivront les type 2 et type 3. Développant une puissance de 8 ch, elles atteignent une vitesse d’environ 15 km/h.

Au sein de « les Fils de Peugeot Frères », contrairement à Armand, Eugène Peugeot est hostile à l’automobile si bien que les deux cousins s’affrontent et finissent par se séparer. Eugène continue seul les fabrications en excluant les voitures et Armand fonde la « Société anonyme des automobiles  Peugeot » (SAAP) qui s’installera en partie à Lille, ville où sont déposés les statuts de l’entreprise le 2 avril 1896 au registre du commerce et des sociétés. L’usine principale créée en 1897 est située dans le Doubs à Audincourt. À la fin du XIXe siècle, s’ajoute à Lille-Fives un atelier qui sera un outil industriel important du groupe, notamment pour la fabrication des moteurs à essence puis des Diesel Indenor à sa fermeture au début des années 1990. Lemaître commence déjà à s’exprimer régulièrement avec la marque, dans des compétitions.

Lorsque Peugeot essaiera de s’implanter aux États-Unis dans les années 1960, il axera sa publicité sur le fait que le plus ancien véhicule en état de marche dans ce pays est une Peugeot de 1898. Il fera la pleine page avec le slogan « Call me Indestructible » (« Appelez-moi l’indestructible »). La Peugeot 404 n’y apparaît qu’en vignette de bas de page.

La Peugeot 201 permit de surmonter la crise des années 1930.

En 1901, Peugeot présente sa première motocyclette de 198 cm3 et 1,5 ch. De 1901 à 1939, Peugeot présente 61 modèles de 100 à 745 cm3. Peugeot détient le record mondial de vitesse à moto A.C.F. du 3 octobre 1904 au 24 janvier 1907, grâce à Vincenzo Lanfranchi (au kilomètre de Dourdan, 123,29 km/h, jusqu’au 16 juillet 1906), puis à Giosuè Giuppone (à Ostende, 139,53 km/h), tous deux sur Peugeot V2 1,5 L. Henri Cissac, René Champoiseau, Nicolaï Yourassoff et Paul Péan font aussi partie des pilotes notoires de la marque.

En 1905, les enfants d’Eugène Peugeot qui ont repris la tête de l’entreprise après sa mort, sont autorisés par Armand Peugeot à produire des  automobiles (sous le nom Lion-Peugeot) moyennant des compensations financières. Ces dernières étant excessives, les deux entités fusionnent finalement en 1910 pour devenir la « Société anonyme des automobiles et cycles Peugeot ». Il nait une entreprise particulièrement imposante dans l’industrie automobile, profitant de quatre usines situées à Audincourt, Beaulieu, Lille et Valentigney.

En 1912, l’usine de Sochaux est inaugurée d’abord pour faciliter la  fabrication des camions. La même année, la marque construit ses carrosseries dans le nouvel atelier de Mandeure. Avant la Première Guerre mondiale, Peugeot construit près de dix mille automobiles, soit la moitié de la production française.

À l’issue de la Première Guerre mondiale, Peugeot subit une concurrence nouvelle, lors de la création de Citroën, un nouveau constructeur  automobile qui investit massivement et qui devient le 1er constructeur français, devant Peugeot et Renault.

En 1926, Peugeot étant endettée, les cycles Peugeot, filiale la plus rentable, sont séparés juridiquement de l’automobile tandis que la fabrication des camions est abandonnée.

Malgré tout, Peugeot traverse les années 1930 — années marquées par le krach de 1929 — sans trébucher, le succès de la Peugeot 201 lui permettant de surmonter les effets de la crise et d’acquérir une image de constructeur automobile important. Si la production en série est apparue timidement en 1924, la 201 est la première Peugeot fabriquée de cette façon.

Ensuite, naîtront les 402, 302 et 202, automobiles marquées par  l’avènement des considérations aérodynamiques et d’un nouveau courant stylistique : le Streamline Modern. Ayant dépassé Renault en 1937, Peugeot devient en 1939, le deuxième constructeur français, avec 25 % de parts de marché en France.

Comme chez la plupart des industriels, les années qui suivent sont consacrées à l’effort de guerre. Durant l’occupation allemande, Peugeot fournit à l’armée allemande d’abord des ambulances et des camions, puis à partir de 1941 des patins de chars et moteurs d’avions pour BMW et Adler Werke AG, et se voit en 1943 imposer la fabrication d’un élément du V1 ; ainsi, 90 % de sa production était destinée à l’Allemagne. Néanmoins, employés, dirigeants et réseaux locaux de la Résistance vont tout faire pour freiner et saboter cette coopération tout en essayant d’éviter ou de limiter les représailles allemandes et les bombardements alliés.

La 403 est en 1955 la première voiture française Diesel de série. Les lendemains difficiles de la Seconde Guerre mondiale obligent Peugeot à entamer une politique « monomodèle » avec la 203 jusqu’à la sortie de la 403 en 1955, première voiture française Diesel de série. Le modèle sera présent dans la gamme jusqu’en 1966, épaulée par la 404 en 1960. En parallèle, le premier scooter Peugeot S55 est commercialisé en 1953. À partir de 1964, la marque abandonne le monde de la moto.

En 1965 est lancée la 204, première traction avant et à moteur transversal de la marque. Un an plus tard, un accord de coopération est signé avec Renault qui sera étendu à Volvo en novembre 1971 pour produire le moteur PRV de la 604. Mi-1966, le holding Peugeot SA regroupe en une seule entité l’ensemble des activités Peugeot.

En 1970, Peugeot est le deuxième constructeur automobile français  (derrière Renault) avec plus de 500 000 voitures produites par an. Implantée dans de nombreux sites industriels en France et dans le monde, la marque est fermement associée à la ville de Sochaux où se trouve son plus gros site industriel qui regroupe des activités de recherche et développement et de fabrication d’automobile en série.

L’usine de Sochaux est restée, jusque dans les années 1960, la seule unité terminale de production automobile de la marque, avant la construction du site de Mulhouse-Sausheim en Alsace entré en activité en 1962 pour fabriquer des pièces de boîte de vitesses, qui produit sa première voiture en 1971.

Peugeot établit en 1974 un record de ventes dans le domaine de la  motocyclette avec 550 000 cyclomoteurs vendus, dont notamment l’emblématique Peugeot 103.

Fin 1974, la marque prend une participation dans Citroën puis en prend le contrôle en avril 1976 à la place de Michelin. Alors, Peugeot SA et Citroën SA fusionnent pour former le groupe PSA Peugeot-Citroën.

En 1978, acquisition de l’outil industriel  de Chrysler en Europe dont Simca en France. La même année, la marque lance la 604 D Turbo, première voiture à moteur turbo-Diesel vendue en Europe.

En 1980, Jean Boillot devient président à la place longtemps occupée par François Gautier36 et renouvelle la marque avec la 205, dont la version Turbo 16 sera championne des rallyes (voir plus bas Peugeot en  compétition), suivie par les Peugeot 405, 605, 106 et 306.

Peugeot innove en parallèle dans le domaine des deux-roues, avec par exemple, en 1982, le lancement du SC/SX de 80 cm3, premier scooter à carrosserie plastique, de Scoot’Elec, pionnier du scooter électrique en 1995 et de l’Elystar en 2002, premier scooter doté d’un freinage ABS.

La majeure partie des années 2000 s’avère fructueuse pour Peugeot. Grand succès commercial, la 206 est la Peugeot la plus produite de l’histoire du constructeur avec 8 393 216 exemplaires. Elle remporte en parallèle de multiples courses de rallye, à commencer par le prestigieux Championnat du monde des rallyes en 2000, 2001 et 2002. C’est également en 2002 que sa grande sœur, la 307, est élue voiture de l’année en Europe. En 2003 et 2004, la 206 et la 307 se classent respectivement aux deuxième et troisième rangs des ventes européennes. La 207 atteindra même la première place en 2007.

Lancé en l’an 2000, le haut de gamme Peugeot 607 a aussi connu un très bon accueil en France, devenant ainsi le véhicule de prestige de la présidence et des membres du gouvernement français, ainsi que véhicule le plus apprécié par les patrons du CAC 40 pendant toute une décennie. Ainsi, en 2008, la 607 reste encore la deuxième limousine préférée de ces dirigeants, après la Citroën C6.

La berline familiale Peugeot 407 a aussi conquis le marché européen, atteignant 259 000 exemplaires vendus sur une année. Peugeot est alors incité à enrichir sa gamme avec un grand coupé élégant dérivé de la 407.

Fort de son savoir-faire en matière de conception de citadines polyvalentes, Peugeot commercialise à partir d’avril 2006 un produit très abouti : la Peugeot 207. Les professionnels et le public sont conquis par ses qualités ergonomiques, mécaniques et son design. La 207 devient même en 2007, la voiture la plus vendue en Europe – une place occupée habituellement par les compactes – et la voiture la plus vendue en France de 2007 à 2010. Face à ce succès, Peugeot lui adjoint une version break, ainsi qu’une version coupé-cabriolet à toit rigide, dénommée 207 CC, et qui sera produite jusqu’en 2014. Pour l’Amérique du Sud et la Chine, Peugeot propose également une  variante tri-corps, et même un pick-up nommé Hoggar, en référence à son concept-car buggy Hoggar de 2003.

Peugeot 207 CC. La 207 est la voiture la plus vendue en Europe en 2007 et en France de 2007 à 2010. En 2007, Jean-Philippe Collin remplace le directeur Frédéric Saint-Geours qui a lui-même succédé à Jean Boillot en 1990.

La marque Peugeot est bientôt présente sur tous les segments : monospaces (5008), ludospaces (Partner), SUV (2008 et 4008), crossovers (3008), et même coupés sportifs hautes performances avec la Peugeot RCZ.

Le 20 juin 2008, la 50 millionième Peugeot sort des chaînes de montage de l’usine de Sochaux. Il s’agit d’une Peugeot 308 SW dont la carrosserie est décorée de photographies des salariés du site avec leur Peugeot dans les moments importants de leur vie. Après les cérémonies d’usage, la voiture rejoint directement le musée de l’Aventure Peugeot pour inaugurer les festivités du 20e anniversaire de l’ouverture du musée.

Après le passage éclair de Jérôme Gallix, Gilles Vidal succède à Gérard Welter à la direction du style Peugeot en 2010, sous la direction de Jean-Pierre Ploué qui a relancé le style de Citroën et dirige alors celui du groupe.

En 2011, la 3008 Hybrid est la première voiture hybride Diesel-électrique du monde. Cette technologie recharge progressivement de légères batteries embarquées, en récupérant l’énergie de freinage. La technologie Peugeot HYbrid4 permet ainsi de parcourir 10 km en mode tout électrique, de bénéficier des avantages d’une traction à quatre roues motrices, ainsi que de fortes accélérations en mode sport du fait du couple immédiat des moteurs électriques, tout en rechargeant sa batterie au cours de son parcours et en diminuant la consommation de carburant. Ce choix s’avère bien plus efficace en énergie et en utilisation de ressources naturelles, et plus performant que les hybrides plug-in d’autres constructeurs  automobiles, dont l’autonomie est réduite et embarquant un poids supplémentaire minimum de 250 kg de batteries, ce qui diminue d’autant d’éventuelles réductions de consommation. Depuis, cette technologie a été adoptée par la Peugeot 508, sa version break tout-terrain Peugeot 508 RXH, ainsi que la Citroën DS5, dont plus de 25 % des ventes sont des modèles électriques hybrides Peugeot HYbrid4.

Mais la crise des subprimes de 2007, puis du crédit et de l’activité et conséquemment la baisse des ventes de voitures neuves a engagé une lutte des prix des constructeurs, la plupart d’entre eux vendant leurs modèles à perte. D’ailleurs, les deux constructeurs germano-américains sont déficitaires en Europe depuis le milieu des années 1990. Au début des années 2010, la solidité financière de Peugeot a été affectée par cette crise sectorielle, annulant sa progression des années 2000. Peugeot se lance donc dans une reconquête avec une gamme renouvelée entre 2012 et 2013.

En 2013, PSA Peugeot Citroën lance une nouvelle plateforme très  technologique, permettant à elle seule un gain de 120 kg sur une compacte, tout en améliorant le comportement de tenue de route : la plate-forme EMP2, acronyme pour Efficient Modular Platform 2. Faisant appel à d’autres optimisations, la Peugeot 308 et le Citroën C4 Picasso de 2013, construits sur EMP2, affichent un poids inférieur de 140 kg à leurs versions précédentes, et inférieur de 10 % à celui de ses concurrentes du même segment. Selon le directeur produit de Peugeot, Laurent Blanchet, le projet 308 a été ciblé pour obtenir une qualité perçue à neuf au bout de trois ans de vie. Selon des tests menés par des journalistes internationaux, la 308 est le premier véhicule du constructeur à approcher la référence dans ce domaine, la Volkswagen Golf VII : « En qualité d’aspect sur une base 100, la Golf est à 97 ; en qualité fonctionnelle c’est le contraire, la Golf est à 100, la 308 à 97 » et cette méthode utilisée doit être reproduite pour atteindre les mêmes résultats sur les Peugeot 3008 II et Peugeot 2008.

En 2017, sous l’ère Carlos Tavares, l’entreprise rachète le constructeur allemand Opel au constructeur américain General Motors.

En août 2019, le groupe, selon l’agence Reuters, s’apprête à se séparer de deux usines en Chine.

La 308 III inaugure le nouveau logo (blason avec tête de lion) en 2021.
Début 2021, PSA Peugeot-Citroën annonce une union avec le Groupe Fiat Chrysler Automobiles. L’association franco-italienne donne naissance à une nouvelle entité baptisée Stellantis et qui compte plus de 400 000 employés.

Peugeot est mis en examen en juin 2021 dans le cadre de l’enquête sur la fraude aux contrôles antipollution.

Le 1er février 2021, l’usine Stellantis de Mulhouse annonce une baisse de sa production, et des jours d’arrêt prévus en février et en mars. En effet, en janvier 2021, la production de la marque Peugeot a diminué de 10,88 %, et celle de Citroën de 21,24 %. L’usine est spécialisée dans la construction des modèles 508 et DS 7 Crossback, et ce sont justement ces modèles qui sont les plus touchés par la baisse des commandes. La production de la 508 est totalement mise à l’arrêt, le temps que les stocks actuels s’écoulent.

Le 31 mars 2021, Stellantis annonce que Peugeot mettra sur le marché une nouvelle version de son utilitaire e-Expert. Ce véhicule sera alimenté par une pile à combustible à hydrogène.

En décembre 2021, Linda Jackson, directrice générale, annonce l’abandon des motorisations thermiques (y compris hybrides) en Europe d’ici à 2030, anticipant ainsi l’interdiction de ces moteurs telle que le prévoit  la Commission européenne en 2035. Une offre thermique doit toutefois être maintenue sur les autres continents.

En 2020, le groupe Stellantis s’est associé avec TotalEnergies pour créer Automotive Cells Company (ACC), rejoint en 2021 par Mercedes-Benz. La nouvelle société doit produire une nouvelle génération de batterie solide qui doivent être fabriquées en France (à Douvrin) et en Allemagne à Kaiserslautern (usine Opel) ; trois autres usines seront construites en Europe et en Amérique du Nord. Ces batteries seront disponibles sur quatre plateformes avec des autonomies variables : 500 km pour les segments A, B et C (citadines et compactes), 700 km pour les segments C et D (compactes et familiales) et 800 km pour les segments D et E (familiales et routières) ainsi que les utilitaires. Ces batteries pourront être couplées avec trois différents modèles de moteurs dont la puissance varie de 70 à 330 kW (95 à 449 ch).

Source : Wikipédia.

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